Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 956
Membres
1 014 505

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Globule54 2012-07-07T23:45:13+02:00

Pas de quoi me faire remarquer davantage que le type à côté de moi, qui s'était mis à bavarder pour accompagner sa psalmodie. Malgré tout, la femme en face de moi me fixait un peu trop souvent, et j'avais beau tourner la tête dans tous les sens, nos regards finissaient pas se croiser.

Or, j'ai horreur de croiser le regard des gens, surtout par erreur.

J'ai donc fait ce qui me semblait le plus naturel pour justifier mon chantonnement et le battement de ma main sur ma cuisse. Machinalement, tout en regardant le noir de l'autre côté de la vitre, j'ai pris les cordons qui dépassaient de l'ouverture de mon sweat, j'ai palpé les écouteursqui devaient se trouver à leurs extrémités et je me les suis fourrés dans les oreilles. [...]

J'ai continué à hocher la tête en toute légitimité, comme si je suivais le rythme d'un super chanson qui déchire sa race. Jusqu'à ce qu'une idée me traverse l'esprit telle la comète de Halley.

Ça faisait une semaine que je n'avais plus mon smartphone.

La vitre taggée et crasseuse de wagon me renvoyait mon image légèrement floue. Ce qui ne m'a pas empêché de saisir mon regard d'effroi dans la vitre. On aurait dit Le Désespéré de Courbet, je ne sais pas si vous voyez. Il ne me manquait plus que la main dans les cheveux. Si je n'avais plus de baladeur, je n'avais plus d'écouteurs non plus. Alors, qu'est-ce que j'avais bien pu fourrer dans mes oreilles ?

D'une main tremblante, j'ai tiré sur les cordons qui pendaient le long de mes joues. Le bouchon qui obstruait mes conduits auditifs a fait "plop". C'étaient les cordons de serrage de ma capuche.

La femme en face de moi a regroupé ses affaires, le métro ralentissait. Avant de se lever, elle s'est penchée vers moi en souriant et m'a chuchoté :

-Je ne vous avais pas reconnu tout de suite, Maxime. Mais maintenant, je ne peux plus douter...

Et elle est sortie. C'était ma prof de français de collège.

Afficher en entier

Mamie s'est redressée sur un coude pour jeter un coup d'oeil à l'horloge murale.

- Il va être treize heures... Je ferais aussi bien de manger avec vous, avant que ton père arrive.

- Papa vient? Manquait plus que ça... ai-je fait en attaquant la confiture de cerises directement à la cuillère à soupe.

Mamie s'est levée pour aller chercher au frigo divers aliments dont la seule vue me donnait la nausée. Puis elle m'a servi un grand verre d'eau et intimé l'ordre de l'avaler sur-le-champ.

- L'alcool, ça déshydrate. A mon avis, tu ferais bien de boire un litre d'eau, pour te remettre les idées en place. Si c'est bien l'alcool, la cause de tous tes maux...

- Si ça n'était que ça, je serais le plus heureux des hommes...

Elle m'a regardé d'un air désapprobateur en hochant la tête.

- Dis donc, toi, t'as fait des bêtises hier soir:

- J'aimerais bien. Mais pour autant que je me souvienne, j'ai rien fait de spécial. Je me suis battu avec un con, j'ai imité Michael Jackson et je me suis engueulé avec Natacha.

- C'est déjà pas mal, a commenté Alex en sirotant son café au lait.

- Et après?

- Après? Erreur 404. La page demandé n'existe pas.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Globule54 2012-07-08T00:01:44+02:00

Comme, évidemment, elle commençait à avoir faim, Natacha a acheté une boîte de gâteaux indiens. Voulant lui montrer que je n'avais peur de rien, moi non plus, j'ai acheté pour vingt centimes une énorme racine grise à la forme monstrueuse mais qui sentait bon.

-Tu sais quoi faire avec ça ? m'a demandé Natacha.

-Évidemment. Ça se mange râpé, je crois. Tu veux goûter ?

Elle a fait une tête dégoûtée. Pourtant, les gâteaux bleus qu'elle venait de se taper m'inspiraient moins confiance de cette légumineuse. J'ai donc croqué dedans à belles dents, en lui souriant pour montrer ma confiance.

Je souriais encore quand nous sommes entrés dans le magasin de vêtements, les dents bien serrés, pour que rien ne sorte...

Afficher en entier
Extrait ajouté par Globule54 2012-07-07T23:29:52+02:00

Rien ne va plus. Comme dirait l'autre, «passées les bornes, y'a plus de limites».

-Ouais, bon, ça va, le Mainard's brother, hein. Je sais que je touche pas une bille. C'est pas un scoop.

-Mais, Max...

-Tu crois que tu peux m'enfoncer ? Mais moi, je m'enfonce tout seul, quand tu veux ! Tu sais à qui tu causes ! Je suis le roi de la lose, moi ! Label No-life unlimited®. Total Failure ! Ha ha ! «Essaye encore» : on devrait m'appeler comme ça !

Ça commençait à devenir vraiment flippant.

[...]

-Tu sais bien que je rate tout, moi ! Tu me l'as assez répété : suffit de me donner un truc pour que je le casse, c'est vrai ou c'est pas vrai ? C'est pareil pour tout : les bonnes notes, le smartphone, les vacances, les fêtes, l'amour, je foire tout. Y'a que ta guitare que j'ai pas réussi à péter, mais t'inquiète, ça va venir ! Pour l'instant je me contente d'être nul !

Afficher en entier
Extrait ajouté par Enaro 2012-10-10T19:13:53+02:00

Quand j'ai réalisé que j'étais en train de glisser du marbre, j'ai essayé de me rattraper à n'importe quoi devant moi. Ma main n'a rencontré que le bonnet rasta.

Il a sombré avec moi.

Je ne me suis pas vu tomber, mais je pense que ça devait être spectaculaire. Quand je me suis redressé, les fesses encore immergées, un attroupement s'était formé autour de moi. Quelques badauds aux yeux ronds me tendaient des mains secourables, tandis que le disciple de Bob Marley, lui, tentait de récupérer son bonnet qui flottait mollement dans l'eau verdâtre de la fontaine. On voyait bien que j'aurais pu flotter, moi aussi, la gueule ouverte et le ventre à l'air tel un poisson rouge en plein coma, il n'aurait pas tenté le bouche-à-bouche... Des Japonaises pouffaient de rire derrière leur deux mains. Je me suis relevé, les oreilles encore pleines d'eau, j'ai tâtonné pour trouver mes oreillettes et vérifier l'état de mon smartphone.

J'ai pensé tout de suite à cette phrase de Bourvil découvrant sa 2CV réduite en pièces détachées par la voiture de De Funès : "Elle va marcher beaucoup moins bien, forcément..." Ca m'a toujours fait hurler de rire, mais allez savoir pourquoi, la vue de l'écran tout noir de mon smartphone ne m'a pas fait le même effet...

Afficher en entier
Extrait ajouté par Globule54 2012-07-07T23:14:24+02:00

(Le lendemain de sa fête d'anniversaire, Maxime prend son petit déjeuner en compagnie de sa grand mère et d'Alex. Il a "la gueule de bois")

Alex est venue s'asseoir à côté de nous et s'est mise à découper des tranches de pain. Elle avait l'air pas du tout concernée. Et c'est vrai que d'un certain point de vue, elle ne l'était pas vraiment. Elle s'est beurré une tartine et en a posé une autre devant moi.

-T'en veux, Max ?

-Ce que je veux, c'est un crucifix et des clous.

-Et un marteau ?

-C'est bon, j'ai déjà, ai-je répondu en indiquant mon crâne, où un joyeux charpentier avait commencé des travaux de réfection.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Aurore98 2013-05-12T21:19:37+02:00

J'ai enfin osé tourner la tête vers le canapé où Alex et Kévin étaient scotchés. Personne ne disait rien. Pire: ils ne souriaient même pas. Alex s'est enfin dévouée pour résumer le sentiment général par un commentaire bref, mais efficace:

- On dirait Dark Vador qui s'est pris les couilles dans une porte.

On peut toujours compter sur elle pour apporter une touche de raffinement et de sophistication à une conversation.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Didie6 2014-11-21T20:16:39+01:00

J'ai fini par bredouiller :

- C'est moi.

- Je sais. Mon portable reconnaît encore ton numéro, quand même.

- A bon ? Il affiche quoi, quand j'appelle ?

- Il affiche : "Fatal Error". Bon tu veux quoi ?

Afficher en entier
Extrait ajouté par Aero-Sol 2018-04-16T21:47:28+02:00

- Tu ne vas quand même pas faire la tête pendant cent sept ans ? a demandé Mamie, tandis que nous regardions mon père repartir à Ivry après le repas de midi.

- Non, parce que, dans cent sept ans, je serai mort. On sera tous morts, de toute façon. L’espèce humaine va s’éteindre dans cent ans.

- Maxime, tu es d’une gaieté folle. Tu illumines ma journée.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Aeroyou 2017-03-29T16:37:01+02:00

Perso, je n'avais rien prévu du tout. C'est un peu comme avant de sauter en parachute. Tu prépares pas forcément ton Nesquik pour le petit dej' du lendemain...

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode