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Liste des extraits

Extrait ajouté par Gollum 2023-10-16T06:44:18+02:00

"Parce qu'il manquait un clou, le fer fut perdu.

Parce qu'il manquait un fer, le cheval fut perdu.

Parce qu'il manquait un cheval, le cavalier fut perdu.

Parce qu'il manquait un cavalier, le royaume fut perdu."

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Extrait ajouté par Elo971 2019-08-06T20:50:33+02:00

[...]

Le taureau mugit.

- Arrête ! Tu vas t'amocher ! criait le fermier, qui s'était décidé à bouger. T'es pas de taille contre un char ! Arrête !

Mais le taureau n'écoutait pas. Il baissa la tête et chargea, ses cornes pointées comme des baïonnettes, ses sabots labourant le champ, droit sur le tank. Ses cornes s'y enfoncèrent complètement.

Après un nouvel instant de suspense interminable, une plainte aiguë retentit, qui ressemblait à une sirène annonçant un raid aérien.

- Y m'l'ont tué, beugla le fermier, qui traversait le pâturage à toutes jambes. Sales petits bât...

Il s'interrompit, bouche bée.

La gueule du taureau était ouverte, elle aussi. La bête demeura immobile quelques secondes de plus, ses cornes fichées dans le char, puis elle se dégagea d'un pas ombrageux en arrière. Le char se rida et se ratatina en une masse informe de caoutchouc gris-vert. La plainte stridente se mua en une lamentation sifflante qui s'éteignit enfin. Un nouveau silence lui succéda, qui n'en finissait pas.

- Crénom d'un chien ! souffla le fermier doucement.

On aurait dit que le taureau voulait prononcer les mêmes mots. il fixait d'un œil sidéré le tank effondré.

- Crénom d'un chien ! répéta le fermier, comme s'il se parlait à lui-même. Pas étonnant qu'les panzers ont mis la pâtée à nos gars, en France.

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Extrait ajouté par Elo971 2019-08-06T20:40:55+02:00

[...] Cess connecta la pompe et entreprit de gonfler le tank.

- Tu es sûr qu'il est dans le bon sens ? demanda Ernest. Il devrait pointer vers le bosquet.

Cess braqua sur l'engin le faisceau à demi voilé de sa torche.

- C'est juste. Il est à l'envers. Aide-moi à le retourner.

A force de pousser, soulever, tirer, l'énorme masse finit par pivoter.

- Maintenant, espérons qu'il n'est pas sens dessus dessous, dit Cess. Ils devraient mentionner "Haut" sur le sommet mais, du coup, les Allemands concevraient un doute, j'imagine...

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Extrait ajouté par Elo971 2019-08-06T20:37:09+02:00

- Vous êtes plus courageux que moi, mon révérend. Rien ne pourrait me convaincre de remonter dans votre Austin avec Una.

- J'ai prévu d'enlever d'abord la tête d'allumage, murmura-t-il.

Vous allez me manquer !

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Extrait ajouté par Pegh 2019-01-24T19:30:37+01:00

C'était ici que Michael Davies aurait dû se rendre s'il voulait observer des héros, pas à Dunkerque, pensait Polly en les regardant partir. Elle venait d'en voir en pleine action. Et il ne s'agissait pas seulement des jeunes femmes et de leur volonté de courir les rues en plein milieu d'un raid. Combien de courage avait-il fallu au pasteur pour qu'il traverse la cave et ouvre cette porte, en imaginant qu'il pouvait s'agir des Allemands ? Ou pour tous ceux qui s'asseyaient ici nuit après nuit, dans l'attente d'une invasion imminente ou d'une frappe directe, sans savoir s'ils survivraient à la fin de l'alerte ?

Ne pas savoir. C'est la seule chose que les historiens ne comprendraient jamais. Ils pouvaient observer les gens de la période, vivre avec eux, tenter de se mettre à leur place, mais ils ne ressentiraient jamais ce qu'ils éprouvaient.

Parce que je sais ce qui va se produire. Hitler n'a pas envahi l'Angleterre, il n'a pas utilisé les gaz toxiques ni détruit Saint-Paul. Ni Londres. Ni le monde. Je sais qu'il a perdu la guerre.

Mais eux ne le savaient pas. Ils avaient traversé le Blitz, le jour J, les V1 et V2 sans la moindre garantie d'un happy end.

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Extrait ajouté par petitspock 2018-11-12T21:28:52+01:00

— Un peu à gauche. Bien. Maintenant, tenez la position.

De retour à la console, Badri frappa une série de touches, et les draperies du filet commencèrent à s’abaisser autour de l’historien.

— J’ai besoin que vous notiez l’importance du décalage temporel sur ce transfert.

— Du 10 octobre 1940 au 18 décembre, disait Linna au téléphone.

— Pourquoi ? demanda Phipps. Vous ne vous attendez pas à plus de décalage que d’habitude, hein ?

— Ne bougez plus, lui enjoignit Badri.

— Il ne devrait y avoir aucun décalage. Je ne m’approche pas de…

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T22:22:13+01:00

Quand Michael revint de Garde-robe, Charles se trouvait dans leur appartement.

— Que fais-tu là, Davies ? demanda-t-il.

Il s’arrêta en plein milieu de ce qui ressemblait à un mouvement d’autodéfense, sa main droite raidie devant lui, la gauche protégeant son estomac.

— Je croyais que tu partais cet après-midi.

— Non, répondit Michael d’un ton dégoûté. (Il drapa sa tenue blanche sur une chaise.) Mon transfert a été reporté à vendredi, ce qu’ils auraient pu m’apprendre avant que j’aille me faire implanter mon accent américain. Ça m’aurait évité d’arpenter Oxford pendant quatre jours en ayant l’air d’un parfait imbécile.

— Tu ressembles toujours à un idiot, Michael, se moqua Charles, tout sourires. Ou devrais-je t’appeler par ton pseudo de couverture, de façon que tu puisses t’y habituer ? Qu’est-ce que c’est, au fait ? Chuck ? Bob ?

Michael lui tendit ses plaques d’identification.

— Lieutenant Mike Davis, lut Charles.

— Ouais. Je prends des patronymes aussi proches du mien que possible depuis que les segments de cette mission sont si courts. Quel est ton nom pour Singapour ?

— Oswald Beddington-Hythe.

Pas étonnant qu’il s’entraîne à l’autodéfense, conclut Michael tandis qu’il posait sur le lit les chaussures que Garde-robe lui avait fournies.

— Quand pars-tu, Oswald ?

— Lundi. Pourquoi ton saut a-t-il été reporté ?

— Je ne sais pas. Le labo a du retard.

Charles hocha la tête.

— Linna dit qu’ils sont tout simplement submergés, là. Dix transferts et récupérations par jour. Si tu veux mon avis, il y a beaucoup d’historiens au départ. On va se crasher les uns sur les autres, bientôt. J’espère qu’ils reporteront mon saut. Il me reste des masses de choses à apprendre. Tu ne connaîtrais pas quelque chose sur la chasse au renard, par hasard ?

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T22:21:43+01:00

Eileen l’avait appris, lady Caroline ne s’était préoccupée que deux fois en tout et pour tout des vingt-deux enfants évacués de Londres, la première quand ils étaient arrivés – à ce que prétendait Mme Bascombe, elle avait l’intention de s’assurer qu’elle n’en aurait que de « gentils » et s’était débrouillée pour se rendre au presbytère et les choisir elle-même comme des gâteaux –, la seconde quand un journaliste du Daily Herald lui avait rendu visite pour un article sur les « sacrifices de la noblesse en temps de guerre ». Le reste du temps, les soins de la dame se bornaient à donner des ordres à ses domestiques et à se plaindre du bruit excessif produit par les enfants, de leur usage exagéré de l’eau chaude, et de leur terrible propension à érafler ses planchers cirés.

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T22:21:21+01:00

Quand Eileen parvint à la gare de Backbury, le train n’était pas là. Oh ! pourvu qu’il ne soit pas déjà parti, se dit-elle. Elle se pencha au-dessus du quai pour regarder par-delà les voies, mais ni d’un côté ni de l’autre elle ne put apercevoir un signe du convoi.

— Où est-il ? demanda Theodore. Je veux rentrer à la maison.

Je sais que tu le veux, pensa Eileen, qui s’était retournée pour examiner l’enfant. Tu me l’as dit toutes les quinze secondes depuis que je suis arrivée au manoir.

— Le train n’est pas encore là.

— Quand viendra-t-il ? insista Theodore.

— Je l’ignore. Allons interroger le chef de gare. Il saura.

Elle ramassa la petite valise en carton et le masque à gaz de Theodore, saisit sa main, puis descendit le quai jusqu’au bureau minuscule où le fret et les bagages étaient entreposés.

— Monsieur Tooley ! appela-t-elle, avant de frapper à la porte.

Pas de réponse. Elle frappa derechef.

— Monsieur Tooley ?

Elle entendit un grognement, puis un pas traînant, et M. Tooley ouvrit. Ses paupières clignaient comme si elle l’avait réveillé, ce qui était sans doute le cas.

— Que se passe-t-il donc ? grogna le vieil homme.

— Je veux retourner chez moi, dit Theodore.

— Le train de cet après-midi pour Londres n’est pas déjà parti, n’est-ce pas ? demanda Eileen.

L’homme la regardait à la dérobée.

— Z’êtes une des bonnes du manoir, pas vrai ?

Il baissa les yeux sur Theodore.

— C’est un des évacués de Mme la comtesse ?

— Oui, sa mère le réclame. Il doit prendre le train pour Londres aujourd’hui. Nous ne l’avons pas raté, n’est-ce pas ?

— Le réclame, hein ? Elle a prétendu que son précieux lardon lui manquait, je parie. Elle veut son carnet de rationnement, ça, c’est plus probable. Même pas capable de venir le chercher elle-même !

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Extrait ajouté par ilovelire 2016-02-08T22:21:06+01:00

— Désolée. Badri est d’une humeur de chien depuis quinze jours, chuchota-t-elle. La récupération de Polly Churchill est programmée à 14 heures, mercredi, la semaine prochaine.

— Merci, murmura Colin en retour.

Il lui adressa un sourire en coin, avant de s’esquiver.

Il avait espéré que ça se passerait le week-end, afin d’éviter une nouvelle fugue de l’école, mais au moins ce n’était pas ce mercredi. Il aurait plus d’une semaine pour persuader M. Dunworthy de le laisser partir en mission quelque part. S’il s’apprêtait à sauver les trésors, Colin pourrait imaginer un moyen de lui parler des travaux de recherche qu’il se sentait capable d’effectuer pour lui dans le passé. À condition qu’il se trouve encore à Garde-robe. Il tourna sur le Broad, le descendit jusqu’à Holywell Street et suivit la rue étroite qui menait à Garde-robe, puis escalada les marches, espérant ne pas l’avoir manqué de nouveau.

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