Sébastien Vidal
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Note moyenne : 8/10Nombre d'évaluations : 12
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En voilà un polar original !
Déjà, le lieu; Haute-Corrèze. Ensuite les enquêteurs; ni détectives privés, ni policiers. Des gendarmes ! Eh bien on en apprend un rayon sur la vie de gendarmerie...
Meurtres en série, fusillade, élus ripoux, criminels de guerre... Heureusement le hasard des mutations a concentré de fortes têtes sur le plateau de Millevaches; foin des fonctionnaires obéissants ! Juge et gendarmes auront de l'ouvrage.
Revigorant.
Afficher en entierUn roman policier basé sur une histoire qui se déroule en Corrèze sur le plateau de Millevaches, et se raccroche à un passé en Serbie. Le récit démarre sur la découverte d'un cadavre et va remonter crescendo vers une énigme bien plus tortueuse qu'elle n'y parait, sous une tiédeur oppressante.
Il y a quelque chose dans ce roman qui dégage de la chaleur émotionnelle, je ne sais pas l'expliquer autrement. Tous les personnages ont quelque chose d'empathique, le groupe de gendarmes ainsi que le meurtrier. L'auteur a su aussi dégager une agréable image de cette région qu'il nous fait découvrir, de beaux paysages. Une réalité sur la misère rurale que je visualise bien dans le Périgord voisin du Limousin. Le quotidien des gendarmes et leur passion pour ce métier.
J'ai bien noté qu'il y aurait un autre roman en approche : "Carajuru", et bien je vais l'attendre avec impatience et je vous conseille de vous plonger dans cette première enquête. Je compte bien retrouver Sébastien, l'année prochaine, au Salon de Tulle, j'aurais bien des questions à lui poser…
Afficher en entierSur le plateau des Millevaches en Corrèze, des gendarmes enquêtent sur un assassinat qui ressemble à une exécution. Un groupe d’intervention est mis en place par le colonel Tognotti et le juge Laîné pour découvrir l’auteur de ce crime.
Malheureusement, je n’ai pas accroché au récit. J’ai trouvé le rythme lent, les personnages pas attachants et la fin ne m’a absolument pas plu. De plus, le langage scabreux des gendarmes m’a soûlé. Pourtant le quotidien de ces gendarmes est bien décrit. Nous n’avons pas affaire à de super héros. Ces gendarmes sont tous ceux que nous pouvons rencontrer dans nos vies. Enfin, j’ai trouvé dommage que l’auteur ne pousse pas plus loin le passé des frères Ivanovic et celui du tueur.
Afficher en entierNon, "Carajuru" n'est pas le nouveau juron de Prunelle. Non, il n'a pas remplacé son terrible "Rogntudju" par un autre. Carajuru, c'est juste le titre de ce roman policier.
Et si vous voulez savoir ce que ça veut dire, soit vous achetez le roman et vous le lisez, soit vous demandez à Google, cet ami qui ne vous veut pas que du bien.
Bal tragique à Artiges (petit bled paumé) : un mort. Une balle au milieu du front. Suicide or not suicide ?
C'est ce que vont devoir résoudre l'équipe de gendarmes de l'adjudant, non pas Ludovic Cruchot, mais Walter Brewski.
Alors pour commencer, je vais vous dire ce qui m'a plu dans ce policier : les allusions à la chose de mai 2005. Pas mai 69 ! Mai 2005… Et l'auteur nous donnera la version de tous les protagonistes : les deux gendarmes, le clodo, la femme aux gros nibards, le libraire et les deux… [No spolier]
J'ai apprécié aussi entrer dans le monde différent des gendarmes, ces militaires qui n'en sont pas vraiment. Ça me change des flics traditionnels. La brève incursion dans la Grande Muette m'a fait plaisir aussi. Même si elle est assez brève.
Walt Brewski est un gendarme qui m'a plu, il se fout de sa carrière, ne lèche pas les bottes des supérieurs, s'investit dans son job, n'est pas un crétin fini, déteste les arrivistes et les carriéristes, ça tombe bien, moi aussi !
Ce ne sera jamais mon flic préféré, mais je ne dirais pas non à boire un kawa en sa compagnie, ou à lire sa première enquête qui porte aussi un titre bizarre ressemblant à un cri d'Indien en train de charger la cavalerie de Custer.
Là où j'ai souri de toutes mes dents, c'est lorsque nos gendarmes boivent un café avec un vieux paysan et que celui-ci leur parle du piège que l'Europe a tendu aux agriculteurs. Moment de suprême plaisir car cet homme a résumé tout le bordel en peu de mots.
Bon, passons à ce qui m'a dérangé, ou du moins, ce dont on aurait pu se passer, ou ce qui aurait pu être moins présent dans le récit…
Tout d'abord, les nombreux rêves sexuels de Walt… Ok, il aime le sexe, y'a pas de honte à avoir, sa gonzesse est roulée comme une bimbo, elle aime ça aussi, ils baisent partout et plusieurs fois.
Je ne suis pas fleur bleue, ni prude, mais à un moment donné, toutes ces parties de jambes en l'air ou ces pensées grivoises qui le font bander, ça commençait à faire lourd dans les 313 pages du livre.
Puis ce qui m'a dérangé, ce sont les grandes envolées lyriques à certains moments. Je n'ai rien contre, mais ça surgissait de manière inattendue, et ça ne servait pas l'histoire, mais ceci n'est que mon petit avis.
Au final, j'ai tout de même avalé ce roman en deux jours. Une première partie le 1er janvier, après la réception, et le reste le lendemain, d'une seule traite, quasi.
Ce ne sera pas le policier de l'année 2018, l'intrigue est assez classique, tout en sortant des sentiers battus parce que le final m'a troué le c**.
Afficher en entierUne grosse berline ne s'arrête pas à un contrôle routier nocturne, les deux gendarmes prennent le véhicule en chasse et appellent pour recevoir du renfort d'une autre patrouille. Le véhicule de renfort tente d'arrêter le fuyard mais la grosse berline percute le véhicule de gendarmerie, il y a échange de coups de feu. Mais l'individu parvient à s'enfuir après avoir mis le feu à sa voiture.
A quelques kilomètres de là, le corps d'un homme tué de trois balles est retrouvé dans un hameau du plateau des Millevaches ; les deux affaires semblent liées.
L'enquête est bien ficelée, une scène de crime après l'autre les indices recueillis débouchent à chaque fois sur un nouvel élément qui permet de resserrer l'étau autour du meurtrier. Le lecteur suit pas à pas le travail des gendarmes qui est bien détaillé.
Par touches successives l'auteur nous décrit les paysages de cette région du Limousin. Il nous décrit aussi les difficultés des personnes démunies à vivre à la campagne par rapport à la ville où ils bénéficient de structures adaptées. On a également droit aux difficultés rencontrées par les gendarmes pour exercer leur métier, d'une part par manque de moyens, d'autre part par la spécificité de vivre en casernes qui les rend corvéables à merci et influe sur la vie familiale. Des descriptions qui occupent un peu trop de place, qui prennent le pas sur l'intrigue et créent des longueurs peu intéressantes.
De plus l'auteur nous gratifie d'une romance et de scène de sexe certes édulcorée mais qui n'ont rien à faire dans un roman policier.
Les personnages sont bien campés avec des caractères bien trempés, toutefois on est à certains moments du roman pas loin de la caricature.
En dehors des passages descriptifs le style de l'auteur est bien adapté à ce style de récit.
Au final le lecteur est plongé dans un polar avec de petites touches de roman noir rural de plutôt bonne facture.
Afficher en entierDécidément, j’apprécie de plus en plus la prose de Sébastien Vidal. Quel dommage que la trilogie Walt Brewski soit close avec cet "Akowapa". Le récit est savamment lardé de réflexions, d'informations variées (flore, gastronomie, fonctionnement des brigades...), de références (musicales, littéraires). Les descriptions sont vraiment plaisantes, l'odeur de l'humus vous monte presque au nez et les insectes bruissent à vos oreilles !
Heureusement, la postface nous annonce un roman noir à venir. Je vais compter les jours...
Afficher en entierOn parle de Sébastien Vidal ici :
2019-01-01T20:50:13+01:00
Dédicaces de Sébastien Vidal
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Editeurs
Editions Lucien Souny : 3 livres
Le mot et le reste : 3 livres
La Plume noire : 1 livre
Geste éditions : 1 livre
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