Extrait

Notre jeu de mains s’inverse. Je remonte mes doigts le long de son dos musclé. Il descend les siens jusqu’à mes fesses, qu’il étreint fort. Un couinement s’évade de ma gorge.

— Ce n’est pas raisonnable, gémis-je en suffoquant, mes lèvres très proches des siennes.

— Définitivement pas, gronde-t-il en écrasant mon ventre, qui fourmille, contre son érection engorgée. Dis-moi d’arrêter.

— Quoi que tu fasses, n’arrête pas.

J’aurais mis ma main à couper qu’il capturerait ma bouche avec fougue et frotterait son membre contre mon corps, mais il s’écarte en abaissant ses billes de prédateur affamé vers ma poitrine haletante.

— Tu es attachée à ce truc ?

— Je l’abomine.

— Putain, on est d’accord.

Avec un petit sourire en coin, l’ogre le plus sexy de l’univers m’agrippe le col entre ses poings et déchire mon pull de Noël de haut en bas, en deux simples gestes efficaces.

Adossée contre la paroi de la cabine, je reste coite. Je pensais qu’on ne voyait ça que dans les films ou les livres ! Dorian éclate d’un rire moqueur devant mon visage ahuri avant de tirer sur les manches de mon pull en pièces pour le faire tomber à nos pieds. Ça, c’est réglé.

— Ah, Priya Meyer ! jure-t-il en contemplant mon soutien-gorge push-up en dentelle noire, bien rempli. C’est comme si je venais d’ouvrir un cadeau magnifique planqué sous un emballage horrible.

— Tu m’as insultée ou complimentée ?