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Mais peu importe, au final. Un roman est un jeu d’illusions, tout est aussi vrai que faux, et l’histoire ne commence à exister qu’au moment où vous la lisez.

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Je ne sais pas ce qui est pire : rester prisonnier du passé ou avoir oublié.

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Fleuve noir, p.15

« Des impacts violents firent tout à coup chanter la tôle des voitures, les tuiles de la toiture. Les gens emmitouflés dans des peignoirs jaillissaient de leurs chambres, leurs visages ensommeillés levés vers le ciel. Des fusées noires et compactes surgissaient des ténèbres, par dizaines, pour s'écraser avec un bruit de chair broyée. Gabriel recula à l'abri de sa chambre, abasourdi, alors que son voisin en pyjama lui aboyait aux oreilles des “Vous avez vu ça ? C'est l'Apocalypse !”.

Oui, Gabriel avait vu. Bien sûr, qu'il avait vu.

Il pleuvait des oiseaux morts. »

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Un anneau d’acier était incrusté dans l’épaisseur du parquet. Gabriel eut le sentiment d’un aboutissement, d’une quête désespérée dont le dénouement douloureux e rapprochait enfin. Il leva le cercle métallique, et l’haleine des ténèbres lui arriva en pleine figure.

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Avançant avec prudence, Gabriel longea la coursive qui dominait l’ensemble des génératrices, sous les entrelacs de poutrelles et la charpente métallique du toit. A travers les longues vitres, il percevait les eaux noires du lac glaciaire, bordées par la route. Leur agresseur avait eu tout le temps de préparer son embuscade.

Son regard buta alors sur la phrase peinte en rouge, sur le mur à sa droite, entre deux colonnes de béton :

JE SAIS Où ELLE EST

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« - Tu penses qu’il pourrait y avoir un rapport avec le meurtre de la berge ?

-On a un taux de suicide dans la vallée que personne ne nous envie, surtout en période de mort noire. Ça m’a tout l’air d’un type qui a sauté, mais n’anticipons rien. Va me chercher la Rubalise. On sécurise et on fait rapidement ce pour quoi on est venus en attendant les renforts. Photos des murs, relevés de traces si besoin. Ça tombe mal, mais tu connais le dicton. Un malheur n’arrive jamais seul. Alors que les gendarmes s’activaient, le capitaine passa les coups de fil nécessaires. Un obstacle médico-légal allait être dressé, il allait y avoir autopsie,analyses toxicologiques, tout le toutim… Après avoir raccroché de son dernier appel, il observa la scène sanglante. »

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Au XIXe siècle, on traitait les défunts comme des vivants, on les habillait, on leur donnait des postures, afin de les mettre dans l'album de famille. N'existe-t-il pas de nombreux portraits d'enfants en bas âge, décédés, dans les bras de leur mère ? Et ces hommes célèbres, comme Hugo ou Proust, qu'on a photographiés sur leur lit de mort et exposés?

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Quartier de Wazemmes. Explosion de couleurs. Enseignes de restaurants chinois, odeurs de kebab, petits cafés entre deux boutiques de vente de téléphones portables ou deux épiceries. Des légumes débordaient des étals d'un marché couvert, un type découpait de la viande à la machette dans un fracas de métal. Les gens s'interpellaient, les moteurs des voitures ronronnaient, crachant un bruit de fond permanent. Gabriel était étranger à ce maelström dans lequel les peaux jaunes, grises, noires, blanches se mêlaient, mais il se dit que, s'il avait voulu passer inaperçu, il aurait choisi ce genre d'endroit.

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Le gendarme trouvait la situation tellement incongrue : un père, sa fille et son petit ami réunis face à ce que la mort avait de plus abject, quand d'autres allaient au restaurant ou faire une partie de bowling. Quelle belle réunion familiale...

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On pourrait presque dire que notre univers se résume à quatre lettres : GAFA. Google, Apple, Facebook et Amazon.

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