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“Listen, you impossible creature," he said, "I'm a century and more older than--"
"Oh, be quiet," I said impatiently.”
Afficher en entierIl était revenu.
— Quand es-tu arrivé ?
— Cet après-midi, affirma-t-il avec raideur. Je suis venu percevoir mon tribut, bien sûr.
— Bien sûr, répétai-je.
J’étais certaine qu’il s’était rendu d’abord à Olshanka, afin de donner plus de profondeur à son mensonge.
(...)ma bouche s’ourla aux commissures. Il rougit et se détourna. Ce qui n’arrangea pas ses affaires, car tout le monde nous observait avec grand intérêt.
Afficher en entier“You intolerable lunatic," he snarled at me, and then he caught my face between his hands and kissed me.”
Afficher en entieril me gronda furieusement pendant dix bonnes minutes, me traitant d’andouille décérébrée, rejeton d’éleveurs de cochons
– « Mon père est bûcheron ! » m’exclamai-je.
— De feignasses de manieurs de hache ! se corrigea-t-il alors.
Afficher en entierIl me dévisagea, outré, et je partis d’un rire incontrôlable, m’étranglant presque d’hilarité : j’étais soûle de magie et d’inquiétude.
— Espèce d’insupportable folle, grogna-t-il.
Puis il me saisit le visage à deux mains et m’embrassa.
Je lui rendis son baiser sans réfléchir, mon rire se déversant dans sa bouche.
Afficher en entierIl m’attira brusquement à lui et se pencha vers moi – je crois qu’il aurait aimé se pencher sur moi, mais que comme il était trop petit pour le faire, cela le mit encore plus en colère.
Afficher en entier“If you don't want a man dead, don't bludgeon him over the head repeatedly.”
Afficher en entier"- Kasia, l'appelai-je en mettant les mains en coupe devant sa figure.
La lumière du sort se concentra à l'intérieur, une lumière blanche d'une brillance incroyable, difficile à supporter. Je vis mon propre visage se refléter dans ses grandes prunelles vitreuses et écarquillées ; j'y découvris également mes jalousies secrètes, le fait d'avoir toujours voulu posséder tous ses atouts sans être prête à en payer le prix.[...] Toutes ces occasions durant lesquelles je m'étais sentie telle une moins que rien, la fille qui n'avait aucune valeur, celle que nul seigneur ne désirait jamais ; ces jours où j'avais l'impression d'être une grande godiche à côté d'elle. Tous les traitements de faveur qu'elle recevait : la place qui lui était réservée, les cadeaux nombreux et les attentions multiples, chacun profitant de la moindre possibilité de lui témoigner son amour tant qu'il était encore temps. A de nombreuses reprises, j'avais voulue être celle qui était spéciale, celle que tout le monde aurait choisie. Pas longtemps, jamais longtemps, mais à présent je me rendais compte de ma lâcheté : j'avais rêvé d'être unique, je l'avais secrètement jalousée, sachant que je pouvais m'offrir le luxe de revenir à ma vie normale quand j'en avait envie.[...] Je devais m'exposer à elle aussi complètement qu'un ver blanc se tortillant sous une bûche retournée. Et je devais la voir à nu, ce qui me faisait encore plus mal, car elle m'avait détestée également.
Elle m'en avait voulu d'être en sécurité, d'être choyée. Ma mère ne m'avait jamais imposé de grimper à des arbres trop hauts ; ma mère ne m'avait pas forcée à effectuer quotidiennement les trois heures de marche aller-retour jusqu'à la boulangerie chaude et poisseuse du village voisin pour apprendre à cuisine pour un seigneur. Ma mère ne m'avait pas tourné le dos quand je me mettais à pleurer, ne m'avait pas dit d'être courageuse. Ma mère ne m'avait pas donné trois cents coups de peigne par nuit pour que je reste belle, comme si elle voulait que je sois choisie ; comme si elle voulait une fille qui irait à la ville pour y devenir riche et envoyer de l'argent à ses frères et sœurs restants, ceux qu'elle s'autoriserait à aimer - oh, je n'avais jamais imaginé cette secrète amertume, aussi aigre que du lait tourné. Et puis...Spoiler(cliquez pour révéler)et puis elle me détestait même d'avoir été choisie. Elle n'était pas l'élue, après tout. Je la vis assise à la fête après coup, perdue, tandis que tout le monde murmurait autour d'elle. Elle ne s'était jamais imaginé restant au village, dans une maison qui n'avait pas prévu de l'abriter plus longtemps. Elle s'était résolue à paye le prix de ses dons et à faire montre de courage. Sauf qu'à présent, elle n'avait plus de raison d'être brave, et plus d'avenir radieux en perspective. Les garçons plus âgés lui souriaient avec une sorte de confiance étrange et de suffisance. Une demi-douzaine d'entre eux l'avaient observée de loin, comme s'ils n'osaient pas l'approcher, lui parlaient désormais avec familiarité, comme si elle n'avait rien d'autre à faire que d'attendre d'être choisie par un autre. Et quand j'étais revenue tout en soie et en velours, les cheveux pris dans un filet de bijoux, les mains pleines de magie, indépendante, elle s'était dit : Cela devrait être moi, cela aurait dû être moi; comme si j'étais une voleuse qui lui avait usurpé son bien."
Afficher en entier- Bon, dit-il.
Il avait déposé une pile de livres sur la table, et les renversa d'une poussée.
- Pour les classer dans l'ordre : darendetal
Il agita une main en direction de la table.
- Darendetal, marmonnai-je en même temps que lui.
Le sort étranglé jaillit de ma gorge. Les livres se mirent à trembler et, l'un après l'autre, se redressèrent et se replacèrent tels des oiseaux ornés de bijoux dans leur reliure rouge, jaune, bleue ou marron.
Cette fois, je ne m'écroulai pas par terre : je me cramponnai simplement des deux mains à la table et m'appuyai contre elle. Il considérait sa pile renouvellement reformée en fronçant les sourcils.
- Quelle est cette idiotie? S'étonna-t-il. Il n'y a pas le moindre ordre à cela... Regarde.
J'obtempérai. Les ouvrages formait une pile raisonnablement droite, classée par couleurs.
- Par couleurs? S'exclama-t-il d'une voix aiguë. Par couleurs? Tu...
Il était furieux après moi, comme si j'y étais pour quelque chose. Peut-être le fait de puiser sa force en moi influait sur sa magie?
- Oh, fiche le camp! Gronda-t-il.
Je m'enfuis à toute jambes, secrètement ravie : si je nuisais à sa magie d'une manière ou d'une autre, j'en étais fort aise.
P.44
Afficher en entierSpoiler(cliquez pour révéler)je me rendis compte que je venais d’ébranler le château du roi, dans la capitale du roi, avant de hurler sur les plus hauts magiciens du royaume.
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