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— Si elles racontent à Petra que tu les as baisées toutes les deux, elle va partir sur le sentier de la guerre.

— Je n'ai baisé ni l'une ni l'autre, comme tu dis, répondit Luc, écarlate.

— Pas dans ce sens-là, voyons. Trahies, disons.

— Fiche-moi la paix.

Les doigts de Luc serrèrent le verre à le briser.

— Ah oui ? Alors comment appelles-tu ça ?

— Une erreur.

Luc retourna à la cuisine, Richard sur ses talons, et vida la bouteille dans son verre.

— Merci pour mon petit déjeuner, siffla Richard en s'adossant au plan de travail. Je ne t'ai jamais vu dans cet état, Luc. Quant à ton absence de diplomatie vis-à-vis des jumelles, elle te ressemble si peu qu'elle a fini par en émouvoir certains. Que se passe-t-il ?

Il eut un rire bref.

— Par la déesse ! Ne me dis pas que cela t'affecte vraiment !

Les traits de Luc se durcirent.

— Et c'est toi qui me tiens ce genre de propos ! Toi qui soupirais jour et nuit après Cerise ! Tout le village était au courant. Quelle bonne farce. Dommage, elle n'avait rien à faire d'un gamin comme toi.

Richard sentit la colère se ranimer dans son cœur et s'efforça de la noyer. Sa gorge lui faisait mal. Salaud de Luc, qui venait de finir sa dernière bouteille !

— Qu'est-ce qui te fait croire ça ? demanda-t-il d'une voix presque aimable. Quoi qu'il en soit, disons que ma technique s'est considérablement améliorée, ces deux cents dernières années. De même que mon taux de réussite. Et comme les jumelles t'ont montré la porte, que dirais-tu si je tentais ma chance ? Avec Clio, par exemple ?

— Bon courage, fit Luc, amer, en examinant son verre vide. C'est une sacrée gaillarde.

Richard ne quittait plus Luc du regard.

— Ou Thais ?

Luc se redressa, à la grande surprise de Richard, qui n'en montra pourtant rien. Il avait vu Luc dans tous les états possibles et imaginables, de la débauche la plus effrénée aux remords les plus cruels. Mais c'était la première fois qu'il lisait dans ses yeux une pareille colère - assassine, glaciale, étrangement calme.

— Essaie un peu, articula Luc, et je t'arracherai le cœur.

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- Le houx.

Clio leva les yeux au ciel, le front plissé.

- Le nom générique du houx en latin est llex. Il faut le retenir, parce que c'est le nom scientifique et que tout le monde le comprend, quelle que soit sa langue. ça te permet d'être plus précise. Mais le houx que nous avons dans le jardin a aussi ce qu'on appelle un vrai nom, qui sert dans un certain nombre de sortilèges. Le vrai nom de cette espèce spécifique, c'est Bestgriel. D'accord ? Le houx est considéré comme une plante masculine. Ce qui ne correspond pas à son sexe (il en a bel et bien un, mais ce n'est pas la question) mais à ses propriétés, qui relèvent du spectre masculin. Le houx a pour élément associé le feu - notre élément, souviens-toi. Ce qui peut en faire une plante plus efficace ou plus appropriée aux sortilèges que nous lançons. La planète associée au houx est Mars : de même, certains charmes qui utilisent le houx prendront en compte l'orbite de la planète rouge ou ses propriétés. Mais le houx est avant tout une plante protectrice. Et qui porte chance. A Soliver, nous décorons la maison de branches de houx pour attirer la bonne fortune dans l'année qui suit.

Jusque-là, ce que je savais du houx se résumait à deux mots : ça pique.

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En attendant, toutes mes affaires se trouvaient chez Axelle, dans le Vieux Carré, le quartier français.

En ce matin de septembre, la température frôlait déjà les trente degrés. Je parcourus des rues étroites et presque silencieuses. Comme le quartier français était joli à ces heures où il semblait désert ! Plus tard dans la journée, la foule s'installait, les rues sentaient la bière et la crème solaire.

Le sortilège qu'avait invoqué Clio continuait de me faire trembler. Tout de même, j'avais fait un bond de trois mètres dans l'atelier ! Et tout cela par magie. C'était difficile à croire. Sauf que... la bosse sur mon crâne en était bien la preuve. Clio allait se pencher sur la question, m'avait-elle promis. Mais si c'était la première fois qu'elle entendait parler d'un phénomène de ce genre...

J'ouvris avec ma clef la grille de fer forgé qui menait dans la cour intérieure de la maison d'Axelle. L'étroit passage était humide et froid ; j'entendais à peine le bruit de mes pas foulant les pierres séculaires, usées par des siècles de fidèle présence. La petite cour elle-même était un véritable éden : les oiseaux gazouillaient dans les arbres tropicaux qui encerclaient la minuscule piscine.

Même si j'étais encore ébranlée par les aventures de la nuit, je sentais en moi une force, une assurance, une intégrité nouvelle. J'ouvris la porte de l'appartement d'Axelle. L'odeur du tabac vint, comme toujours, me chatouiller les narines. L'entrée était fraîche et sombre. Alors que j'allais refermer, Minou, le chat d'Axelle, se faufila entre mes jambes pour réintégrer le domicile de sa maîtresse.

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Clio

— Tiens.

Je passai le paquet de biscuits à Thais.

— Tu devrais en écraser un ou deux sur le dessus. C'est délicieux.

Thais s'empara de quelques gâteaux secs qu'elle réduisit en miettes pour les étaler sur sa glace, avant de tester le résultat.

— Hmm, effectivement.

Nous poursuivîmes l'exercice « tout-va-bien, on-mange-des-glaces » pendant deux minutes. Et puis, simultanément, nous posâmes nos cuillères et nous regardâmes dans le blanc des yeux.

— Immortels, dit Thais.

— Ouais. S'ils ne nous racontent pas d'histoires.

Une idée me traversa l'esprit. Je montai quatre à quatre dans ma chambre pour aller chercher un vieil album photos que j'ouvris sur la table de la cuisine. Thais et moi examinâmes mes photos d'enfance, de ma naissance à mes trois ans environ. J'avais été un ravissant bébé.

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