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Extrait ajouté par Libertad 2013-07-08T17:12:35+02:00

Les femmes sont adaptables par nature. C'est à la fois leur force et leur faiblesse. Elles évaluent leur environnement et, en réalistes qu'elles sont, l'acceptent et se mettent en devoir d'en tirer le meilleur parti.

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Extrait ajouté par PetitRoussignol 2021-10-21T15:13:05+02:00

Pourquoi dénigrez-vous le monde dans lequel nous vivons ? On y trouve de très braves gens. La bonté, la personnalité ne poussent-elles pas mieux dans cette pagaille que dans un monde où l'ordre serait imposé, un ordre considéré comme juste aujourd'hui et comme injuste demain ? Je préfère un monde d'êtres humains bons et faillibles à un monde de robots perfectionnés qui auraient dit adieu à la pitié, à la compréhension et à la compassion.

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Extrait ajouté par SherCam 2019-05-26T12:05:07+02:00

Oui. Il a eu des idées de gauche quand c’était la mode, mais, autant que nous sachions, il ne les a pas gardées longtemps. Il a fait du bon travail avant la guerre, mais rien de sensationnel. Quand Mannheim s’est enfui d’Allemagne, Betterton lui a été adjoint, en qualité d’assistant, et il a fini par épouser la fille de Mannheim. Après la mort de Mannheim, il a poursuivi les travaux du savant allemand et il est devenu célèbre avec sa stupéfiante découverte de la fission ZE. Une véritable révolution scientifique, qui l’a mis en vedette. On pouvait lui prédire une carrière extrêmement brillante, quand la mort de sa femme, survenue peu après leur mariage, l’a laissé désemparé. Il est venu en Angleterre et, depuis un an et demi, il était à Harwell. Il s’est remarié, il y a six mois.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T19:17:15+02:00

D’ailleurs, Nigel était déjà très loin d’elle et tout cela lui semblait ne plus avoir la moindre importance. Il ne lui restait plus rien à faire, qu’à prendre ses cachets et à s’étendre, pour s’endormir d’un sommeil dont elle ne s’éveillerait pas. Ses sentiments religieux ? Elle n’en avait plus ou croyait n’en plus avoir. Avec la mort de Brenda, elle perdit la foi. Elle était prête. Comme à l’aérodrome, elle était une voyageuse attendant son départ, une voyageuse qui s’en allait vers une destination inconnue, sans bagages et sans avoir à dire adieu à personne. Elle avait rompu avec le passé. Pour la première fois de sa vie, elle se sentait libre de décider de ses actes, absolument libre

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T19:17:07+02:00

Après les formalités de la douane, traditionnelles et dérisoires, elle prit une voiture qui la conduisit à l’hôtel. Il faisait un temps splendide, le ciel était bleu, l’air léger, le soleil resplendissant. Elle se sentit inondée de bien-être. Les choses étaient telles qu’elle les avait espérées. Les brouillards de Londres étaient loin, et loin aussi les mauvais jours ! Ici, la vie palpitait dans la chaude lumière du soleil. Dans sa chambre, tout de suite elle alla ouvrir les volets, pour regarder dans la rue. Puis, elle s’assit sur le lit. Un mot, qu’elle se répétait depuis son départ de Londres, vint à ses lèvres : « Évasion ! » Elle le dit plusieurs fois et elle se rendit compte, avec une lucidité qui la glaçait, qu’il ne correspondait à rien, qu’il n’y avait pas d’évasion ! Rien n’était changé. À Casablanca ou à Londres, elle était toujours Hilary Craven. Elle voulait fuir Hilary Craven, mais, quoi qu’elle fît, elle était toujours Hilary Craven, une Hilary Craven qui, au Maroc aussi bien qu’en Angleterre, était toujours la même Hilary Craven

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T19:17:00+02:00

Hilary ne protesta plus. Son attitude compréhensive surprit l’employé d’Air France, et le ravit plus encore. — Voir quelqu’un de raisonnable, s’écria-t-il, ça fait quand même plaisir ! Il y a des voyageurs qui ne veulent pas se rendre compte que, s’il y a du brouillard, ce n’est pas notre faute ! Il faut prendre le temps comme il est, même s’il contrarie nos projets. Après tout, madame, être à Casa trois heures plus tôt ou trois heures plus tard, qu’est-ce que ça peut faire ? Qu’on arrive par un avion ou par un autre, c’est pareil ! Pas tout à fait, Hilary devait le découvrir à Casablanca. Elle marchait à côté du porteur qui roulait son bagage vers la sortie de l’aéroport, quand il lui dit : — Vous avez de la chance, ma petite dame, de ne pas avoir été dans l’avion qui est arrivé tout à l’heure, le régulier 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T19:16:52+02:00

La nuit était déjà tombée depuis longtemps quand arrivèrent des cars qui devaient conduire les passagers à Paris. Il leur fallut des heures pour couvrir le trajet et il était plus de minuit quand Hilary rallia la gare des Invalides. Elle était morte de froid et elle fut heureuse de récupérer ses bagages sans trop de difficultés et de gagner l’hôtel où elle s’était fait réserver une chambre. Trop fatiguée pour avoir faim, elle prit un bain chaud et se coucha, épuisée. En principe, l’avion de Casablanca décollait le lendemain, à dix heures trente, de l’aéroport d’Orly. Mais, là encore, la confusion régnait. Sur toutes les lignes, les avions s’étaient posés où ils avaient pu et les horaires étaient bouleversés, aussi bien au départ qu’à l’arrivée

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T19:16:45+02:00

Quand Hilary rouvrit les yeux, l’avion perdait de la hauteur. Elle pensa qu’on arrivait à Paris et, se réinstallant sur son siège, ouvrit son sac à main. Mais il n’était pas question de Paris. L’hôtesse de l’air, de cette voix maternelle que tant de passagers trouvent exaspérante, annonçait que, par suite du brouillard, l’atterrissage aurait lieu à Beauvais. Hilary, tournant la tête sur le côté, regarda par le hublot. Elle ne vit pas grand-chose, Beauvais ne se laissant vaguement deviner qu’à travers une épaisse couche de brume. L’avion se posa après avoir longtemps tourné en rond au-dessus de l’aérodrome, et les passagers, plus on moins grelottants, furent conduits dans un baraquement en bois, sommairement meublé d’un comptoir et de quelques chaises

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T19:16:38+02:00

Le signal se faisait attendre interminablement. Une pensée absurde traversa l’esprit de la jeune femme : « Nous ne partirons jamais ! Je resterai ici, prisonnière ! » Les moteurs, depuis quelques secondes, tournaient à plein régime. L’avion roulait, prenant de la vitesse. Hilary, bientôt, se rendit compte qu’il avait quitté le sol. Il lui semblait que c’était, non pas l’appareil qui s’élevait, mais la terre qui s’enfonçait, emportant avec elle tous les soucis, toutes les préoccupations, toutes les déceptions dont Hilary avait souffert. L’aérodrome, maintenant, ressemblait à un jouet d’enfant. Sur une voie de chemin de fer minuscule, on voyait courir un train miniature. Le monde apparaissait ridiculement petit. Et sans importance. Une masse de nuages blancs l’escamota. On devait survoler la Manche. Hilary ferma les yeux

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-04-26T19:16:31+02:00

 Les passagers d’Air France, destination Paris, par ici, s’il vous plaît ! Il y eut un mouvement dans le hall de l’aéroport de Heathrow. Hilary Craven ramassa le petit sac de voyage en lézard qu’elle avait posé près de son fauteuil et, suivant les autres, sortit du bâtiment. Dehors, le froid la surprit. Elle ramena frileusement sur elle son manteau de fourrure et se dirigea vers l’avion. Heureuse ! L’heure était venue, enfin, où elle s’évadait ! Elle en avait terminé avec la grisaille de sa vie misérable. Elle s’en allait vers le soleil, vers un ciel toujours bleu, vers une existence nouvelle ! Le poids mort du passé, elle le laissait derrière elle. Une fois installée dans l’appareil, à la place que le steward lui avait désignée, elle eut l’impression de respirer plus librement. Pour elle-même, elle murmura : — Je m’en vais ! Je m’en vais ! Les moteurs se mirent à tourner, puis l’avion roula doucement sur la piste. L’hôtesse de l’air invita les passagers à attacher leur ceinture. L’avion s’immobilisa, attendant le signal du départ

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