Anthony Jean

Mouais... voilà ce qu’il ressort pour ma part de cet ouvrage.

J’ai passé un agréable moment de lecture, mais ce n’est pas un scénario qui restera à jamais gravé dans ma mémoire.

L’histoire pour moi n’est que trop remplie d’événements du passé de Conan le Cimmérien, sans contrebalancer pour autant avec l’histoire en cours. On comprend vaguement que Conan se trouve chez les Pictes et que ceux-ci désirent récupérer leurs terres en tuant tout ceux qui se dresseraient sur leur passage !

Au-delà de ça... ben rien, il y a des colons, il y a des indigènes et tout ce beau monde se « fout littéralement sur là gueule » (si je puis me permettre). J’ai trouvé dommage que parmi cette barbarie, le scénariste n’ai pas rajouté un personnage annexe permettant au lecteur de rentrer dans l’histoire et non pas d’en être le spectateur.

Spoiler(cliquez pour révéler)Même s’il y a Balthus, il ne m’a pas permise de m’immerger plus que ça, étant donné qu’il est « soldat » et que du coup, il se bat (logique).

En dehors de l’histoire, les dessins sont justes sublimes, un vrai régal pour les yeux. Que ce soit la colorisation, comme l’encrage, les pictes sont savamment représentés, les forêts denses, Conan imposant et mystérieux. Et la version noir et blanc de cet album est somptueux.

Malgré mon avis mitigé, à tous les fans de barbarie, sachez que cet album existe et qu’il est fait pour vous !

Loin d'avoir été emballée par cette histoire (comme les deux tomes précédents, en fait), je suis tout de même une fan inconditionnelle des illustrations que j'ai pu voir dans l'édition noir & blanc. Une pure merveille, juré.

Une Bd qu'on m'a offerte et que j'ai beaucoup aimé. L'histoire est un peu sombre et pas mal complexe. On est un peu dans le flou et je n'ai pas compris où tout ça allait nous mener. Mais j'ai bien aimé !

J'ai vraiment été étonnée par l'originalité de cette BD! Elle est quand même assez riche et assez complexe. Mais l'intrigue est super, et heureusement qu'on m'avait offert les 4 tomes d'un coup que j'ai pu lire d'une traite!

Enfin j'ai commencé à y voir un peu plus clair avec ce tome ! Je pense qu'il ne faut pas laisser passer plusieurs semaines ou mois entre la lecture des tomes parce que l'histoire est vraiment compliquée, il est important de ne pas perdre le fil pour tout comprendre. Mais j'étais à fond dans l'histoire et j'ai lu les 4 tomes d'affilée. Et puis franchement, c'est hyper original et ça change de tout ce que j'avais lu comme BD avant.

J'ai adoré les révélations et la conclusion de l'histoire ! J'ai relu tous les quatre tomes pas longtemps après ma première lecture, j'avais peur d'être passé à côté de petits détails et j'avais raison. C'est dû à la complexité et à l'originalité de l'histoire: il faut suivre quand même ! Mais c'était génial ! Une super histoire fantastique, hyper originale, du jamais vu pour moi. Bref, c'était trop bien!

C'est une belle et ambitieuse idée que de retracer en BD la Commune de Paris. C'est original de se focaliser sur des personnages féminins uniquement. C'est audacieux de ne pas avoir commencé par la plus célèbre d'entre elles (je pense bien entendu à Louise Michel - mais j'espère tout de même qu'un tome lui sera consacré).

L'ensemble à des qualités indéniables. J'ai trouvé ça très instructif et les vues du Paris de cette époque sont vraiment belles. J'ai cependant été moins séduite par les visuels des personnages, notamment par les expressions des visages, que j'ai trouvé souvent caricaturales.

J'avoue également que la construction de l'intrigue ne m'a pas totalement convaincue. D'une part, j'ai trouvé l'histoire beaucoup trop résumée, on passe bien trop rapidement sur presque tout, empêchant l'émotion et l'empathie de se faire. D'autre part, j'ai trouvé que le résumé de quatrième de couverture était un peu trompeur. On joue à fond sur le côté féministe du personnage, ce qui est très accrocheur, car ça correspond totalement à l'air du temps et au projet qui ne met en avant que des héroïnes. Sauf que les idées d'Elisabeth Dmitrieff ne sont finalement que très peu traitées et développées dans les faits.

Je pense cela dit quand même m'aventurer sur le tome suivant, car le projet d'ensemble me plait beaucoup, et il serait dommage de passer à côté seulement parce que le tome 1 ne m'a pas totalement séduite.

Un peu moins emballée que pour le premier volume, même si ça reste une très belle découverte !

Le changement d'illustrateur explique peut-être cela : je m'étais vraiment attachée au trait rond de Lucy Mazel et j'aime moins celui d'Anthony Jean que je trouve trop "dur". Malgré ça, j'ai apprécié découvrir une autre figure féminine importante de la commune, même si (petit reproche) on a du mal à démêler le vrai du faux dans le scénario.

Je suis très mitigée par la lecture de cette BD, c'est un univers très spécifique. L'intrigue  est très intéressante dans le sens où elle retranscrit une vérité historique à laquel on a ajouté une dose de fantastique et d'horreur. C'est très intéressant de découvrir le fonctionnement de la médecine de l'époque moderne, d'en découvrir également les auteures. Chose dont on nous parle très peu au final en étude ou même en général. Bien que les techniques furent étrange et parfois inutiles, elles ont permis de grandes avancés dans le domaine des sciences et sociales. J'apprécie l'index historique à la fin. Cependant, j'ai eu du mal à me plongée dans l'histoire, c'était de prime abord un langage de chartier et bien cru, entre insultes et proverbes vaseux, un lot de mots qui ne sont points jolies. Difficile également de s'attacher aux personnages, qui ne nous sont au final peu présenté. Et encore plus complexe comprendre l'histoire et voir ou veux en venir l'auteur avec sa légende ajouter à l'histoire, je ne comprend d'ailleur pas le titre et le rapport. Les dessins sont très beau en revanche mais aussi très gore : du sang, des entrailles, des corps mutilités, des corps sans chair, des squelettes ou tas de muscle...

Sans compter le fait que l'on servent d'humain pour crée des monstres volants ou capable de cracher du feu ...

Quand le fantastique rejoint l’Histoire cela donne « La Licorne ».

Ambroise Paré, Michel de Nostre-Dame, Andrea Vésale, Paracelse. Bienvenue au XVIe siècle en pleine renaissance. Les six teintures de « La Dame à la licorne » comme fil rouge d’une intrigue qui nous porte au cœur de la France et de l’Italie.

L’humanité est en danger et ce groupe totalement abracadabrant et des créatures d’un autre temps s’unissent. Une aventure haletante et hors du commun rythmée par de nombreux rebondissements qui n’en finissent jamais.

J’ai beaucoup apprécié l’aspect historique et surtout ce côté découverte de l’anatomie humaine et autres sciences qui finalement ancrent l’histoire dans cette réalité que nous connaissons plus au moins. L’aspect fantastique fait écho aux créatures mythologiques mais ne ressemblent absolument pas à ce que nous savons. Liberté assumée des auteurs et qui finalement donne une histoire originale et surtout très atypique. Du côté des illustrations (aquarelles) on navigue essentiellement sur des couleurs sombres (marron, bleu). C’est un régal de s’attarder sur les détails et ils sont nombreux.

Cette saga s’inscrit dans la lignée du « Da Vinci Code » (désolée je n’ai que ça comme référence) : un méga complot de l’Eglise, des personnages historiques charismatiques et désacralisés, un aspect fantastique inattendu et de nombreux rebondissements.

Alors oui c’est une bande dessinée qui date mais vraiment si vous avez l’occasion de l’avoir entre les mains, vous ne serez pas déçus.