Commentaire de Rayathea

Julia Quinn a un don pour écrire des romances historique drôles, légères, et sans en faire trop. On ne tombe pas dans le ridicule avec cette auteur, c'est toujours élégant et rigolo. Et tout cela serait impossible sans ses personnages dignes des plus grands acteurs comiques. Et encore une fois, je suis tombée sous le charme.

L’héroïne, Annabel, est une fille de campagne, ainée d'une famille très nombreuse, c'est à elle de sauver ses frères et sœurs en se mariant, pour pouvoir subvenir à leurs besoins. Elle est gironde, les hanches larges, la poitrine opulente : un vrai fantasme pour les hommes. C'est donc tout normal que le vieux comte de Newbury s'intéresse à elle : à plus de 70 ans il souhaite désespérément un fils car il est bien décidé à ne pas laisser son neveu hériter du titre.

Sebastian Grey, le neveu du comte de Newbury, occupe une place étrange : héritier sans l'être vraiment. Si son oncle meurt sans enfants, il hérite de tout. Sinon, il ne sera qu'un gentleman désargenté de plus.

Voilà donc deux personnes désespérées à leur manière, elle déchirée entre son coeur et son devoir, lui torturé par son passé de soldat, qui n'auraient jamais dû se rencontrer, et encore moins se séduire. Mais cette rencontre est magique, hors du temps, tout comme leur histoire d'amour. Pour clore l'histoire on termine par un final digne des plus grandes pièces de théâtre, avec enchainements de plusieurs quiproquos permettant la résolution finale de l'intrigue.