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Le commissaire Admsberg passe ses vacances en Islande. Il est rappelé en urgence pour un meurtre. Une fois sur place à Paris, il élucide l'affaire très vite. Ensuite, il s'intéresse aux recherches sur Internet de l'un des hommes de son équipe, Voisenet. Celui-ci essaie de rassembler des renseignements sur une araignée dite "la recluse" impliquée dans un fait divers étrange. Des octogénaires meurent après avoir été mordus par cette araignée au venin peu abondant pour arrêter les fonctions vitales. En conflit avec son adjoint Danglard qui tente d'apporter l'insubordination au commissariat contre lui, Adamsberg aimerait enquêter sur ce qui ne ressemble pas à des meurtres. Concrètement, il n'en a pas le droit. Alors, il commence ses investigations en cachette. Pour en savoir plus sur ces araignées, il va voir un spécialiste au Muséum d'histoire naturelle. Là, il y rencontre par hasard Irène Royer-Ramier, une sympathique retraitée bavarde. Ils parlent du fait divers et coïncidence, la dame est bien renseignée. Elle apprend au commissaire que deux des trois octogénaires morts dans la région de Nîmes se connaissaient depuis l'enfance, temps où ils étaient à orphelinat local, nommé « La Miséricorde ». A l'époque, les victimes étaient jeunes et se comportaient comme des délinquants criminels. Ensemble, ils avaient créé un petit groupe d'une dizaine de jeunes aussi méchants qu'aux. Leur distraction préférée était de faire mordre les plus jeunes pensionnaires de l'orphelinat par des araignées recluses, au venin capable de nécroser les chairs. Ainsi, les victimes restaient mutilées très grièvement. Adamsberg se pose la question de savoir si les enfants harcelés autrefois souhaitent se venger de leurs anciens tortionnaires. La « bande des mordus » prendrait-elle sa revanche sur la « bande des recluses » plusieurs longues décennies après les faits ? Ce serait un crime parfait sans deux petits problèmes. D'abord, l'un des trois octogénaires n'appartenait pas à la « bande des recluses ». Ensuite, une seule araignée ne suffirait pas à tuer un homme. Sans preuves de meurtres, il ne peut pas y avoir d'affaire criminelle et Adamsberg ne peut pas enquêter officiellement. A que cela ne tienne ! Le commissaire brave les règles et aidé par ses plus fidèles policiers (Louis Veyrenc de Bihl, Violette Retancourt, Voisenet, Froissy et Mercadet), il s'en va sur la piste des recluses. Malgré l'hostilité de Danglard qui tente de diviser tout le commissariat contre lui, il parvient à convaincre son équipe de partir à la chasse aux indices, et ceci de façon officieuse. Et là, Adamsberg s'englue dans une histoire de souvenirs personnels concernant une recluse réelle et sur un autre fait divers sordide (un père incestueux et proxénète séquestrant ses filles décapité par son fils). Au fur et à mesure, ses convictions prennent forme. La réalité rejoint les suppositions. Adamsberg doit alors protéger les anciens tortionnaires restants et arrêter l'assassin. Mais là, un autre dilemme surgit : est-il juste de condamner une victime très éprouvée ? Le commissaire et son équipe ont mal au coeur à cette seule hypothèse... L'intrigue est intéressante et l'idée de départ est bonne. La thématique générale est triste. L'ombre du viol plane sur ce livre. Les atrocités contre les femmes sont pointées du doigts. Les victimes innocentes ne s'en remettent jamais, ni physiquement, ni mentalement. Malheureusement, malgré son sujet original, le rythme du roman est lent, poussif, embrouillé à souhait (un peu trop parfois et cela devient confus). Mais dans le fond, ce n'est pas mal dans le'nsemble. Les admirateurs d'Adamsberg aimeront. J'ai apprécié aussi.

Une enquête à rebondissements. Un plaisir de retrouver tous les membres de la brigade atypique d-Asamsberg. L'intrigue est très prenante. Bref un régal.

Un Adamsberg c'est comme une boîte de chocolat. On ne sait jamais vraiment sur quoi on va tomber.

J'ai trouvé cet opus différent des autres. Plus noir, plus dur. du fait du sujet sans doute mais aussi du fait des personnages qui oscillent sans cesse ne sachant sur quel pied danser. Il y a du flottement dans cette brigade. Et pourtant, Vargas tient le cap emportant à dessein son lecteur dans le ressac de drames humains enchevêtrés, l'échouant sur les écueils de fausses pistes plus vraies que nature. On patauge dans le glauque et il faut garder le coeur bien accroché pour ne pas avoir le mal de mer.

Le coeur justement, c'est là que ça coince et que ça grince pour notre commissaire. Une vengeance peut-elle être légitime ? Un flic peut-il y souscrire par omission ? On parle devoir, trahison, loyauté mais aussi... Magellan car il ne faudrait pas qu'Adamsberg se perde trop loin des brumes...

Vous ne l'avez pas encore lu ? Et bien embarquez mais je vous préviens, ça tangue et le navire prend l'eau !

J’ai aimé chaque Vargas que j’ai lu mais celui-ci est plutôt décevant…. Biensûr, on apprécie toujours autant Adamsberg mais dans cette histoire, on pousse le bouchon un peu trop loin…Sur ce, lecture qui n’est pas totalement désagréable et que j’ai quand même appréciée mais définitivement, pas le meilleur roman de Vargas

Intrigue finement ciselée mixant références scientifiques et historiques. Personnages attachants présentant une réelle profondeur. Du grand Fred Vargas!

J'avais vu le téléfilm avant de lire cette histoire mais malgré j'ai plongé dans cette enquête d'Adamsberg avec délectation.

Quel plaisir de retrouver Fred Vargas pour un nouveau roman qui s’annonce noir et ma sensation se confirme une fois terminé. Je vais parler du seul défaut que je lui trouve, étant maintenant habitué à ses livres, j’ai un peu vu venir la fin, ce qui n’a pas gâché mon plaisir de lecture mais me laisse dubitatif sur la suite des aventures de Adamsberg (s’il y en a).

Ce point noir passé, concentrons-nous sur ce qui fait de ce bouquin, un excellent roman policier. Déjà les personnages, Adamsberg, toujours aussi torturé, est un personnage toujours plus poussé que les autres car on commence à le connaître au bout du neuvième tome. Les autres personnages sont quand même bien travaillés, j’ai eu de l’empathie pour les morts, j’ai eu envie de connaître le coupable en détails, ce qui le pousse à agir, connaître le moindre de ses défauts et pour ça l’auteure me gâte.

L’intrigue passerait presque au second plan ! C’est toujours aussi addictif, bien écrit, Fred Vargas maîtrise son sujet sur le bout des doigts et le lecteur, s’il veut frissonner, en a pour son argent. J’ai dévoré ce roman en une après-midi et c’est avec beaucoup de plaisir que je vous recommande la saga Adamsberg.

C'est un plaisir de retrouver le commissaire Adamsberg et ses co-équipiers, avec un faible pour Violette Retancourt. Dans la recette, déposer un orphelinat de jeunes garçons devenus vieux, des vieilles, des viols, des recluses au deux sens du terme, soit l'araignée, soit les femmes qui s'enfermaient à l'époque médiévale. Une préparation et un mélange qui ne va pas toujours dans le sens des enquêteurs. Au final, un polar à la Fred Vargas, c'est-à-dire succulent, tordu (dans le bon sens du terme) et recherché.

J'ai adoré ! Une très belle découverte. J'ai eu ce livre par une box de livres et quand j'ai vu le thème j'ai eu un peu peur parce que je n'aime pas du tout les araignées. Je me suis prise au jeu et je ne l'ai pas lâché depuis ! J'ai découvert un nouvel auteur pour moi et je suis ravie !

Encore un super livre de Fred Vargas. La fin c'est faite moins savoureuse car je me doutais de l'identité du tueur avant la révélation.