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- Kvothe ici présent a d'abord choisi la plus banale des chansonnette qui soient et a donné l'impression de tirer des fils d'or d'un fuseau de lin, a dit Marie. Ensuite, il s'est attaqué un morceau de musique savante qu'une poignée seulement des musiciens présents ici ce soir auraient pu interpréter et il s'est débrouiller pour nous donner à penser que c'était là la chose la plus facile du monde à exécuter, qu'un enfant pourrait le jouer sur un sifflet à deux sous.

[...]

- En réalité, le problème vient du fait qu'il y avait deux sortes de spectateurs, ce soir, a expliqué Manet. D'un côté ceux qui connaissent suffisamment la musique pour saisir la plaisanterie tout seuls, de l'autre ceux à qui il faut tout expliquer.

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« Autrefois, ce lieu était celui où l'on venait apprendre des choses secrètes. Hommes et femmes accouraient à l'Université pour y étudier l'état du monde. Dans cette Université là, nul autre savoir n'était porté plus haut que celui de la science des noms. Tout le reste n'était que vil métal. Les nommeurs arpentaient les rues tels des dieux en miniature. Ils faisaient des choses terribles et merveilleuses et tous les autres les enviaient. Tous ces étudiants étaient là pour apprendre le nom des choses. Mais dans cette discipline il ne saurait être question d'apprendre quoi que ce soit par cœur ou de suivre aveuglément une règle à la lettre. Vouloir enseigner la science des noms est sans espoir. Impossible à réaliser. Malgré cela, les étudiants ont essayé de l'apprendre et les professeurs ont tenté de l'enseigner. Et, quelquefois, ils y sont parvenus... »

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Quelques heures plus tard, lavé, pansé et considérablement moins dévêtu, je me suis rendu au Magnus, dans la chambre qu’occupait Wilem. Cette nuit-là et celles qui ont suivi, Wilem et Simmon ont monté la garde à tour de rôle pour veiller sur mon sommeil, me protégeant de leur Alar. Ils étaient les meilleurs des amis qui soient, de ceux dont tout le monde rêve mais que personne ne mérite, et en particulier pas moi.

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« C’est la raison pour laquelle les véritables musiciens sont si rares. Il y a plein de gens capables de chanter ou de racler les cordes d’un violon, et une boîte à musique peut égrener à l’envie une mélodie impeccable. Mais il ne suffit pas de connaître les notes, il faut savoir comment les jouer. La vitesse peut s’acquérir avec le temps et la pratique, mais pas le sens du rythme. C’est un don de naissance. On le possède ou pas.»

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« Il n'est pas question de renommée, rectifia Kvothe, l'ai sombre. Ce dont vous avez besoin c'est d'un certain sens de la perspective. Vous passez votre temps à fouiner dans la vie des autres. Il suffit qu'une rumeur parvienne à vos oreilles pour que vous vous mettiez en tête de déterrer l'atroce vérité dissimulé sous les guirlandes du mensonges. (Il foudroya le scribe d'un regard noir.) Vous pensez avoir le droit d'agir de la sorte, mais vous ne l'avez pas. Quand quelqu'un vous raconte une partie de sa vie, loin de vous accorder votre dû, c'est un cadeau qu'il vous fait.

Moi je vous offre mon histoire dans toute sa vérité sordide. Toutes mes erreurs et toutes mes sottises exposées au grand jour, dans toute leur nudité. Et si je décide de passer sur un certain épisode parce qu’il m'ennuie c'est mon droit le plus strict.Ce n'est pas ce que peut raconter un fermier à mon sujet qui me fera changer d'avis.»

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« Autrefois, quand les étudiants aspiraient tous à devenir nommeurs, les choses étaient différentes. Le nom que les novices étaient encouragés à chercher était celui du vent. Une fois qu'ils l'avaient trouvé, leur esprit était tiré de sa torpeur et les autres noms étaient plus faciles à trouver. Cependant, certains étudiants avaient des problèmes pour découvrir le nom du vent. Il y avait trop peu de corniches, ici, trop peu de risques. Alors ils partaient tenter leur chance, vivaient des aventures, s'adonnaient à la chasse au trésor et au secret. Les choses ont changé. Aujourd'hui il y a encore moins de corniches qu'autrefois. Le monde est moins sauvage. Il y a mois de magie, plus de secrets, et une poignée de personnages seulement connaissent le nom du vent.»

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— C’est pas mal, a-t-il concédé avant de désigner Uresh.

— On peut diviser l’infini un nombre infini de fois et le résultat sera toujours infiniment grand, a dit Uresh avec son étrange accent lenatti. Mais si l’on divise un nombre non infini un nombre infini de fois, le résultat sera non infiniment petit. Étant donné que ce dernier est non infiniment petit mais qu’il en existe un nombre infini, si on les additionne de nouveau, leur somme est infinie. Ce qui implique que n’importe quel nombre donné est de fait infini.

— Eh bien ! a finalement lâché Elodin après un long silence, la mine grave. Uresh, ta prochaine mission sera de coucher avec une fille. Si tu ne sais pas comment t’y prendre, viens me voir après le cours.

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— Je ne connais rien à la technique, a répondu distraitement Simmon, qui faisait courir son doigt sur la page. Mais voici à quoi ça ressemble :

Nous Scrivani étions en quête  des forts volumes de Surthur

Jadis ensevelis en registres  sans plus d’espoir de voir le jour.

Mais par la bienveillance mue  grimoire à la main accourut

Céans gracieuse Fela  fort ébranlée de sa trouvaille.

Souffle court dans la poitrine  sang palpitant à son cou

Sur ses joues s’épanouit  rouge la fleur de la beauté.

— Enfin, ce genre de choses…, a-t-il conclu d’un air absent en retournant à sa lecture.

Fela a tourné la tête pour le regarder et a paru presque surprise de le voir assis là.

C’était comme si, pour elle, Simmon avait jusque-là occupé l’espace à la façon d’un meuble. Mais, ce jour-là, quand elle l'a regardé, elle a semblé le découvrir tel qu’il était vraiment. Ses cheveux blond cendré, sa mâchoire bien dessinée, ses larges épaules qui se devinaient sous l’étoffe de sa chemise… Cette fois-ci, elle le voyait vraiment.

Je vais vous avouer une chose : assister à un moment pareil, cela valait bien toutes ces heures pénibles passées dans les Archives. Cela valait bien le sang versé et la peur de la mort, de voir Fela tomber amoureuse. Ce n’étaient que les délicates prémices de l’amour, un souffle si léger que Fela n’a peut-être même pas senti sa caresse au passage. L’événement n’a rien eu de spectaculaire. Pas d’éclair dans le ciel suivi d’un fracas assourdissant. C’était plutôt comme quand un silex frappe une lame de métal : l’étincelle produite est presque trop fugace pour attirer l’œil mais vous savez pourtant qu'elle est là, où vous ne pouvez pas la voir, prête à être attisée.

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J'ai toujours adoré les nuits sans lune. Dans le noir, il est bien plus facile de parler, bien plus facile d'être soi-même.

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L'habit ne fait pas l'homme mais, pour jouer son rôle, on se doit d'endosser le costume adéquat.

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