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Dans les temps anciens existait à Carthage un terrible rite. Au dieu Baal, le peuple offrait en sacrifice ses nouveau-nés. Les petits corps étaient couchés entre les bras tendus de la grande statue de bronze puis, mus par un ressort, les bras se relevaient et les enfants étaient précipités dans la fournaise, dans le ventre grondant du dieu. Après la destruction de Carthage, les Romains continuèrent à transmettre la vielle légende. Cependant, les siècles passant, des hommes sages mirent en doute sa véracité. L'immolation des enfants semblait une chose trop abominable pour qu'on t prête foi. Mais quand les archéologues commencèrent à creuser, ils trouvèrent les ossements des petites victimes. Ils mirent au jour des nécropoles entières remplies de minuscules squelettes. Le monde sut alors que la légende était véridiques. Que les hommes et les femmes de Carthage livraient le fruit de leur chair au dieu et s'inclinaient, soumis, lorsque leurs enfants tombaient en hurlant dans le feu. TEL PEUT ÊTRE L'ESCLAVAGE DE LA RELIGION! page 291

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- Mais la Venise de ton époque, raconte-moi...

- Te raconter quoi? Qu'elle était sale ? Magnifique ? Que les gens se promenaient vêtus de haillons, les dents pourries, l'haleine fétide, et qu'ils riaient pendant les exécutions capitales. Tu veux savoir quelle est la différence essentielle ? Les individus sont terriblement seuls, aujourd'hui. Non, écoute-moi. Nous habitions à six ou sept dans la même chambre du temps où j'étais encore parmi les vivants. Une marée humaine envahissait les rues. Et à présent, dans ces tours errent des malheureux, chacun claquemuré dans son confort, contemplant par la lucarne de la télévision un univers lointain de baisers et de caresses. Un tel isolement ne peut que produire une uniformisation des connaissances, une nouvelle échelle des valeurs, un bizarre scepticisme.

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L’organisation proposait à Jesse une mission d’un genre tout nouveau. Il lui tendit un livre intitulé Entretien avec un Vampire en la priant de le lire.

— Mais je l’ai déjà lu, rétorqua Jesse, surprise. Il y a deux ans, je crois. En quoi ce roman peut-il nous intéresser ?

Jesse se souvenait avoir choisi au hasard un livre de poche dans un aéroport et l’avoir dévoré au cours d’un long vol transcontinental. L’histoire, censément racontée par un vampire à un jeune journaliste dans le San Francisco d’aujourd’hui, lui avait laissé une impression cauchemardesque. Elle n’était pas sûre de l’avoir aimé. De fait, elle avait jeté le bouquin à l’arrivée, plutôt que de le laisser sur une banquette, de crainte qu’un voyageur non prévenu ne l’ouvre.

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A trente ans, c’était une femme pâle et frêle dont la chevelure indomptée cascadait librement sur les épaules. Elle ne se maquillait pas, ne se parfumait pas et ne portait aucun bijou, à l’exception du bracelet celte. Une veste de cachemire accompagnée d’un pantalon de flanelle, ou de jeans quand elle séjournait aux États-Unis, constituait son uniforme favori. Sa séduction naturelle lui attirait pourtant un peu trop à son goût l’attention des hommes. Elle avait des aventures, mais celles-ci étaient toujours brèves. Et rarement très sérieuses.

Ce qui lui importait le plus était l’amitié fraternelle qui la liait aux membres de l’ordre. Ils étaient tous profondément attachés les uns aux autres. Elle aimait cette vie communautaire. A n’importe quelle heure de la nuit, on pouvait descendre dans un petit salon où veillaient d’autres pensionnaires, lisant ou discutant à voix basse. On pouvait également se rendre dans la cuisine où l’équipe de nuit préparait aussitôt à votre demande un petit déjeuner ou un souper tardif.

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Au cours des générations, notre famille a compté bien des médiums. Tu sais sans doute qu’on les considérait jadis comme des sorciers. Ce pouvoir apparaît fréquemment chez ceux que la nature a dotés, à ton image, d’yeux verts, d’un teint pâle et d’une chevelure rousse. Il semblerait que ces caractères héréditaires aillent de pair. Peut-être la science expliquera-t-elle un jour cette coïncidence. Mais sois certaine, en tout cas, que nos pouvoirs n’ont rien de surnaturel. Ce qui ne signifie pas qu’ils soient obligatoirement positifs.

Les esprits existent, certes, mais ils sont terriblement rétifs. Ils peuvent être puérils, vindicatifs, perfides. Tu ne peux empêcher ces entités d’essayer de communiquer avec toi, et parfois ce que tu contemples n’est qu’un fantôme sans vie – le reflet d’une personnalité disparue. Ne les crains pas, mais ne les laisse pas te perturber. Car c’est leur activité favorite, une fois qu’ils savent que tu peux les voir. Quant à Miriam, préviens-moi si elle revient. Mais comme tu as suivi son conseil et que tu m’as écrit, je ne pense pas qu’elle juge nécessaire de le faire.

Elle ne se laisse vraisemblablement pas aller aux tristes bouffonneries de ceux qui se manifestent le plus souvent à toi. Parle-moi de ces apparitions si elles t’effrayent. Mais efforce-toi d’être discrète avec les autres, car jamais ils ne te croiront.

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Elle hésita pourtant, fixant du regard le bouquet de roses blanches sur la table de nuit. Au-delà, par la fenêtre ouverte, le ciel se teintait d’orange. Elle prit la lettre posée à côté des fleurs et la relut.

Ma chérie, Ta lettre vient seulement de me parvenir car je suis en voyage. Je comprends la fascination que ce Lestat exerce sur toi. Même à Rio, on joue sa musique. J’ai déjà lu les livres que tu m’as envoyés. Et je suis au courant des recherches que tu poursuis sur cette créature pour Talamasca. Quant à tes rêves sur les jumelles, il faudra que nous en parlions. C’est de la plus extrême importance. Car tu n’es pas la seule à être hantée par ce drame. Mais je te demande – non, je t’ordonne de ne pas aller à ce concert. Demeure à Sonoma jusqu’à mon arrivée. Je quitte le Brésil dès que possible. Attends-moi. Je t’aime. Ta tante Maharet.

— Excuse-moi, Maharet, chuchota-t-elle.

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Jesse gémit dans son sommeil. C’était une jeune femme d’environ trente-cinq ans, à la longue chevelure rousse et bouclée. Le lit au fond duquel elle était douillettement étendue sur un matelas de plume se balançait doucement au bout de quatre chaînes rouillées. Quelque part dans le dédale de la maison, une horloge carillonna. Elle devait se réveiller. Il ne lui restait plus que deux heures avant le concert de Lestat le vampire. Mais elle ne parvenait pas à s’arracher aux jumelles. Cette partie de l’histoire lui était inconnue, d’autant que le rêve se déroulait si vite et, comme toujours, avec une imprécision exaspérante. Elle savait cependant que les deux femmes avaient été ramenées dans le royaume du désert. Une foule hostile les entourait. Comme elles avaient changé, comme elles étaient pâles. Peut-être était-ce une illusion, ce halo phosphorescent, mais leurs corps semblaient luire dans la pénombre, et leurs gestes étaient lents, on aurait dit qu’ils obéissaient au rythme d’une danse. On brandissait des torches autour des soeurs enlacées. Mais quelque chose semblait étrange. Oui, bien sûr, l’Une d’elles était maintenant aveugle.

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La créature qui avançait le long de l’abrupt sentier enneigé – si vite que nul humain n’aurait pu la suivre – était grande, enveloppée dans un vêtement noir qui ne laissait voir que ses yeux. La nuit illuminée d’une myriade de minuscules étoiles était presque claire, dans l’air raréfié des hauteurs de l’Himalaya, et loin devant – à quelle distance, elle ne pouvait le dire – se découpaient les flancs plissés de l’Everest, au-dessus d’une couronne de turbulents nuages blancs.

Chaque fois qu’elle posait les yeux sur ce paysage, elle en avait le souffle coupé ; pas seulement à cause de sa beauté, mais aussi parce qu’il semblait le dépositaire de tant de secrets bien qu’il n’en possédât aucun. Vénérer cette montagne ? Oui, on le pouvait impunément, car elle resterait à jamais silencieuse. Ce vent qui sifflait et la glaçait ne parlait de rien ni au nom de personne. Et cette magnificence fortuite et indifférente lui donnait envie de pleurer.

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Ses mains blanches gelées par le vent, Bébé Jenks poussa la Harley à cent dix à l’heure. Elle avait eu quatorze ans l’été dernier, quand ils lui avaient fait le coup, quand ils l’avaient transformée en macchab, et poids mort ou non, elle pesait au maximum quarante kilos. Plus jamais elle n’avait eu à se coiffer depuis ce jour-là – c’était inutile – et ses deux minuscules tresses blondes soulevées par le vent volaient derrière son blouson de cuir noir. Penchée sur son guidon, les sourcils froncés, les coins de sa petite bouche abaissés en une moue boudeuse, elle avait un air triste et trompeusement adorable. Ses grands yeux bleus fixaient le vide.

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Nous ne changeons pas avec le temps ; nous sommes pareils aux fleurs qui s'ouvrent, nous ne faisons que devenir un peu plus nous-mêmes.

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