Commentaire de AuSoGi

J’ai lu la réédition de ce roman. Je ne pourrais pas vous dire ce qui a été modifié. Je vais juste vous donner mon ressenti.

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Ce roman a un côté hypnotisant. On se laisse piéger doucement dans le filet de la psychiatrie. Dès le début, on doute de tout et tout le monde. Qu’est-ce qui est vrai et ne l’est pas ? Souvenir, présent, hallucination ? À qui faire confiance ? Qui dit la vérité ? Peut-on se fier à ses bribes de souvenirs ? Les réponses mettent du temps à venir, mais des éléments nous y conduisent doucement et sûrement.

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« 𝕀𝕝 𝕟’𝕪 𝕒 𝕣𝕚𝕖𝕟 𝕕𝕖 𝕡𝕚𝕣𝕖 𝕢𝕦𝕖 𝕕𝕖𝕤 𝕣𝕖𝕘𝕣𝕖𝕥𝕤 𝕕𝕒𝕟𝕤 𝕝𝕒 𝕧𝕚𝕖 : 𝕤𝕠𝕚𝕤 𝕖𝕟 𝕒𝕔𝕔𝕠𝕣𝕕 𝕒𝕧𝕖𝕔 𝕥𝕠𝕚-𝕞𝕖̂𝕞𝕖, 𝕤𝕠𝕚𝕤 𝕖𝕟 𝕡𝕒𝕚𝕩 𝕒𝕧𝕖𝕔 𝕥𝕠𝕟 𝕒̂𝕞𝕖, 𝕖𝕥 𝕥𝕦 𝕒𝕦𝕣𝕒𝕤 𝕥𝕣𝕠𝕦𝕧𝕖́ 𝕝𝕖 𝕔𝕙𝕖𝕞𝕚𝕟 𝕕𝕦 𝕓𝕠𝕟𝕙𝕖𝕦𝕣. »

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J’ai doré la psychologie d’Alix. Ce n’est pas un personnage où l’on tombe sous le charme direct. Elle est trop fracassée au départ. Et puis on compatit et on espère de tout cœur qu’elle trouvera un moyen de s’en sortir. L’auteure aborde un sujet difficile (C’est une DARK toujours) avec beaucoup de sensibilité. On comprend le cheminement qu’elle doit parcourir dans sa tête pour voir ce qui semble évident d’un point de vue extérieur.

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« ℂ𝕠𝕞𝕞𝕖𝕟𝕥 𝕡𝕣𝕠𝕦𝕧𝕖𝕣 𝕟𝕠𝕥𝕣𝕖 𝕒𝕞𝕠𝕦𝕣 𝕒𝕝𝕠𝕣𝕤 𝕢𝕦’𝕦𝕟𝕖 𝕔𝕒𝕣𝕖𝕤𝕤𝕖 𝕡𝕖𝕦𝕥 𝕝𝕖 𝕗𝕒𝕚𝕣𝕖 𝕧𝕠𝕝𝕖𝕣 𝕖𝕟 𝕖́𝕔𝕝𝕒𝕥 ? »

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La fin est pleine de révélations. Ce n’est pas le super Waouh non plus, puisque l’auteure nous y amène petit à petit. En revanche, j’ai adoré un certain point de vue qu’on a dans les cent dernières pages. Je ne vous dirai pas lequel pour éviter les spoil. Mais ça m’a donné une vision très différente du roman que je venais de lire.

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En bref, j’ai passé un très moment. Je suis super curieuse de lire The devil is a gentleman qui, je pense, sera encore plus sombre.