Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 917
Membres
1 014 301

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par pilato 2015-01-17T17:39:36+01:00

-Ça va ? s'inquiète Stu.

-Oui, pourquoi ?

-On croirait que tu t'apprêtes à disséquer un fœtus de porc.

-Tu ne penses pas que j'aurais envie de vomir, dans ce cas ?

-Qui te dit que tu n'as pas l'air de quelqu'un sur le point de vomir ?

-Tu trouves que j'ai l'air d'avoir envie de vomir ?

-Non. Pas terrible ma métaphore, mais elle était drôle quand même. Je recommence. Ça va ?

-Oui, je réponds en essayant de garder mon sérieux. Pourquoi ?

-On dirait que tu viens de t'apercevoir que tu n'as pas de pantalon.

-Tu penses vraiment que j'aurais mis si longtemps à m'en rendre compte ?

-Non. C'est là toute l'ironie de la chose. D'où ma question.

-Ça va, merci.

Nous échangeons un sourire

(Chapitre 32, p.278-279)

Afficher en entier
Extrait ajouté par Underworld 2021-03-30T15:29:52+02:00

** Extrait offert par Erin Mc Cahan **

Il doit bien y avoir un moyen.

Allongée sur le lit de Stu, les yeux rivés au plafond sur lequel je vois se dessiner des x, des y, des parenthèses et des points d'interrogation, je réfléchis aux différentes formules pouvant conduire à la solution. Stu, assis de l'autre côté de la pièce, me tourne le dos et plaque de temps en temps quelques accords sur son clavier avant de noter ou d'effacer des hiéroglyphes musicaux dans son carnet.

- C'est impossible, je soupire. Il y a trop de variables.

- Qu'est-ce que je te disais.

- Mais il faut que je sache.

- Ça va, ce n'est pas la fin du monde. Moi je survis bien sans cette information.

Alors que je me redresse en remontant mes lunettes, je remarque un petit bout de fil sur le poncho à rayures rouges qui sert de couverture.

- Tu devrais recoudre ça avant que ça ne s'aggrave.

- Recoudre quoi ?

Je le lui montre.

- Tu n as qu'à l'arracher.

- Hors de question.

- Alors n'y pense plus.

- Tu sais parfaitement que je serai incapable de dormir sous cette couverture avec ce fil qui dépasse. Je ne trouverai jamais le sommeil.

- Parce que tu comptais dormir ici ? s'étonne-t-il en me jetant un coup d'oeil par-dessus son épaule.

- En tout cas, maintenant, ça ne risque pas.

- Ce qui signifie que tu l'as envisagé à un moment donné ?

- Ce qui signifie qu'à l'avenir, où que je dorme, ce ne sera jamais sous cette couverture !

- J'ignorais qu'on était meilleures copines au point de se faire des soirées pyjamas. Tu vas me coiffer, après ?

- Oui. J'ai toujours rêvé de te voir avec un chignon.

- Bon, écoute-moi ça, annonce-t-il.

Il joue sans une fausse note la merveilleuse introduction d'une des plus belles chansons de tous les temps, «Come Sail Away». (Paroles et musique de Dennis De Young, ancien chanteur des Styx devenu compositeur, artiste de Broadway et incarnation humaine de la perfection. Je suis sûre qu'il passe son temps libre à sauver les randonneurs perdus en montagne, à rattraper les voleurs de sacs à main et à donner son sang et ses plaquettes jusqu'à ce que la Croix Rouge lui interdise, pour son bien, l'entrée de ses centres. Il doit avoir une cape de super-héros cachée dans un de ses placards.)

Afficher en entier
Extrait ajouté par Pitchoune_15 2019-07-02T09:00:17+02:00

- Kate avait raison. C'est la meilleure année de ma vie.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Pitchoune_15 2019-07-02T08:58:16+02:00

Mercredi 15 octobre, 20h17

Quelle est la nature de l'amour ?

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-28T21:50:38+01:00

Kate se plaque son oreiller sur la tête. Je souris et me blottis contre elle. Comment Stu peut-il m'accuser de ne pas aimer les copains de Kate, alors que grâce à eux, je vis ce genre de moments avec elle ? J'espère qu'elle en aura encore des dizaines.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-28T21:50:23+01:00

À la fin des cours, Jen s'adosse contre mon casier et me raconte une histoire dont j'ai manifestement raté le début. Elle a de grands yeux bruns toujours pétillants, comme si elle était sur le point d'apprendre une excellente nouvelle. Si bien que je suis souvent gênée de ne pas en avoir à lui annoncer.

— À ça de mon visage, déclare-t-elle. Il était à ça de mon visage, je te dis !

Elle me montre son pouce et son index, séparés de deux centimètres.

— Et il sentait teeeellement bon ! Comment se fait-il que les mecs mignons sentent forcément bon, quelle que soit leur odeur ? Par exemple, s'il sentait la vieille pizza, j'aurais tout à coup eu une envie folle de manger une pizza avec lui. Là. Tout de suite.

Je règle mon cerveau sur le mode « Jen-langue étrangère » et je comprends qu'elle est en train de parler de Josh Brandstetter, le plus beau garçon de la classe, que le hasard du tirage au sort lui a attribué comme binôme de chimie en janvier. Jen prétend avoir feint l'indifférence lorsqu'il a tiré son nom, mais ça m'étonnerait.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-28T21:50:09+01:00

Je peux déterminer la taille moyenne d'un rat. Ça, c'est facile. Mais ce que j’ignore, c’est:

1. la fréquence à laquelle des rats tombent dans les cuves des usines de viande ;

2. le nombre de fois où j’ai mangé de la viande provenant de ces usines où des morceaux de rat se mêleraient accidentellement au produit fini ;

3. les habitudes d’achat de ma mère concernant telle marque ou tel magasin.

Sans compter que tout cela repose sur le postulat de départ selon lequel des rats atterrissent effectivement dans des cuves et se retrouvent dans mon assiette sous forme de hot-dog ou de hamburger. Il semble donc que Stu ait raison. Il y a trop de variables, et je vais devoir continuer à vivre sans la réponse à ma question. À moins que je me contente d’une réponse approximative.

Mais je déteste les approximations tout autant que les estimations. Rien ne vaut la précision d’une formule mathématique ou d’une traduction exacte. Les maths sont une langue à part entière ; et moi, j'adore les langues. Regardez tous les mots d’origine étrangère que j'ai employés aujourd'hui : hiéroglyphes : grec poncho : espagnol concerto : italien primo, secundo, tertio: latin hamburger: allemand hot-dog: anglais Geofff : Josie.

Le plus fantastique de tous les mots du monde, c'est tipi. Il vient du lakota, la langue des Sioux. Même si j'étais née dans une famille de chevriers francophones des Alpes suisses, en entendant le mot « tipi », je saurais exactement de quoi il retourne. Pas de confusion possible. La transparence absolue. La quintessence de la perfection linguistique.

Tipi.

Afficher en entier
Extrait ajouté par ilovelire 2016-01-28T21:49:58+01:00

Après avoir crié au revoir à Sophie, je passe par la cuisine pour caresser Moïse, le chat de sept kilos des Wagemaker. Il recommence à peine à tolérer ma présence depuis que je lui ai marché sur la queue la semaine dernière. Deux fois.

Sophie aussi est un bourreau des cœurs. Stu et elle ont les mêmes cheveux blonds, les mêmes jambes interminables, le même visage symétrique et le même sourire facile. Stu compose de la musique. Sophie, elle, peint - des fresques chatoyantes quand elle est de bonne humeur, des paysages désolés quand elle déprime. Je les connais presque depuis toujours, et je dois dire que, sa vie amoureuse mise à part, Sophie est bien moins compliquée que son frère. Sans être aussi bête qu’un bichon frisé, elle a la capacité d’ignorer complètement ce qui ne l’intéresse pas ou ne la concerne pas directement.

Personne ne pourrait l’accuser de trop cogiter. En tant que cogiteuse incorrigible (voire invétérée, pour reprendre l’expression de mon père), je l’admire beaucoup. Je me demande comment elle fait. C’est fascinant.

D’après tante Pat, Sophie et son frère se disputent sans arrêt parce qu’ils ont très peu d’écart. Treize mois, pour être exact. Stu a seize ans et Sophie quinze, trois mois de plus que moi. Mais j’ai un an d’avance sur elle depuis que j’ai sauté le CE1. Ce qui signifie que je suis en première, comme Stu.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode