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Je savais donc déjà, ou au moins m’attendais avant de commencer la lecture, que l’auteure ne fait pas dans la dentelle et qu’elle n’épargne pas ses personnages.
Ici le mot « dark » ne résume pas que le genre littéraire ou une histoire très noire relatant une intrigue autour de meurtres violents en rapport avec la sorcellerie (dans une Australie évoquée avec attachement). Sarah B. parle également et même beaucoup de la « darkness » de l’âme... sorcière et humaine.
Colère, rage, haine, douleurs, vengeance, tourments, culpabilité, souffrances... autant de sombres sentiments qui découlent d’une jeunesse bafouée.
On ne peut alors ne ressentir que de l’empathie pour cette personne abominablement violentée ? Eh bien... non. Ballottée comme je l’étais entre sympathie et son contraire pour cette sorcière d’une gent peu ordinaire, j’ai senti mes émotions chavirer.
Et j’aime ça ! Qu’un (bon) livre me bouscule, m’ébranle, me fait réagir « en présence » de ses personnages.
Quand j’ai écrit ci-dessus que l’auteure ne fait pas dans la dentelle, il faut savoir que cela inclut des passages gore (descriptions détaillées des meurtres, p.e.), que cet aspect trash qui peut heurter des lecteurs impressionnables, n’est pas « gratuit » et s’inscrit parfaitement dans les personnalités et les tempéraments des protagonistes.
Plus fréquemment plongée dans les polars, je ne lis pour ainsi dire jamais de la (urban) fantasy. Ce n’est pas faute d’avoir essayé, je me suis rendue compte que ce genre littéraire ne m’attire pas. Mais ça c’était avant de faire connaissance avec la « Sorcière de chair », une envoûteuse d’une nature unique !
(magnifiquement représentée par le dessin sur la couverture !)
Sorcière de Chair
Zhaodi
En parallèle de l'intrigue dans la prison du désert de Simpson centrée autour d'Arabella-313, nous suivons également le personnage Chiara/Noalle et en découvrons plus sur son passé, ses contradictions, ce qu'elle est devenue et pourquoi. Malgré ses actes et sa vengeance envers sa soeur, elle a été - avec Arabella-313 - le personnage que j'ai le plus apprécié dans ce roman (alors que ce n'était pas du tout le cas à la fin de Sorcière de chair).
L'intrigue centrée autour de Chiara et celle autour d'Arabella sont toutes deux très bien construites, avec de nombreux éléments de suspense et de rebondissements. Dans les deux intrigues, l'espoir n'est qu'une illusion qui s'effondre, les trahisons et les désillusions s'enchaînent et ramènent brutalement les personnages vers une réalité noire.
L'écriture est très fluide, parfois poétique malgré la violence de l'histoire. C'est une lecture marquante, qui éprouve son lecteur et le pousse à la réflexion.
Chair Morte
Noir d'Absinthe, c'est du sérieux.
Au détour des images que les auteurs dépeignent, leur ton, leur langue, j'ai envie de m'enfouir sous terre pour ne pas être dérangé dans ma lecture.
Chacun sa vision, de la langue, du sujet. Chacun son traitement, même si des thèmes et des situations se font échos.
Je ne veux pas trop détailler la sève de ces textes, j'ai quelques coups de coeur avérés, sans pour autant rejeter les autres, qui m'auront juste moins parlé :
Juste au cas où – Wil Fried Renaut.
Grosse baffe dans la mouille, la maitrise de l'ambiance est là et sa version de la fée verte est géniale, tout simplement, pas d'autres mots.
Ah si : Classe. Sombre. Truculent (parce qu'on à jamais assez l'occasion de le placer, celui-là, surtout dans son sens premier : terrible, farouche, féroce.)
Brune - Émilie Chevallier Moreux Auteur.
Saisissant conte où une langue lumineuse dépeint un monde qui l'est beaucoup moins. Une fable amère et adulte.
Merci.
La fée du réservoir – Dorian Lake.
Un Paris Steampunk nimbé de vapeurs d'absinthe, le pari de distiller une histoire de bas fond peuplée de bas du front très humains qui s'opposent à ceux qui leur font courber l'échine. Et un peu d'absurde MontyPhytonesque à mon goût. C'est ma came.
L'Absente – Sarah Buschmann.
La chute qui fait mal autant que le texte vous rend tout moite et mal à l'aise. Une ambiance oppressante à la K.dick. Waouh.
Les Diables noirs – Patrice Quélard.
Trop bon, l'auteur entremêle histoire et Histoire avec une merveilleuse gouaille d'époque. La scène clé, la chute, est ciselée comme un oignon qui fait même pas pleurer, sauf de frustration de n'avoir jamais su écrire quelque chose d'aussi bien mené.
La Folie et l'Absinthe (Anthologie)
http://papillonvoyageurbloglivresque.weebly.com/chroniques/sorciere-de-chair-sarah-buschmann
Aux premiers abords, je me demandais bien ce que le scénario allait me réserver. Tout dans la couverture et dans le résumé montre que les genres Urban Fantasy et Policier s’entremêlent, pour les grands amateurs de ce mélange. Intriguée, j’ai donc été curieuse, mais je m’attendais à tout, sauf à une telle histoire !
Sorcière de chair se compose d’un scénario, d’une intrigue très balèze. Et quand je dis balèze… je ne pèse pas mes mots ! Dès la première page, Sarah Buschmann nous kidnappe pour nous abandonner dans les méandres d’un sadisme puissant. Celui dont elle se dote. Qu’on apprend à apprécier, à adorer même. Étant psychologue, elle parvient d’une main de maîtresse à associer la neuroscience avec le mythe des sorcières, à créer une corrélation cohérente entre les deux. C’était la première fois que je voyais ça. D’habitude, les récits du genre mentionnent les pouvoirs des sorcières. Il existe tout un tas d’explications très bien faites, mais dans ce cas-ci, c’est encore autre chose. Sarah Buschmann nous raconte comment ses sorcières font, par exemple, pour effacer la mémoire ou encore prendre le contrôle de quelqu’un. Des informations sur la façon qu’elles procèdent nous sont données, sans pour autant perdre le côté magique, fantastique et mystique. En plus de cet aspect enrichissant, l’autrice nous plonge sans mal dans une intrigue policière des plus ardue, sans qu’une carence n’empiète ses recherches. Le travail acharné qui se cache derrière son récit se sent, il nous enivre, nous rend accro, avides d’en savoir plus, toujours plus… Tout commence par un événement clé, et de fil en aiguille, nous nous retrouvons dans une enquête superposée par des intrigues sombres, familiales, grotesques (dans le bon sens du terme !) et, surtout, très bien ficelées. J’ai été subjuguée par la faculté de l’autrice à nous mener en bateau. Elle fusionne réalisme et magie avec naturel, à tel point que nous finissons par, parfois, oublier qu’il s’agit d’un ouvrage d’Urban Fantasy, où vivent et évoluent des sorcières, des vraies. Pas les gentilles magiciennes, non. Des sorcières exploitées sous un autre angle, celui de Sarah Buschmann… On les voit sous un nouveau jour. Néanmoins, je tiens juste à vous prévenir qu’il ne s’agit pas d’un livre pour les enfants et les jeunes adultes, ou en tout cas les âmes sensibles, parce qu’il contient quelques scènes violentes, tant physiques que psychiques. C’est un roman vraiment dark. Certains passages peuvent choquer. En revanche, de mon côté, c’est passé comme une lettre à la poste, mais j’avoue adorer lire des écrits tordus et sadiques ! Cet ouvrage n’a fait que combler mes attentes, mes espérances, tout en creusant un énorme trou béant dans ma poitrine. Je me sens vide, très vide.
Au niveau de l’écriture, j’ai trouvé le style très bon. Vous allez me dire, jusqu’ici, je n’ai pas vraiment trouvé de défauts à ce roman non plus… En même temps, c’est un peu difficile de chercher une aiguille dans une motte de foin. Eh bien, dans ce cas-ci, c’est pareil ! La plume de l’autrice, douce et rêche à la fois, accompagne savamment le scénario saccadé par des émotions puissantes et des actions poignantes. Quelques scènes calmes parsèment le récit, mais la plupart du temps, nous restons en apnée, littéralement foudroyés par toutes les péripéties dont se pare l’enquête. Beaucoup de questions nous hantent, nous faisant douter de tous les personnages. Et ces questions s’amènent naturellement au fur et à mesure de notre avancée, de certaines phrases, d’un quelconque mot… Tout est calculé, jusque dans l’écriture de Sarah Buschmann. Elle se fait une joie de se jouer de nous ! La fluidité du roman transforme cette banale intrigue de sorcières en véritable page-turner. Addictif ? Pire ! Impossible de continuer sa vie sans atteindre la dernière page.
Les personnages de ce récit sont tous très attachants, même les plus horribles et les plus cruels. L’autrice arrive à nous faire passer par plein d’émotions : la haine, l’amour, la colère, l’attachement, la tristesse, le dégoût, le soulagement, etc… Ses personnages passent par plein d’états d’âme différents, nous emportant dans leurs torrents de ressentis. Pour ne pas faire trop long, je ne parlerai que d’Arabella et Eol, ceux qui m’ont le plus touchée dans l’histoire. D’abord, Arabella. Cette femme correspond au type d’héroïne que j’aime vraiment. Elle ne s’apparente pas aux demoiselles en détresse ou aux Mary-Sue qu’on a parfois l’habitude de voir (et qu’on a très envie de baffer !). Nous avons affaire à une personne complexe, à la personnalité sombre, mais bien construite. Le savoir de l’écrivaine, lié à son métier, se ressent à travers tous ses intervenants, mais surtout lorsqu’il s’agit d’Arabella… Elle est approfondie avec dextérité, à tel point qu’il devient difficile de la détester au bout de quelques pages, même tout du long de l’histoire (un peu comme Eol, mais lui, c'est encore différent !). Nous ne suivons ni une héroïne, ni une vilaine, juste une antagoniste brisée. Plus j’en apprenais sur elle, plus je la trouvais attachante… D’habitude, je m’attache toujours aux personnages secondaires, aux dépens du protagoniste principal, mais ici, ce ne fut pas le cas (même si j’ai fort bien aimé Eol xD). D’ailleurs, pour parler de lui… Ce n’est pas du tout un gentil, je vous préviens. Il s’agit là d’un parfait connard, le grand méchant cruel qui jubile quand les autres souffrent. Un sadique prêt à tout, un peu à la Ramsay Bolton dans Game of Thrones ! Juste un chouïa différent, bien entendu. Ces deux œuvres ne se comparent même pas, mais c’est pour vous donner une idée. Il y a bien eu un moment où je l’ai vraiment haï (toujours en l’appréciant un peu malgré moi), mais l’autrice est parvenue sans mal à m’émouvoir à un autre passage le concernant… C’est infernal ! On ne peut même pas détester un personnage ! Comment Sarah Buschmann arrive-t-elle à nous provoquer autant de sentiments contradictoires envers un seul et même individu ? C’est tout simplement hallucinant.
La fin du roman est juste rageante. L’autrice mène parfaitement sa barque, en nous guidant dans une intrigue bien ficelée, chargée d’un mystère haletant et envoûtant. Interrompre sa lecture, sortir du récit… impossible. Mais, alors, lorsqu’on atteint la dernière page, la phrase ultime, le point final… tout bascule. J’ai refermé ce roman en me retenant d’insulter Sarah Buschmann de tous les noms ! Comment peut-elle clôturer son récit d’une telle manière ? Elle a de la chance d’être en train d’écrire un deuxième tome, sinon je l’aurais tué ! Non mais ! (Trop de violence en moi xD). Je n’ai plus qu’une envie, là, actuellement : lire la suite.
Grosso modo, Sorcière de chair est un roman sombre, profondément addictif, au point de garder notre attention accrochée – que dis-je, scotchée ! – jusqu’à son dernier mot. L’écriture fluide permet une immersion totale dans l’histoire incroyable et cruelle d’Arabella. En plongeant dans ce livre, vous vous engagez à suivre des personnages brisés, au passé trouble, mais surtout, vous entrez dans un univers trash, dans tous les sens du terme. Gardez votre cœur accroché. Ne vous méprenez pas, il est si facile de perdre son âme, lorsque nous faisons face aux démons d’une antagoniste aussi explosive… Saurez-vous résister à l’appel du sang et de la vengeance ?
Sorcière de Chair
En savoir plus sur : https://livraisonslitteraires.wordpress.com/2018/12/06/sorciere-de-chair/
Sorcière de Chair
J’espère qu’il y a une suite, parce que l’histoire ne peux pas s’arrêter là.
J’ai vraiment aimer l’histoire de Arabella ou plutôt Sterenn, on veut savoir comment l’histoire va se dérouler. Au début, il y a des meurtres, donc il va y avoir une enquête, mais je ne pensais pas que cela partirais aussi loin. On découvre la véritable identité de Arabella et comment elle utilise ses pouvoirs, malgré tout cela est très complexe, car on rentre dans des donnés scientifiques ou médicales, car les sorcières contrôlent les personnes en diffusant des ondes aux niveaux du cerveau, je ne préfère décrire vous verrez par vous même mais malgré tout on n’arrive à suivre l’histoire, il y a vraiment du suspense jusqu’à la fin car on ne s’y attend pas du tout.
Je vous conseille cette lecture si vous aimez la magie, les enquêtes policières aussi. -
Sorcière de Chair
Un thriller de fantasy haletant…
Dans ce roman, nous suivons Arabella, un jeune lieutenant au passé tortueux qui doit enquêter sur une affaire de meurtres en série des plus sanguinolents, faisant penser à des sorcières de chair.
J’ai beaucoup aimé cette histoire ! On se retrouve dans un monde de fantasy où la sorcellerie a une place des plus effrayantes… On revisite totalement le pouvoir habituel attribué aux sorcières en l’expliquant par les neurosciences. J’ai adoré cette interprétation ! C’est juste et réaliste, ça m’a beaucoup parlé et ça n’est pas trop difficile à appréhender, même quand on n’a jamais fait de neurologie.
Les meurtres sont des plus horribles, mais cette horreur n’est pas gratuite. Elle se justifie largement par l’existence des sorcières de chair.
On va explorer plusieurs villes en Australie au gré de l’enquête et on va petit à petit en apprendre davantage sur le passé torturé du personnage principal. D’ailleurs, son passé est intimement lié aux faits présents, donc j’ai vraiment apprécié ces petits chapitres de flash-back.
L’histoire est vraiment originale, le rythme est haletant, sans longueurs, et le dénouement est vraiment surprenant. La fin est tout particulièrement impressionnante. En effet, on ne s’y attend vraiment pas, mais ça n’est pas pour ça que ça n’est pas une bonne fin en soi !
Sorcière de chair est un thriller percutant alliant horreur et explications rationnelles de la sorcellerie. J’ai trouvé l’histoire vraiment addictive et j’ai été très surprise par le dénouement, mais surtout par la fin du roman ! Si le synopsis vous attire alors foncez, je pense que vous ne serez pas déçu !
Sorcière de Chair
Si vous aimez les enquêtes policières à l'issue surprenante et si vous ne redoutez pas le côté trash, je vous invite grandement à découvrir Sarah Buschmann et sa Sorcière de Chair.
Sorcière de Chair
Arabella est troublée par ces découvertes macabres, frappée par leur ressemblance avec elle-même. Il se pourrait qu’un écho du passé jaillisse au moment le plus inattendu. C’est à corps perdu que la jeune femme va se lancer à la recherche du criminel, entrainant dans son sillage son équipier et d’autres visages de son présent… et ceux qui furent autrefois.
L’on peut dire que nous plongeons dans un univers extrêmement sombre, où le morbide côtoie le monde contemporain. Il est important que les âmes sensibles soient conscientes du contenu trash de ce récit qui flirte avec le macabre et le gore. Ce n’est pas gratuit pour autant ni un désir discutable de jouer avec l’horreur et l’estomac des lecteurs. Pas de Bisounours, de bonbons roses, ni de meurtres à peine effleurés dans les descriptions. Tout est décrit dans ses moindres détails, attisant l’imagination du lectorat, ses propres angoisses et martelant le mental pour le pousser dans ses retranchements. Si vous souhaitez un comparatif quant à la teneur de ces scènes, peut-être pourrions-nous évoquer American Horror Story (saison 6 « Roanoke », plus précisément.) — attention, la ressemblance soulignée s’arrête là et uniquement pour l’aspect « trash&glauque ».
Nous ne pouvons que féliciter l’autrice pour son imagination et cette sorcellerie qu’elle a créée de toutes pièces, l’adaptant à un monde contemporain. Sans dénaturer l’Australie (ou même les autres pays tels que nous les connaissons), elle a été capable de réinventer le contexte préétabli pour le plonger dans un mythe urbain, imaginatif et horrifique.
Forte d’une recherche appelant au respect et à des connaissances de l’ordre neurologique, médical, criminologique et psychologique, madame Buschmann crédibilise son texte et réussit à mêler le rationnel à l’aspect fantastique de la sorcellerie. Si certains passages nous font dresser les poils des bras par leurs précisions descriptives ou nous retournent le cerveau, aidés par un vocabulaire que nous ne maitrisons pas tous, issu des domaines cités plus haut, l’autrice sait nous garder avec elle en simplifiant par la suite ses explications et, donc, nous les rendre plus accessibles. En plus d’être ludiques malgré les circonstances dans lesquels nous trouvons ces termes, nous ne nous y perdons pas ni acquiesçons, l’œil dans le vide, comme devant un épisode de Docteur House.
C’est intelligent, créatif et glaçant.
[Pour lire toute la chronique :http://marmiteauxplumes.com/sorciere-de-chair-de-sarah-buschmann/]
Sorcière de Chair
A travers des crimes plus affreux les uns que les autres, et des flashbacks, on en découvre petit à petit plus sur la vie d'Arabella Malvo, sur ce qu'elle a traversé, affronté, et pas tout à fait surmonté. Et, si les scènes du crime nous laissent imaginer ce que pouvait être l'Australie avant l'enfermement des sorcières de chair, l'histoire d'Arabella nous plonge surtout dans ses propres terreurs, dans son esprit partagé entre l'angoisse et la soif de vengeance.
La plume de Sarah nous mène et nous maintient en haleine tout au long des pages, si bien qu'il est difficile de le reposer avant de savoir le fin mot de l'histoire. De nombreuses interrogations, hypothèses, m'ont traversé l'esprit, certaines justes, d'autres me jetant en bas de ma chaise (Dorian pourra témoigner du gros WHAT que j'ai poussé sur Messenger !). Sarah emboîte les pièces d'un puzzle sanglant et violent, chacune dessinant, soulignant plus encore, cette image macabre et fascinante tout à la fois. Que ce soit dans les descriptions très justement dosées, rendant le gore presque poétique, artistique, ou bien dans le fil des pensées torturées d'Arabella. Sa plume ne s'encombre pas de détails superflus et nourrit le rythme effréné avec une légèreté surprenante dans les horreurs s'enchaînant pour Arabella.
Et cette fin, juste comme je les aime. Celle qui nous laisse sur la sellette, comme un gymnaste en équilibre sur son fils à des mètres de hauteur, près à vaciller et à s'écraser. Même si une partie de moi a envie de savoir la suite, de savoir ce qu'il se cache derrière cette porte... mon petit côté masochiste se complait très bien sur le seuil. Pour les moins adeptes de ce genre de fin, toutes les questions ont leurs réponses, ne vous en faites pas !
Je conseille vivement ce roman aux adeptes des anti-héros — ou même plus que ça : des méchants, des personnages bien plus humains que ceux que l'on peut rencontrer dans les romans habituellement. Des personnages brisés et qui ne prennent pas forcément les bonnes décisions. A ceux qui n'ont pas peur du noir, des horreurs, ou qui aiment s'en effrayer.
Sorcière de Chair
L’ambiance du texte est sombre et oppressante. Si j’ai eu du mal avec le début que je trouvais très classique, j’ai finalement été happée dedans. Attention toutefois, il est réservé à un public averti non seulement pour sa violence physique mais aussi psychologique. Son ton ne conviendra pas aux âmes sensibles ni aux grands optimistes. Une aura de destruction, de cynisme et de pessimisme flotte sur ce texte et vous vous en doutez, j’ai adoré ça. Je l’ai déjà dit mais j’ai vraiment du mal à croire que c’est le premier roman de Sara Buschmann. Voilà une autrice prometteuse à suivre avec attention !
En bref, je recommande Sorcière de Chair à ceux qui ont envie d’un roman qui mêle l’enquête policière et l’ambiance oppressante d’une dark urban fantasy maîtrisée. Âmes sensibles s’abstenir car l’histoire d’Arabella n’est pas à mettre entre toutes les mains !
Sorcière de Chair
Christian Vilà : Splash !
Les histoires d'extraterrestres, ce n'est pas trop ma tasse de thé. Mais ici, ce n'est pas un problème, puisque la nouvelle ne s'arrête pas à ce postulat de base ! Descriptions crues, une bonne dose d'hémoglobine, de l'humour noir et une histoire plus complexe qu'il n'y paraît, forment une partie des ingrédients de cette nouvelle.
Adolf Marx : Épilogue du " Vivre ensemble "
J'ai enchaîné la lecture de cette nouvelle après celle de Lumpen, épilogue percutant de ce roman éprouvant. Même s'il est possible de saisir la violence, le cynisme du texte, je pense qu'avoir lu le livre de Janus auparavant est peut-être plus pertinent.
Francois Darnaudet : Femmes, plantes et autres machines cruelles
Condensé de textes courts, à tendance pornographique, qui m'ont surprise. Il y a une créativité dans ces textes, un vrai pouvoir imaginatif, auquel je ne me serais pas attendue. Le monde créé, étrange, un peu absurde, a quelque chose de très visuel, et transportant.
Brice Tarvel : Kotok
Ma nouvelle préférée dans ce recueil. C'est drôle, sordide, fort, et porté par un style irréprochable. J'ai passé un excellent moment. Voilà qui m'a donnée envie de découvrir Charogne Tango !
Cancereugène : Descente d'organes
Un récit un peu étrange, un peu hermétique, mais stylistiquement intéressant.
Julian C. Hellbroke : Junkfood rampage
Un récit post-apocalyptique savoureux. Rythme, ambiance, personnages déglingués… qu'est-ce qu'il manque ? Ah oui, des rats ! Beaucoup de rats ! Une nouvelle que j'ai adorée.
Romain D'Huissier : La veuve écarlate
Une ambiance soignée, sur fond oriental : dépaysant et agréable à lire.
Zaroff : Zomb's short
Des textes courts et percutants, comme sait bien les faire Zaroff. Variations intéressantes sur le thème du zombie, chaque nouvelle apporte un nouveau éclairage et on ne s'ennuie pas !
Sarah Buschmann : Tranche de nuit
Je ne vais pas m'appesantir sur cette nouvelle, étant l'auteure, mais plutôt faire un bref résumé : Alex, prostituée toxicomane, tombe sur un client malveillant. Elle va tout faire pour tenter de s'en sortir.
Gilles Bergal : Nouvelle vie
Une autre histoire sur les zombies, mais avec une nouvelle perspective. C'est une nouvelle agréable.
Robert Darvel : Killing Joe D'Amato
Fan fiction autour de 50 nuances de Grey, l'intrigue tourne autour du snuff, dans une ambiance relativement porno.
Patrice Lamare : Allegro ma non troppo
Représentation sanglante, devant une foule de monstres, où la violence devient chef d'oeuvre. L'ambiance est là mais il m'a manqué une intrigue.
Artikel Unbekannt vs Schweinhund : White trash
Huit textes courts qui permettent une immersion dans l'univers particulier de cet auteur. L'ambiance y est soignée, la prose est réfléchie, élaborée, et chaque texte est un morceau de quelque chose de singulier, de différent. Je n'ai pas tout saisi, mais j'ai été transportée. Même si mon affection revient toujours à l'excellent « Profondo Nero ».
Catherine Robert : Je suis méchante
Une nouvelle dérangeante, mais qui sait choper le lecteur (aux tripes sûrement, autre part peut-être aussi) pour ne plus le lâcher. J'ai vraiment beaucoup aimé. Même après… quasiment trois mois (j'ai vraiment tardé à écrire cette chronique), j'ai encore tout à fait l'image de cette petite fille, à la fois glaçante et touchante. J'ai certainement ressenti une certaine exultation devant ses forfaits, terribles mais pas injustifiés.
Guy Kermen : Gloriole au glory hole
Une nouvelle efficace et assez dérangeante, qui met indubitablement mal à l'aise.
Corvis : Une heure à tuer
Histoire classique mais efficace. Très vite, la compassion pour les horreurs que subit le personnage s'efface, pour laisser place à une certaine jubilation. J'ai bien aimé le déroulement, certes prévisible, mais implacable. Et j'ai toujours apprécié les vengeances sanglantes.
Kriss Vilà : Éventration d'une grenouille
Un autre récit assez fort, qui joue sur le plan social. C'est cynique et c'est noir. Ca fait mal, et c'est ça qui est bien.
Charles Nécrorian : Les immortels
Dans l'univers de la science-fiction, le récit de ce grand nom du gore se démarque quelque peu des autres textes, ce qui renforce la diversité de ce recueil.
Nelly Chadour : Sacré gril
Un récit extrêmement efficace et dépaysant. Très visuel, il nous fait voyager dans l'Antiquité, pour y suivre des personnages dégénérés. La chute est excellente, et conclut superbement un récit du même acabit.
Christophe Siébert : La vieille
Description froide et crue de la lente décomposition d'un corps, rappelant notre condition mortelle, et animale. C'est un peu effrayant. Et déprimant aussi.
Postface de Sandy Foulon
Condensé de chroniques intéressantes des douze premiers TRASH.
Je n'ai pas lu beaucoup de recueils de nouvelles pour l'instant. Néanmoins, de ma courte expérience, je peux dire que celui-ci est particulièrement bien équilibré, proposant un ensemble de nouvelles diversifiées et de qualité. Je suis vraiment fière d'en faire partie, plus encore maintenant que j'ai pu découvrir le niveau des textes qui le composent. Pour ceux qui suivent TRASH, pour ceux qui apprécient la littérature sanglante ou ceux qui veulent la découvrir, ce recueil en présente un échantillon, écoeurant parfois, affreux souvent, mais aussi tout à fait savoureux.
Dimension Trash
Je ne lis quasiment jamais de policier. Celui-ci m'a intrigué car il y avait ce mélange avec le fantastique.
Et j'ai été agréablement surprise.
On est plongé dans une chasse aux sorcières au plein milieu des étendues sauvages de l'Australie.
Ici les sorcières peuvent contrôler les gens en manipulant leur cerveau. J'ai trouvé ça vraiment bien développé. L'auteure nous explique bien le principe de manipulation des neurones ect.
L'enquête, entremêlée avec le passé de ... , est très bien menée. On suit, on s'interroge, on émet des hypothèses... J'avoue que j'avais un petit doute sur l'identité du tueur, mais les rebondissements autour sont vraiment bons.
Attention, il y a beaucoup de scènes gores, alors âmes sensibles, faites attention !
Les personnages sont intéressants à suivre. On s'attache à eux facilement. Sûrement car ils ne sont pas tout rose. Ils ont leur défauts, leur failles. Ce ne sont pas forcément des gentils, mais pas non plus des méchants. Ils ont leurs raisons pour chaque actes qu'ils font, qu'ils soient bons ou mauvais. Après j'avoue que parfois je n'ai pas trop compris toutes leurs réflexions et leurs actions. Surtout au sujet du tueur. C'était un peu trop exagéré. Mais bon, peut-être que si l'on était à leur place on comprendrait plus facilement.
Les personnages sont intéressants à suivre. On s'attache à eux facilement. Sûrement car ils ne sont pas tout rose. Ils ont leur défauts, leur failles. Ce ne sont pas forcément des gentils, mais pas non plus des méchants. Ils ont leurs raisons pour chaque actes qu'ils font, qu'ils soient bons ou mauvais. Après j'avoue que parfois je n'ai pas trop compris toutes leurs réflexions et leurs actions. Surtout au sujet du tueur. C'était un peu trop exagéré. Mais bon, peut-être que si l'on était à leur place on comprendrait plus facilement.
Le rythme et la plume de l'auteure ont fait que je ne me suis pas ennuyée une seule fois, j'avais même hâte de continuer chaque fois ma lecture.
En conclusion, j'ai vraiment aimé cette lecture qui m'a sortie de ma zone de confort. J'ai été happée dans cette enquête et j'ai vraiment hâte de lire la suite. Si vous aimez le fantastique et le policier, n'hésitez pas à plonger dans cette histoire. Mais attention, il faut avoir le cœur bien accroché !
Sorcière de Chair
La Folie et l'Absinthe (Anthologie)