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Ma soeur, serial killeuse
On retrouve Korede qui fait tout pour prendre soin et surtout protéger sa petite soeur Ayoola et ce n'est pas une mince affaire puisqu'elle en est à son 3e crime au début du récit.
Comme toujours, Korede, qui est infirmière l’aide à effacer les traces du crime.
Aimer sa famille, la protéger équivaut-il à cacher ses crimes ?
Jusqu’à quel point faut-il être fidèle envers sa famille ?
Au fur et à mesure du roman on en apprend davantage sur leur passé.
Je n'ai pas apprécié le caractère d’Ayoola, c'est une manipulatrice qui sait que sa soeur sera toujours là pour la protéger. Par contre j'ai aimé le personnage bienveillant de Korede.
Ma soeur, serial killeuse
Ce roman est très particulier dans sa construction et aussi dans les personnages. Dès le début nous savons à quoi nous en tenir et quelle sera l’ambiance qui entoure ce récit.
Korede et Ayoola sont sœurs, la première est l’ainée, grande, infirmière ; elle se se sent responsable de sa petite sœur à qui tout semble sourire. Malgré cette filiation nos deux héroïnes sont à l’opposé l’une de l’autre mais il leur est impossible de couper les ponts. C’est d’ailleurs cette facette là qui est la plus intéressante ici.
L’intrigue est assez facile à cerner, mais le côté psychologique lui par contre est très complexe. Le roman permet aux lecteurs via des flashbacks et l’introspection de Korede de voir comment l’une et l’autre issue d’une même famille, ont grandi en devenant deux personnes aux mœurs et valeurs différentes.
Quant à Korede, elle a décidé de travailler pour aider les autres, Ayoola, elle utilise ses atours pour vivre facilement et tuer encore plus facilement. Alors qu’une se dévoue entièrement à sa famille, l’autre change d’histoires et les termine en supprimant les personnes qui ne lui sont plus utiles. Elle attend d’ailleurs de Korede son entière participation pour couvrir ses méfaits
La subtilité vient qu’en fait ces sœurs semblent être le reflet parfait du caractère de leur père. A la fois bonté et violence, fonctionnant en symbiose comme pour équilibrer la donne.
Ce récit permet aussi à travers le décor en culture africaine de mieux appréhender leurs évolutions. Les batailles de l’une ont facilité les travers de la seconde mais impossible de remonter le temps pour changer les faits. Korede et Ayoola sont liées pour le meilleur mais surtout pour le pire.
Il est très difficile de s’attacher à ces héroïnes. Même si l’on comprend l’amour et l’empathie de Korede pour sa cadette, on se dit qu’elle fait preuve d’un peu de lâcheté de ne pas l’arrêter complètement, mais en même temps elle est extrêmement forte et fait preuve de résilience. Ayoola fait tout simplement froid dans le dos, elle ne pense pas être mauvaise, ne ressent absolument aucune compassion pour ses victimes, elle use et abuse de sa position.
C’est un récit assez dérangeant et terriblement triste, le portrait très finement dressé des héroïnes est passionnant et la plume de l’auteure donne vraiment de la dimension à ses personnages. Le carcan de la culture africaine vient approfondir les nuances et mettre en évidence certains traits de caractère.
Ma soeur, serial killeuse
Korede, sœur ainée et infirmière de son état fera toujours tout pour sa petite sœur Ayoola. Une force de caractère qu'elle a appris en côtoyant leur père qui n'était pas vraiment un père aimant.
Ayoola est une belle jeune femme et tous les hommes succombent à son charme, jusqu'à la mort.
Ayoola sait qu'elle peut compter sur sa soeur quoiqu'il advienne. Même si Korede hésite entre l'amour et la haine, elle sait que son devoir est de toujours protéger sa soeur.
C'est une belle découverte avec ce roman qui enchaine les chapitres court. J'ai beaucoup apprécié les passages avec les expressions nigériane.
Ma soeur, serial killeuse
Une femme infirmière qui se retrouve à devoir nettoyer les meurtres de sa sœur, qui n'en est pas à son premier coup d'essai.
On se retrouve dans le quotidien de Korede, qui cherche à protéger sa soeur envers et contre tout, et ce, malgré le côté irritant que cette dernière peut avoir. Et c'est cette relation qui est le mieux décrit, un amour purement fraternel qui oscille entre l'amour et la haine. Parce qu'il ne faut pas se le cacher : Ayoola est insupportable, et sa façon de tuer ses amants peut vite devenir fatigante, surtout qu'elle semble si détachée, comme si cela ne la concernait pas.
Un livre qui se laisse lire facilement avec une petite touche d'humour noir, et qui nous embarque dans cette culture, que pour ma part je ne connaissais pas vraiment. Et l'intrigue de fond est pas mal, dommage juste que l'auteur n'aille pas plus loin.
Parce qu'au fond, il ne se passe pas grand-chose, et absolument rien de surprenant. A partir du premier meurtre, toute la suite reste un déroulement absolument logique et prévisible :
Et surtout, ma plus grosse déception, c'est la façon dont sont traités les personnages. On nous propose une description qui rentre dans le domaine du quotidien. Soit. Mais ça reste très factuel, et on ne creuse pas plus profond. Et je continue de penser que le point de vue d'Ayoola aurait été plus intéressant que celui de sa sœur (si on suppose qu'elle est moins superficielle et bête qu'elle en avait l'air en lisant ce roman).
Ma soeur, serial killeuse
Remerciements aux éditions Delcourt Littérature et au site BePolar avec l’opération Club Sang pour la découverte de cette auteure Nigérienne à l’écriture percutante, vive et fort agréable. Ce premier roman est épatant. Plus qu’un simple policier, cet ouvrage aborde avec finesse et un humour caustique la psychologie et d’autres thèmes sociaux.
Les chapitres courts assortis d’un ton léger et adapté procurent une dynamique très appréciable, avec quelques petits retours sur le passé pour éclairer le lecteur dans la compréhension des rouages familiaux. Une bonne dose d’humour noir pimente le tout. Les amateurs de thrillers durs où le sang coule à flot seront déçus car c’est plus de psychologie dont il s’agit ici. Le bourbier moral dans lequel patauge notre narratrice sidèrera le lecteur.
Beaucoup plus de détail sur : https://lesparolesenvolent.com/ma-soeur-serial-killeuse-doyinkan-braithwaite/
Ma soeur, serial killeuse
On y découvre une jeune femme, Korede, qui vit dans l’ombre de sa sœur, Ayoola. Cette dernière est très belle et joue avec l’art de mettre le monde à ses pieds. Depuis toute petite, Korede s’est toujours donnée pour mission de veiller sur sa petite sœur et cette lecture n’aura de cesse de nous démontrer à quel point cette détermination est forte. Ayoola est aussi belle que dérangée. Elle a déjà tué suffisamment d’hommes pour être considérée comme une tueuse en série. Et maintenant c’est Tade, l’homme dont Korede est tombée amoureuse qui tombe dans ses filets!
Une histoire à la plume agréable et fluide qui nous peint une relation plus que particulière entre deux sœurs. Elles sont, à mon sens, aussi dérangées l’une que l’autre. Ayoola dans les meurtres qu’elle commet et sa facilité à se voir comme une victime. Korede dans sa naïveté à l’aider encore et toujours quitte à mettre sa propre vie de côté.
Malgré des chapitres courts, j’ai trouvé que ce récit manque de rythme et d’intensité. Assez plat, il m’a laissé indifférente. On se dit que le vent va finir par tourner mais au final, on ne fait que tourner en rond.
Le fil conducteur est bon mais l’auteur n’est pas allé assez loin pour combler mes attentes.
Ma soeur, serial killeuse
Le début du roman est comme un coup de pied dans la fourmilière, cela commence fort. Un crime commis par Ayoola et couvert grâce au sang froid de sa grande sœur, en méticuleuse infirmière qu’elle est.
Ce livre d’à peine 240 pages se révèle être de la dynamite, les thèmes de la folie, de l’âme humaine et de ses dérives sont traitées avec une originalité qui donne tout son peps à l’histoire. On parle quand même d’une jeune femme, au physique magnifique qui se révèle être une tueuse en série, l’étude de son personnage auto-centré, manque d’empathie est proche de la satire mais reste d’un cruel réalisme. J’ai passé un excellent moment de lecture que je qualifierai de rafraîchissant dans sa construction et qui sort des schémas habituels des thrillers aujourd’hui. Bonne lecture.
Ma soeur, serial killeuse
Confession pour commencer : je n’avais jamais lu de livre issu de la littérature nigériane. Donc, ce livre était un double baptême du feu. Je connaissais ce livre par l’énorme publicité qui a été mise en place en vue de sa parution début du mois. Bien entendu, cela a tendance à titiller la curiosité des lecteurs. Mais pour moi ce qui m’avait surtout attirée était de pouvoir lire un bouquin venant d’un pays dont je ne connaissais aucun auteur ou livre aux premiers abords.
Bien m’en a pris car j’ai littéralement dévoré ce roman de comédie noire en même pas deux jours. Je me rends compte de la difficulté des traductions littéraires et de tout le travail que cela doit occasionner en amont, avant qu’on ne reçoive ces écrits entre les mains. C’est pourquoi il faut saluer le travail de la traductrice, Christine Barbaste, car pour en avoir découvert des petites phrases dans leur langue d’origine, la difficulté de cette langue doit être énorme. Pourtant, cela coule aisément et c’est tout à fait le genre de livre qu'on lit d’une traite.
Alors j’ai commencé ma lecture mais j’ai été très vite balayée par un doute : et si les prénoms et noms des personnages me faisaient perdre le fil de leur histoire? Vous le savez déjà si vous avez lu certaines de mes précédentes chroniques : j’ai des difficultés avec la littérature indienne et asiatique notamment, parce que les appellations sont trop éloignées avec ce que je lis habituellement, étant très fortement attirée par la littérature anglo-saxonne (l’exception qui confirme la règle : les termes nordiques sont souvent à rallonges et ne comprennent que peu de voyelles et pourtant là, je n’ai aucun souci ; cherchez l’erreur ;). Cette hésitation est aussi vite disparue qu’elle n’était apparue.
L’auteure a découpé son histoire en de très courts chapitres dont chacun est affublé d’un mot-clé le résumant parfaitement. Une fois chaque chapitre lu, j’en ai remarqué alors toute leur subtilité. J’ai aussi apprécié son choix d’aborder l’histoire du point de vue de son personnage principal, Korede, en employant la première personne du singulier. Cela offre beaucoup de facilité pour offrir et garantir un certain attachement à cette héroïne singulière. Il en est de même par les chapitres de réminiscence de son enfance avec sa sœur ainsi que la crainte que faisait régner leur patriarche.
C’est teinté d’humour noir, mais employé à juste dose et cela évite qu’on tombe dans le grotesque. Voilà encore un premier roman que j’ai aimé découvrir et dévorer et qui est plus que prometteur pour le futur de cette jeune auteure nigériane.
Ma chronique en ligne : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/02/ma-soeur-serial-killeuse-de-oyinkan.html
Ma soeur, serial killeuse
Ma sœur sérial Killeuse nous plonge dans les travers d’une famille nigérienne dont, comme son nom l’indique, la sœur de Korede (notre personnage principal) est une tueuse en série.
Nous allons donc, au travers d’une narration à la première personne, suivre Korede dans sa quête pour protéger sa petite sœur, quoi qu’il arrive. Son amour pour elle sera-t-il assez fort lorsque Ayoola tombera amoureuse de son collègue. La peur de voir cet homme mourir remettra t’il en question les secrets que ces deux sœurs partagent.
Un premier roman bien écrit, une narration fluide, un page turner de qualité pour cette jeune auteure. Si vous voulez sortir des sentiers battus et vous faire un petit livre sympa.
Ma soeur, serial killeuse
Oyinkan Braithwaite décortique avec humour et fracas la folie et la condition humaine le tout saupoudré de mysticisme africain. En jouant entre culture ancestrale et modernité l’auteure nous propose un thriller domestique aussi grave qu’hilarant. Des personnages bouleversants sont dépeints avec une incroyable facilité où la moindre aspérité psychologique accapare les émotions, les doutes, les peurs et les craintes. Une écriture hypnotisante dans un gant de velours pourtant la dure réalité switche avec la folie. C’est incroyablement fascinant et dérangeant. Braithwaite vient titiller notre moralité.
Une incroyable découverte. Entre sarcasme et bienveillance, Braithwaite chante le monde et ses multitudes facettes.
L'Une ou l'autre
La protagoniste donne vraiment l’impression d’être un pauvre Calimero qui ressemble à un sac poubelle, à l’inverse de sa sœur qui est une étoile brillante. C'est marrant deux minutes mais j’ai un peu de mal à complètement adhérer à cette théorie qu’Ayoola est tellement belle que LA TERRE ENTIÈRE omet tout ce qui fait d’elle un être humain en dehors de son physique. C’est un peu gros quand même.
Je suis par contre super fan de la fin. Que j’ai tout particulièrement apprécié car elle remet l’ensemble en perspective et c’est franchement cool.
Par ailleurs, le livre se lit vite et bien. C’était très agréable ✨
Ma soeur, serial killeuse
Ma soeur, serial killeuse
Un an après, je pense encore à ce livre : je l'ai donc deplacé d'Argent à Or
Ma soeur, serial killeuse
Ma soeur, serial killeuse