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Merci. Je suivrai peut-être votre conseil. Vous m’avez bien aidée. Si je descends en Floride, je passerai vous voir. — Je ne pense pas que vous jouiez au bridge, ma chère, n’est-ce pas ? Depuis six mois, nous en sommes réduites à jouer à la bataille et Ida tire une tête pas possible. Mme Wink et moi ne supporterons pas cette situation longtemps encore
Afficher en entierC’est-à-dire que je ne l’ai pas vue. Vous savez, je passe mon temps à aller et venir dans cet immeuble et autour et je ne l’ai pas croisée une seule fois. Son amie, cette Pat, est ici, mais Mme Boldt est partie ailleurs d’après ce qu’on m’a dit. Peut-être pourra-t-elle vous dire où elle est. Je viens juste de la voir en train de pendre des serviettes de bain sur la rambarde, ce qui est interdit. Les balcons ne sont pas des sèche-linge, je le lui ai dit. Ça ne lui a pas plu du tout
Afficher en entierAvant de retourner à mon bureau, je m’arrête à la bibliothèque municipale pour consulter l’annuaire de Boca Raton. L’adresse d’Elaine Boldt que m’a donnée Beverly Danziger correspond, le numéro de téléphone également. Je note les noms de plusieurs locataires des appartements voisins, avec leur numéro de téléphone. Apparemment, il s’agit d’une résidence comportant plusieurs immeubles, ainsi qu’un bureau de vente, des courts de tennis, un club de remise en forme, et diverses autres activités de loisirs. Je relève le maximum de renseignements : ça m’évitera toujours un deuxième voyage
Afficher en entierNon, mais j’ignore qui elle fréquente en Floride. Cela aurait pu être n’importe qui. Je n’ai pas noté son nom et même si vous le mentionniez maintenant devant moi je ne m’en souviendrais pas. — Et son courrier ? Les factures continuent d’arriver ? Tillie a un vague haussement d’épaules. — Ça en a l’air, oui. Je n’y ai pas fait très attention. Je me contentais de faire suivre ce qui arrivait. Il me reste quelques lettres que j’étais sur le point de réexpédier. Vous voulez les voir
Afficher en entierUne fois par semaine environ, oui. Ça dépend de la quantité. Et tous les quinze jours elle m’envoie un petit mot. Une carte postale, vous voyez, juste pour dire bonjour, quel temps il fait et si elle a besoin que je fasse venir quelqu’un pour nettoyer les rideaux ou des choses comme ça. Cette année, elle m’a écrit vers le 1er mars et depuis plus un mot. Vous savez, ça ne lui ressemble pas du tout. — Est-ce que par hasard vous auriez gardé les cartes postales ? — Non, je les ai jetées, comme je le fais toujours. Je ne suis pas du genre à entasser et si vous voulez mon avis, il y a bien trop de paperasserie qui s’accumule de par le monde. Je les ai lues puis jetées sans plus y penser
Afficher en entierMadame. Elle est veuve, bien qu’elle n’ait que quarante-trois ans. Son mari possédait une chaîne d’usines dans le Sud. D’après ce que j’ai compris, il est mort subitement d’une crise cardiaque il y a trois ans en lui laissant un joli paquet de dollars. C’est à ce moment-là qu’elle a acheté cet appartement. Tenez, asseyez-vous, si vous voulez
Afficher en entierTillie Ahlberg a laissé entrebâillée sa porte d’entrée pendant qu’elle prend une veste légère, son sac et un caddie posé contre la table du hall. Je frappe un petit coup au battant et elle apparaît sur ma gauche
Afficher en entierJe traverse l’allée et me retrouve dans un hall aux parois de verre, avec des boîtes aux lettres et un interphone sur la droite. A gauche, à travers d’autres portes de verre apparemment fermées à clé, j’aperçois deux ascenseurs et une sortie donnant sur l’escalier de secours. D’immenses plantes vertes dans leurs jardinières jalonnent très joliment l’entrée. Droit devant moi, une porte donnant sur un patio et qui me permet de distinguer une piscine bordée de transatlantiques jaune vif. Je jette un coup d’œil à la liste des locataires. Vingt-quatre appartements en tout. La gérante, Tillie Ahlberg, occupe le numéro 1. Une « E. Boldt » figure en face du numéro 9. J’en déduis qu’il s’agit du deuxième étage
Afficher en entierLe quartier où vit Elaine Boldt se compose de bungalows assez modestes, style 1930, et de quelques immeubles. Jusque récemment, les petits cottages à charpente de bois et en stuc dominaient, mais peu à peu ils cèdent la place à des locaux commerciaux. S’y installent des chiropracteurs et des dentistes qui vous proposent une quasi-anesthésie pour vous détartrer les dents. POSE DE DENTIER EN UNE JOURNÉE – CRÉDIT ACCEPTÉ. Inquiétant, non ? Qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire à ceux qui sautent une traite pour le paiement des dents du haut
Afficher en entierElaine et moi n’étions pas dans les meilleurs termes, dit-elle doucereusement. J’estime avoir déjà consacré suffisamment de temps à cette histoire mais j’ai promis à M. Wender de retrouver ma sœur pour que la succession puisse être réglée. Les autres héritiers font pression sur lui, et lui sur moi. Si vous voulez, je vous verse une avance
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