Extraits

"Tu es ma seule lumière dans tout cet univers, donc déconne pas."

Cette femme représente mon seul oxygène, et qu’elle me prive de ça, je le ressens presque comme de la torture. Presque comme un supplice. Mais qui suis-je pour la forcer, si rien chez moi ne lui plaît ? Et qu’est-ce que ça me tue, pourtant. Ça me tue de ne pas être assez bien pour elle.

Pleurer, ça n’a rien à voir avec la faiblesse, au contraire. C’est avoir trop d’émotions, trop de doutes, trop de douleurs parce qu’on encaisse sans arrêt. C’est avoir été fort trop longtemps, si longtemps que ça doit bien déborder d’une façon ou d’une autre.

Dans ses yeux, je vois un « c’est juste un taulard » qui me donne envie de vomir. Moi, je vois un homme qui a commis une erreur. Qu’il la regrette ou non n’est pas mon problème. Si je commence à les traiter comme des animaux, comme des souffre-douleurs, comme ils ont traité leurs victimes, ne suis-je pas un peu comme eux, au fond ?

Le sang, ça ne compte pas, quand il s’agit d’amour. On peut aimer des étrangers bien plus que sa propre famille. C’est ce qu’il y a de plus beau, dans l’amour. Il n’est pas forcé par un lien, un ADN débile.