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-Oh, mon Dieu!
Boum
-oh, mon Dieu!
Boum, Boum.
Mimi, Sophia nous regardèrent Clive et moi. Nous secouâmes la tête en même temps. Tous les deux. Sophia esquissa un sourire.
(...)
Elle gloussait comme une dinde. Et vulgaire avec ça!
-Qu'Est-ce que c'était que ça? pouffa Mimi en ouvrant des yeux gros comme des ballons.
-Ne m'en parle pas, râlai-je en sentant les effet de la tequila. ça va faire trois nuits que je supporte cette torture!
Sophia étouffa un rire.
-Tu veux dire que ça fait deux nuits que cette dinde s'exprime comme ça? s'étonna-t-elle.
Les onomatopées avaient repris de l'autre côtés du mur.
-Oh que non! Je n'avais pas encore le plaisir d'être présentée à la Dinde avant ce soir, expliquai-je. La première fois, c'était la Fessée, une vilaine, très vilaine fille qui méritait une bonne punition! Et la nuit dernière, ce fut le tour de Minouchka, le nouveau grand amour de Clive
-Pourquoi Minouchka? m'interrogea Mimi.
Je me cachai sous la couette.
-Parce qu'elle miaule quand elle jouit, me lamentai-je.
Afficher en entier— Tu veux du vin ? proposa Simon.
— Est-ce que la Terre est ronde ?
— Très bien, donc tu en veux.
Afficher en entier"Ca me brise le coeur la façon dont les jeunes filles s'estiment, ne jamais penser qu'elles sont assez bien. Sois sûre de toujours te souvenir, que tu es exactement comme tu es sensée être. Exactement. Et celui qui dit le contraire, et bien, balivernes."
(selon ma traduction)
Afficher en entier(...)
-Et tertio, tu crois que tu m'aimes, c'est bien ça ? demanda-t-il d'une voix suave comme du miel et douce comme du tissu afghan.
- Oui, confirmai-je.
Je me rendis compte alors que c'était la pure vérité. J'aimais Simon. De tout mon coeur.
-Tu le crois ou tu en est sûre ?
- J'en suis certaine.
(...)
Mon souffle s'accélérait et je sentais mon corps revenir progressivement à la vie tandis que Simon me plaquait contre le mur.
-Doutée de quoi?
Il se pencha vers moi, tout près de mon oreille.
-De combien c'est réellement réciproque, petite Nuisette, susurra-t-il. Et je t'aime suffisamment fort pour t'emmener au septième ciel.
Afficher en entierDans la vie d'une femme, il y a certaines choses qu'il est nécessaire d'entendre. Entre autres :
Vous êtes engagée.
Cette jupe te fait de très belles fesses.
Je serais ravi de rencontrer ta mère.
Afficher en entierJe me réveillai plus rapidement cette fois, et parce que je savais ce que j'entendais je m'assis dans mon lit, jetant un regard noir au mur derrière moi. Mon lit était toujours écarté du mur par mesure de précaution, donc je ne sentis aucun mouvement. Mais c'était sur et certain que quelque chose bougeait de l'autre côté.
Puis j'entendis... quelqu'un cracher?
Je regardai Clive, dont la queue était gonflée à mort. Il fit le dos rond et commença à marcher de long en large au pied du lit.
"Hey Monsieur, tout va bien. On a juste un voisin bruyant, c'est tout." je le calmai, en tendant ma main pour le toucher. C'est à ce moment là que je l'entendis. "Miaou".
Je penchai ma tête sur le côté, écoutant avec plus d'attention. J'étudiai Clive, qui me regarda d'un air de dire "c'était pas moi."
"Miaou! Mon Dieu. Mi-Aou!"
La fille d'à côté était en train de miauler. Mais qu'est-ce que mon voisin pouvait bien lui faire pour que ça arrive? Clive, à ce stade, réagit comme un dingue et se lança contre le mur. Il était litéralement en train de grimper au mur, essayant d'aller là d'où venait le bruit, ajoutant ses propres miaulements à la chorale.
"Ohhh, oui, comme ça, Simon.... Mmmm... Miaou, miaou, Miaou!"
Mon Dieu, il y avait des chats hors de contrôle des deux côtés de ce mur ce soir.
source site "dans notre petite bulle"
Afficher en entier- Ne pleure plus, Caroline, me consola Simon. Tu es très belle, respire. Peux-tu juste me répéter la dernière phrase ?
C'était bien ça. La morve au nez, j'avais avoué à Simon que je l'aimais !
(...)
- Quelle dernière phrase ? murmurai-je.
- Les derniers mots que tu as prononcés.
- Que j'ai tué ma brioche ? tentai-je.
- Tu crois vraiment que c'est ça qui m'intéresse ?
Afficher en entier— Aïe, se plaignit-il.
Il était affalé sur le sol et tentait vainement de se relever.
— M’aide pas, surtout ! m’apostropha-t-il sous des trombes d’eau et de miaou désespérés.
Toujours engoncée dans ma serviette, je m’agenouillai doucement à côté de lui tout en évitant au maximum de l’observer. Ces grands machins tout en muscles, c’était toujours dangereux ! Un nouveau jet d’eau en plein dans l’œil m’aida à me refocaliser sur ma tâche d’assistant-plombier.
— Qu’est-ce que je peux faire ? hurlai-je.
— Est-ce que tu as une clé à molette ?
— Oui !
— Tu peux me la ramener ?
— Bien sûr !
— Pourquoi est-ce que tu cries ?
— Je ne sais pas ! hurlai-je en tentant de voir ce qu’il se passait sous mon évier.
Afficher en entierD'énervement, je pris la pâte et la jetai contre le mur en face de moi.
(...)
- Que comptais-tu faire initialement avec cette pâte ? questionna-t-il.
- Une brioche, répondis-je, proche de l'hystérie.
- Je suis sûr qu'elle aurait été délicieuse.
- Peut-être mais ça demande trop de boulot... beaucoup trop, même.
- Si tu veux, nous pouvons recommencer. Je t'aiderai.
- Tu ne sais pas dans quoi tu t'engages ! Tu n'as aucune idée d'à quel point c'est compliqué ! Tout ça est bien trop long à fabriquer !
- Tout vient à point à qui sait attendre, tu sais.
- Bon sang, Simon ! Si tu savais depuis combien de temps j'attends ça !
- Briser littéralement la pâte, tu veux dire ?
- Hein ? Mais de quoi est-ce que tu parles ?
- De ta brioche. C'est un peu comme du pain ou de la tarte, alors je... Caroline, arrête de te cogner la tête sur le plan de travail, tu vas te faire mal !
Le léger timbre paniqué de sa voix me fit ralentir mes coups de tête. La surface de granit rafraîchissait mon front en ébullition.
Afficher en entier— Tu veux du pain, alors ? demandai-je à Simon.
— Je sais que tu en caches : Jacques a dit, j’en veux ! énonça-t-il en me menaçant de ses mains en forme de revolver.
— Tu devrais voir un psy, soupirai-je en cherchant son butin dans la cuisine. Cette obsession pour le pain me semble pathologique.
Une chance que je l’aie caché, car il aurait été fichu de fracturer ma porte pour en avoir !
— Je suis membre des Boulangers Anonymes, répliqua-t-il en s’appuyant contre le comptoir. Nous avons des thérapies de groupe toutes les semaines à la boulangerie du quartier de Pine.
— Et ça t’aide ?
— Beaucoup, oui. Il y a une meilleure association sur Market Avenue mais je n’ai plus le droit d’y aller, grogna-t-il, maussade.
— Ils t’ont renvoyé ?
— Je l’ai un peu cherché.
Du bout du doigt, il me fit signe de m’approcher, comme pour me faire une confidence.
— Trafic de petits pains, chuchota-t-il à mon oreille.
Je gloussai et, taquine, lui pinçai la joue.
— Trafic de petits pains, répétai-je en expirant.
— Haut les mains ! On veut du pain ! m’agressa-t-il.
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