Commentaires

Le principal attrait de la série est toujours là : le dessin. C'est toujours magnifique à mes yeux. Ensuite, on arrive mieux à se donner une idée de ce nouveau cycle, qui ressemble en fait bien plus à des chroniques. Ce tome clôt la "première époque" de Terra Secunda, et on dirait qu'on va avoir droit à son histoire, ses chroniques. Mais plus rien à voir avec la Lune Noire du coup, forcément. Le titre fait un peu tâche depuis qu'Hazeel est mort.

Et sinon bah, c'est correct. Bon, l'humour est toujours un peu guignol, la fantasy est assez superficielle et pas vraiment réfléchie, mais on a de l'epicness, du grandiose, de la violence, et on nous sert du fan-service sur un plateau.

D'un côté le monde des Enfers qui s'organise, puis les serpents qui ont l'air bien organisés eux aussi, et pas prêts à abandonner leur planète... et bien sûr Wismerhill qui gère son empire d'une main de fer, pour contrôler ses débuts dans ce qu'il estime être le bon chemin.

Et tout ça raconté rétrospectivement, toujours, comme dans la première partie.

Dans ce 16éme opus, l'exploration de la planète continue, et Wismerhill fait confectionner des gemmes de contôle pour l'ensemble de ces sujets, ainsi que des portes dimensionnelles pour accéder facilement, aux différents autres royaumes de son empire. A lire

Les chroniques ont vraiment basculé dans une autre dimensions avec cette "deuxième saison". Jusque là on était plutôt dans les jeu de rôle et à la limite dans le wargame, là, on entre franchement dans le farming et le krafting. Mais le dessin plus que convaincant d'Angleraud fait qu'on continue à se laisser embarquer, et Froideval nous réserve quelques bonnes pistes scénaristiques. Curieux de lire la suite !

un second souffle pour la série ! et quel souffle !