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Né à Paris dans une famille modeste, il obtient un doctorat de lettres à la Sorbonne. Sur les conseils d'Émile Meyerson et de Henri Wallon, il obtient une bourse d'étude pour étudier dans le laboratoire de Gesell à l'université Yale, où il se spécialise en psychologie de l'enfant.
À son retour en France, Zazzo entre au CNRS et intègre le laboratoire de psychobiologie de l'enfant de l'École pratique des hautes études (EPHE).
En 1940, il dirige le laboratoire de psychopathologie de l'hôpital Henri-Rousselle. Il publie son premier livre pendant la guerre, consacré à une étude des pionniers de la psychologie américaine (1942), avant d'entrer dans la Résistance.
En 1945, Zazzo, toujours protégé de Wallon, est sollicité pour fonder les premiers services de psychologie scolaire, prolongeant ainsi l'œuvre d'insertion de la psychologie dans l'éducation entamée par Binet. Pourtant, son souhait est de prévenir les échecs scolaires plutôt que de dépister les enfants déficients.
Il enseigne à la fois à l'Institut de Psychologie, à l'Institut National pour l'Orientation Professionnelle et succède à Wallon à la tête du laboratoire de l'EPHE en 1950 avant de devenir président de la Société française de psychologie en 1955 et en 1977.
L'essentiel de ses recherches concerne la psychologie de l'enfant. Dans un premier temps, il s'intéresse en équipe aux problèmes de dyslexie et de débilité. Considérant le développement d'enfants jugés débiles, Zazzo propose la notion d'hétérochronie oligophrène, afin de montrer que ce développement, comparé à celui d'enfants normaux, se fait à différentes vitesses selon le secteur psychobiologique concerné. Renouant avec une certaine psychologie de la conscience, la plupart des recherches qu'il produit entre 1950 et 1980 tournent autour de ce qu'il considère comme le problème principal de la psychologie, celui de l'identité : comment se construit une personne ? Les domaines dans lesquels il travaille (gémellité, imitation précoce et reconnaissance de soi) apparaissent comme diverses tentatives pour apporter des réponses à cette question
Biographie
Né à Paris dans une famille modeste, il obtient un doctorat de lettres à la Sorbonne. Sur les conseils d'Émile Meyerson et de Henri Wallon, il obtient une bourse d'étude pour étudier dans le laboratoire de Gesell à l'université Yale, où il se spécialise en psychologie de l'enfant.
À son retour en France, Zazzo entre au CNRS et intègre le laboratoire de psychobiologie de l'enfant de l'École pratique des hautes études (EPHE).
En 1940, il dirige le laboratoire de psychopathologie de l'hôpital Henri-Rousselle. Il publie son premier livre pendant la guerre, consacré à une étude des pionniers de la psychologie américaine (1942), avant d'entrer dans la Résistance.
En 1945, Zazzo, toujours protégé de Wallon, est sollicité pour fonder les premiers services de psychologie scolaire, prolongeant ainsi l'œuvre d'insertion de la psychologie dans l'éducation entamée par Binet. Pourtant, son souhait est de prévenir les échecs scolaires plutôt que de dépister les enfants déficients.
Il enseigne à la fois à l'Institut de Psychologie, à l'Institut National pour l'Orientation Professionnelle et succède à Wallon à la tête du laboratoire de l'EPHE en 1950 avant de devenir président de la Société française de psychologie en 1955 et en 1977.
L'essentiel de ses recherches concerne la psychologie de l'enfant. Dans un premier temps, il s'intéresse en équipe aux problèmes de dyslexie et de débilité. Considérant le développement d'enfants jugés débiles, Zazzo propose la notion d'hétérochronie oligophrène, afin de montrer que ce développement, comparé à celui d'enfants normaux, se fait à différentes vitesses selon le secteur psychobiologique concerné. Renouant avec une certaine psychologie de la conscience, la plupart des recherches qu'il produit entre 1950 et 1980 tournent autour de ce qu'il considère comme le problème principal de la psychologie, celui de l'identité : comment se construit une personne ? Les domaines dans lesquels il travaille (gémellité, imitation précoce et reconnaissance de soi) apparaissent comme diverses tentatives pour apporter des réponses à cette question
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