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Au plafond, quelques néons turquoise nous donnaient l’impression qu’une piscine intérieure reposait au-dessus de nos têtes.
Afficher en entierCe soir, je n’étais plus que fièvre et tristesse.
Besoin et tourment.
Afficher en entierMa première amie, depuis des années, n’était qu’une simple illusion. Comme Aslyn. Comme tout ! La partie si vide de mon cœur se mit à me faire mal, à nouveau, à me transpercer de l’intérieur. J’étais dans un tel manque affectif, depuis des années, depuis la mort de mes parents. Je n’avais plus jamais réussi à faire entrer quelqu’un dans ma vie.
Afficher en entierNous nous dirigeâmes vers le petit fourgon bleu et je sautillai de joie dans l’attente de recevoir ma glace, comme une petite fille de huit ans qu’on récompenserait d’avoir eu un bon point, à l’école.
Afficher en entierAu bout de l’allée, je vis Eskil s’avancer vers moi. La lumière orangée donnait à ses cheveux et à sa peau des reflets dorés, fabuleux et hypnotiques. Jamais ses muscles saillants ne m’avaient paru si beaux, si hauts en couleur, comme tout droit sortis d’un tableau de Matisse. Son jean bleu pâle mettait en valeur le noir profond de ses immenses ailes déployées et les reflets bleutés de celles-ci me donnèrent envie de les caresser. Elles avaient l’air si douces, si soyeuses. Or, je savais qu’Eskil n’était pas du genre à se laisser caresser les plumes. C’était un coup à me faire trancher les mains, ou pire, à le voir râler.
Afficher en entierJe devais garder toute cette amertume en moi, alors que tout ce que je voulais, c’était hurler à la lune, comme un chien errant. Hurler contre l’injustice de ma situation. Ma mort. Mon oubli. Ma faiblesse.
Afficher en entierMon manque d’amour. Mon vide sentimental. Ce gouffre dans ma poitrine que je ne réussirais jamais à combler et qui me faisait mal. Bien sûr, la plupart du temps, je faisais avec. Mais, parfois, quand je repensais à ma vie, à ces hommes que j’avais connus et qui n’avaient jamais réussi à me satisfaire, ou à ceux avec qui je sortais juste pour combler ce vide, comme Tomas, je me disais que je resterais peut-être ainsi toute ma vie. Triste et seule. Douloureusement seule.
Afficher en entierLa vérité était que mon cœur me faisait plus mal que jamais. Il était vide et j’aurais eu besoin de quelqu’un, là, maintenant, pour pouvoir parler, ou rire, ou même pleurer, parce que je savais que les jours à venir seraient difficiles.
Afficher en entierIl n’y avait que mon cœur plein de doutes qui ne voulait pas accepter ce sort. Il fallait dire aussi qu’il ne m’avait jamais rendu la vie facile, puisqu’il était désespérément vide, en manque d’amour, et me causait d’affreuses douleurs à longueur de temps.
Afficher en entierLa pastille blanche se mit à siffler dès que je la couvris du liquide et, pour un médicament censé soigner les céphalées, je trouvai qu’il faisait mal son boulot, à me hurler dessus avec ses bulles stupides.
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