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La cloche de détresse
La cloche de détresse
Sylvia Plath n’a pas simplement écrit un roman autobiographique, elle a écrit une œuvre d’art, un livre qui explique très bien et mieux que la plupart des bouquins sur la dépression, comment un humain peut se sentir dans ces conditions. Le livre se déroule dans l’Amérique des années 50, mais il pourrait tout aussi bien de dérouler de nos jours que peu d’événements changeraient. La plume de Plath est
La fin est brusque, mais je ne m’attendais pas à autre chose, face à la brutalité de la vie et des envies de notre protagoniste d’en finir. Le début est joyeux et drôle tandis que peu à peu ça devient sombre et morbide, pourtant elle garde souvent cette pulsion de vie malgré ses tentatives de suicides, elle vit. Il y aurait tant à dire sur ce roman mais je préfère la vision personnelle que j’ai, ma lecture de l’œuvre mise en relation avec mon vécu.
La cloche de détresse
J'en trouve certains vraiment très beaux, parfois morbides quand on sait qu'ils ont été écrit 5/6 jours avant son suicide. C'est poétiquement cruel la façon dont on se dit qu'il y avait des signes avant-coureurs...
Ariel
Ariel
The Bell Jar est une histoire assez spéciale. On va suivre la descente aux enfers d'Esther, devenue patiente dans un hôpital psychiatrique après de nombreuses tentatives de suicide. C'est juste saisissant de réalisme, on suit son adolescence, son enfance, ses amours, sa vie new yorkaise. Ce n'est pas un livre joyeux car il raconte aussi la façon abjecte dont Esther a été traité avec les chocs, les rechutes...
La cloche de détresse
La cloche de détresse
La cloche de détresse
D’entrée de jeu, on se glisse dans la tête d’Esther. On y découvre ses pensées, d’abord détachées, maussades, puis de plus en plus moroses. Insidieusement, la dépression s'installe et un profond mal-être prend racine en elle.
J’avais imaginé une lecture bien plus sombre au vu des thèmes abordés, mais de manière assez surprenante, la distance que met l’auteure entre les pensées d’Esther et ses actes apporte presque une certaine… ironie ? Sans pour autant atténuer la gravité ou l’aspect poignant de certaines scènes.
L’écriture, fluide et expressive, sonne avec tellement de justesse. Son talent de poétesse transparait vraiment ici. J’ai été surprise de voir la facilité avec laquelle elle retransmettait ses sentiments, mais aussi sa faculté à dépeindre la psyché de son personnage.
En bref, un livre poignant porté par une plume poétique, sincère et tellement parlante. J’ai été épatée par la justesse avec laquelle Sylvia Plath dépeignait la dépression, tout en gardant un aspect réel et une touche de poésie.
La cloche de détresse
La cloche de détresse
La lecture était addictive et me tenait en haleine, et j’ai adoré le style d’écriture – simple et fluide avec une intersection de la chronologie des événements totalement compréhensible qui rajoute un autre niveau à l’écriture, à l’histoire et à la façon de lire son autobiographie (ou semi-autobiographie).
J’ai été surprise que le livre ne soit pas si long que ça, ça a été une lecture vraiment rapide, fluide et simple pour moi - je l’ai lu en VO et le niveau de langue est facile et très compréhensible (à part le nom des différents vêtements d’époque que l’on a plus et qu’il faut googler).
Plath se concentre surtout sur sa condition mentale mais traite aussi tout du long de la condition de la femme à l’époque, des difficultés, des doubles-standard, des attentes de la société.
On peut être surpris pas certains éléments de langage utilisés par les USA des années 50, mais elle capture bien la société de l’époque à travers ses personnages, ses dialogues, et la façon dont on voyait et traitait les personnes dépressives ou internées.
Un classique à lire.
La cloche de détresse
La cloche de détresse
Elle décrit ici ce qu'elle vit de la dépression, de sa vision du monde et notamment de la société du milieu du XXème siècle. Je le recommande et plus particulièrement aux personnes entourées de proches bipolaires ou maniaco dépressifs afin de tenter de comprendre cette maladie.
La cloche de détresse
La cloche de détresse
Je ne m’attendait pas à cette fin mais elle n’est pas mauvaise et va bien avec le livre !
La cloche de détresse