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Don Quichotte ne dormit point de toute la nuit, pensant en sa dame Dulcinée, afin de s'accommoder à ce qu'il avait lu en ses livres, quand les chevaliers passaient plusieurs nuits sans dormir, parmi les forêts et déserts, s'entretenant avec la souvenance de leurs maîtresses.
Afficher en entierBientôt lui vint dans l'esprit l'idée la plus étrange que jamais on ait conçue. Il s'imagina que rien ne serait plus utile à sa patrie, que de ressusciter la chevalerie errante, en allant lui-même à cheval, armé comme les paladins, cherchant les aventures, redressant les torts, réparant les injustices.
Afficher en entierCette défense de nous voir ne fit qu'ajouter un désir au désir, une flamme à la flamme; car, bien qu’elle imposât silence à nos lèvres, elle ne put l'imposer à nos plumes, lesquelles savent, plus librement que la langue, faire entendre à qui l'on veut les sentiments que l'âme renferme, puisque souvent la présence de l'objet aimé trouble la résolution la mieux arrêté et rend muette la langue la plus hardie.
Afficher en entierCe n'est pas la faute du public s'il demande des sottises, mais de ceux qui ne savent leur offrir autre chose.
Afficher en entierEt il poursuivit sa route qui n'était autre que celle que voulait sa monture. Car il était persuadé qu'en cela consistait l'essence des aventures.
Afficher en entierQuijote aun todavia dormia. El cura pidio las llaves à la sobrina del aposento donde estaban los libros autores del dano, y ella se las dio de muy buena gana : entraron dentro todos y la ama con ellos.
Afficher en entierNe mourrez pas, car la plus grande folie que puisse faire un homme en cette vie c'est de mourir.
Afficher en entier"Il dormait si peu et lisait tellement que son cerveau se dessécha et qu'il finit par perdre la raison."
Afficher en entier" le soleil de ma joie se coucha et la nuit de ma tristesse acheva de se fermer "
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Afficher en entierEn conséquence, l'esprit désormais perdu, il en arriva à la plus étrange pensée où tomba jamais fol au monde, qui fut qu'il lui parut convenable et nécessaire, tant pour l'accroissement de son honneur que pour le service de sa république, de se faire chevalier errant et de s'en aller de par le monde, avec ses armes et son cheval, pour chercher les aventures et s'exercer en tout ce qu'il avait lu qu'exerçaient les chevaliers errants, remédiant à tout espèce d'injures et s'exposant à des dangers et des périls propres à lui valoir, en y mettant fin, éternel renom et gloire.
(Chapitre 1)
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