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Extrait

Il y avait très peu de circulation, vu qu'il était 3h du matin, si bien que je roulais vite. J'atteris à destination un peu plus de 15 minutes plus tard, légèrement surprise de me rendre dans un quartier comme les Heights. [...]

Je resserai ma veste autour de moi et sonnai de nouveau pour faire savoir aux occupants que je n'allais pas renoncer.Une lumière s'alluma sur le perron, et une silhouette floue regarda par le vitrail. J'entendis finalement le verrou tourner et la porte s'ouvrit prudement.

-Oui?

Un trentenaire latino se tenait sur le seuil. Il se frottait un oeil et me dévisageait de l'autre. J'exhibai ma licence de détective en prenant un air déterminé.

-Reyes Farrow. Où est-il?

Il laissa retomber sa main et me regarda comme si j'était à moitié folle et à moitié échappée d'un asile mental.

-Je ne connais aucun Reyes Farrow.

Je croisais les bras.

-Oh, vraiment. C'est comme ça que vous voulez la jouer? Vous ai-je précisé que mon oncle est un lieutenant de l'APD et qu'il peut être là d'ici vingt minutes?

Il se mit aussitôt sur la défensive.

-Vous n'avez qu'à appeler votre putain de tante pendant que vous y êtes. J'ai rien fait de mal.

Il était très susceptible.

-Amador, s'exclama une femme d'un ton plein de reproches. Arrête de dire des grossièretés, ajouta-t-elle en arrivant derrière lui.

Il haussa les épaules d'un air penaud et s'écarta, lui laissant sa place sur le seuil.

-En quoi pouvont-nous vous aider?

Je montrais de nouveau ma carte.

-Je suis désolée de me présenter si tôt.

-Elle ne s'est pas excusée avec moi tout à l'heure, confia Amador à sa femme.

Je lui lançai un regard noir. Rapporteur.

-Je suis ici à propos de Reyes Farrow. J'espère que votre mari connaît l'endroit où il se trouve actuellement.

-Reyes? (Elle ferma le col de sa robe de chambre, son joli visage creusé par l'inquiètude.) Ils ne l'ont pas retrouvé?

-Non, m'dame.

-Je vous en pris, entrez. Il gèle dehors.

-Alors toi, tu l'invite à entrer, comme ça? Et si c'était une tueuse en série? Ou une harceleuse? Il y a des tas de nanas qui me harcèlent, vous savez.

La femme me fit un petit sourire d'excuse.

-C'est faux. Il dit juste ça pour me rendre jalouse.

Je ne pus m'empêcher de sourire en la suivant jusqu'à un salon jonché de jouets de toutes les couleurs.

-Veuillez excuser le désordre, dit-elle en commençant à ramsser les objets. Nous n'attendions pas de visites.

-Oh, je vous en prie, ne vous donnez pas cette peine.

Je me sentais déjà suffisament mal comme ça.

-Bien sûr qu'on n'attendait pas de visites, il est trois heures et demi du matin, putain! s'exclama Amador. Faut pas déconner!

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