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Extrait ajouté par sbreludes 2016-12-30T16:50:40+01:00

- Nahel ?

- Mmmm ?

- Demain, Carole va me poser des questions, n'est-ce pas ?

- Probablement, murmure-t-il, en se couchant sur le côté pour me faire face.

- Et si elle veut savoir si j'ai déjà eu un orgasme, je réponds quoi ?

- La vérité.

- Super, mais j'ignore même ce qu'avoir un orgasme signifie.

Cette fois, je le sens intrigué. Il se relève sur le coude pour m'observer plus attentivement, même si dans le noir il ne peut pas réellement me voir. Et heureusement pour moi !

- Tu n'en as jamais eu, vraiment ?

A son ton incrédule, je comprends qu'il ne me croit pas.

- Et comment j'aurais fait, puisque je n'ai jamais couché avec un homme ?

- Toute seule.

- Pardon ?

Là, c'est moi qui suis sur le cul. De quoi parle-t-il ?

- Tu ne t'es jamais caressée ?

- T'es malade !

- Mais, Madie, tout le monde fait ça.

- Eh bien, pas moi. C'est le genre de truc qu'on ne fait pas dans ma famille.

- Alors, tu n'as jamais joui ? Vraiment ?

- Si tu essaies de me choquer, c'est réussi. De toute façon, même si j'en avais envie, j'ignorerais comment m'y prendre.

- Tu veux que je te montre ?

Il m'a demandé ça comme s'il proposait de m'apprendre à faire du vélo.

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Extrait ajouté par sbreludes 2016-12-30T17:11:03+01:00

Très discrètement, je ferme les yeux et dis le bénédicité, avant de signer mon petit pain. Je sais, je sais, ce n'est pas courant, mais je n'y peux rien, c'est plus fort que moi. Je ne peux pas manger si je n'ai pas prié un instant et effectué le signe de la croix sur le pain.

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Extrait ajouté par sbreludes 2016-12-30T17:04:59+01:00

[La mère de Madeleine]

- Dieu ne nous inflige rien que nous ne pouvons supporter. Si c'est sa volonté que tu aies un cycle compliqué, alors qu'il en soit ainsi.

J'ai dû me retenir de lui balancer deux ou trois vérités bien senties, sinon nous nous serions fâchées et sévèrement. Car, même si j'aime le Seigneur et avec tout le respect que je lui dois, c'est un homme. Qu'est-ce qu'il y connaît aux ragnagnas ? Et puis, franchement, il a mieux à faire que de se préoccuper de mes ovaires.

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Extrait ajouté par sbreludes 2016-12-30T16:34:31+01:00

[Rencontre avec le frère aîné de Nahel, Lounis, et sa compagne Carole]

- Oh, il n'y a pas grand-chose à dire. J'ai 18 ans, je suis étudiante en première année de lettres modernes à Strasbourg, mais je suis originaire des Vosges. Voilà.

- Non, ce n'est pas tout, intervient Nahel. Madie est une catholique pratiquante qui signe le pain avant de le manger. C'est également une fille d'une gentillesse extraordinaire qui s'arrange toujours pour avoir un ou deux plats supplémentaires sur son plateau, juste pour moi.

- L'amour d'un homme passe par son estomac, murmure Carole, amusée.

- Ou par sa bite selon le mec, fait remarquer mon compagnon, en riant. Ah oui, elle rougit aussi.

Je plisse les yeux, oscillant entre gêne et agacement. Il me semble que le portrait qu'il a dressé de moi s'apparente à une caricature et ça me déplaît souverainement.

- C'est un peu réducteur, répliqué-je tranquillement. Tu ne trouves pas ? Après tout, il ne me viendrait jamais à l'idée de te définir comme le DJ qui se fait surnommer chaud lapin, parce qu'il s'est envoyé la moitié du campus.

Et toc, prends ça dans les dents, Nahel Elkhouri ! Lounis éclate d'un rire tonitruant, tandis que son petit frère me regarde, les yeux plissés, mais un sourire amusé aux lèvres.

- Ah, frangin, je crois que tu as trouvé ton maître, s'exclame-t-il avec bonne humeur.

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Extrait ajouté par sbreludes 2016-12-30T17:08:18+01:00

Personnellement, j'ai toujours pensé qu'il fallait vivre avec son temps et que ce n'était pas une mauvaise chose que d'avoir une ou deux expériences, puis de se caser. Sauf que, bien évidemment, j'imaginais fréquenter le garçon pendant plusieurs mois avant que cela n'arrive. Or, je sais parfaitement que Nahel n'est pas le genre à attendre aussi longtemps. Lui, ce serait plutôt, je viens, je prends, et je me barre.

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Extrait ajouté par sbreludes 2016-12-30T16:55:51+01:00

- Putain, Mad, arrête de faire ta greluche de service !

Un majeur pointé dans ma direction me répond. Voilà qu'elle se met à me faire des fucks, c'est pas croyable ! Mais je rêve !

- La greluche t'emmerde, ducon !

Puis, s'installant à son aise, elle ferme les yeux et s'assoupit quelques minutes plus tard. Si ce n'est pas le cas, elle simule parfaitement.

A vrai dire, je suis sur le cul. Non seulement elle m'envoie chier comme un bouseux, mais en plus elle me parle comme elle ne l'a jamais fait. OK, je ne l'ai pas volé, mais quand même !

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Extrait ajouté par gommerose 2019-08-10T04:31:22+02:00

2

En m’installant seule à une table de la cafétéria du restaurant universitaire, je pousse un profond soupir de découragement. Cela va faire deux semaines que je suis ici et rien ne se déroule réellement comme je l’avais espéré.

D’abord, au niveau de mon cursus. J’aurais mieux fait de me renseigner un peu plus, car je me retrouve avec le latin en option obligatoire, alors que je déteste cette matière. J’ai somme toute assez peu d’heures de cours, mais le travail demandé est conséquent et je passe énormément de temps à

potasser, lire et étudier, seule chez moi. En cela, le netbook constitue une aide précieuse. Donc, pour le moment, rien de catastrophique, me direz-vous ? Oui, sans doute. Seulement, il y a autre chose.

En quatorze jours, et hormis les personnels administratifs et les profs, je n’ai adressé la parole à

personne et, surtout, personne ne m’a parlé. J’ai l’impression qu’il y a des clans qui se sont tout de suite formés ou qui l’étaient peut-être déjà auparavant, et il me paraît particulièrement compliqué, voire impossible, de m’intégrer. De plus, mon naturel méfiant n’arrange rien à l’affaire.

Très discrètement, je ferme les yeux et dis le bénédicité, avant de signer mon petit pain. Je sais, je sais, ce n’est pas courant, mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi. Je ne peux pas manger si je n’ai pas prié un instant et effectué le signe de la croix sur le pain. Afin de ne pas me faire remarquer, j’essaie de faire les choses sans en avoir l’air. Je n’ai pas honte de ma religion, loin de là. Mais, il me semble que mes convictions ne regardent que moi et doivent rester du domaine de la sphère intime. Alors, même si je prends souvent le petit crucifix en or qui est pendu à mon cou entre mes doigts, il demeure la plupart du temps sagement dissimulé sous mon tee-shirt.

Lorsque j’ouvre les yeux, je relève la tête pour une raison que j’ignore. À l’autre bout de la salle se trouve un garçon qui m’observe en plissant les paupières. Il est entouré de toute une bande et ils ont déplacé deux tables pour les coller ensemble, afin de pouvoir se regrouper.

Précipitamment, je baisse le nez sur mon plateau en rougissant. Ma peau claire de blonde a tendance

à virer très facilement au cramoisi, lorsque je suis gênée.

Pourquoi suis-je troublée, d’abord ? Sans doute, parce que c’est un canon comme j’en ai rarement vu.

En fait, on dirait James Dean, mais en mieux. Grand, du moins c’est l’impression qu’il donne, châtain, avec une coupe très à la mode, le genre long dessus et un peu plus court sur les côtés, il a quelque chose de mystérieux. C’est son regard qui donne cette impression, j’en suis persuadée. D’où

je suis, je ne peux pas distinguer la couleur exacte de ses yeux, mais ils sont très clairs. Je baisse la tête, une fois de plus, mal à l’aise, et quand je l’observe à nouveau, il s’est détourné. Pff ! À quoi estce que je m’attendais ? Ce genre de mec ne voit même pas les filles comme moi et c’est tant mieux !

***

Debout dans la file d’attente, Stella Gérard ne pouvait détacher son regard du garçon assis un peu plus loin. Oh, elle savait exactement de qui il s’agissait. À vrai dire, elle était au fait de tout ce qu’il y avait à connaître à propos de Nahel Elkhouri. Il était le fils d’un diplomate libanais, qui résidait à

New York, et d’une ancienne actrice suédoise. Étudiant en master de musicologie, il ne vivait que pour trois choses. La musique, la drogue et les nanas. Et dans cet ordre…

Cela ne l’empêchait pas d’être raide dingue de lui depuis qu’elle l’avait vu pour la première fois, l’année passée. Elle avait fait des pieds et des mains pour intégrer sa bande, mais avait lamentablement échoué. Impossible d’en faire partie. Ils étaient six, des garçons et des filles, mais ils ne se mélangeaient pas aux autres. Jamais.

Pourtant, avec son look sexy, elle avait cru avoir toutes ses chances avec lui. Malheureusement, elle s’était trompée. Il ne la calculait même pas. C’en était désespérant et, surtout, ça la rendait complètement folle. Seul Vince, un de ses copains, semblait vaguement s’intéresser à elle. Et encore…

En l’observant attentivement, elle remarqua que son regard était fixé sur une petite blonde, assise à

une table. Ça commence toujours comme ça, songea-t-elle avec cynisme. Il la regarde, elle sourit, il l’invite à boire un verre, et le soir même elle est dans son lit. Demain, il ne se rappellera même pas son prénom, tellement il aura été défoncé.

Nahel avait tout du bad boy, de l’ange déchu, avec son charme qui agissait sur les nanas comme un aimant, et ses vices qu’il était incapable de contrôler. Le pire étant une addiction particulièrement prononcée à la marijuana et à l’ecstasy. D’après les ragots, et elle s’intéressait de très près à tous les potins qui circulaient sur lui, il avait d’ailleurs quitté les États-Unis pour venir ici à cause de cela, après un passage dans la capitale. Elle savait aussi qu’il avait un frère qui était médecin à Paris.

Toutefois, il avait choisi Strasbourg, parce que son père avait autrefois fait ses études dans cette ville.

Reportant son attention sur la fille qu’il reluquait, elle réalisa avec surprise qu’elle la connaissait. Il s’agissait de Madeleine Grangier, surnommée par tous les lycéens : la fille du vicaire. Aussitôt, elle

éclata d’un rire nerveux. Nahel avait tout intérêt à jeter son dévolu sur une autre gonzesse et vite fait.

Car, s’il y en avait bien une qu’il ne pourrait en aucun cas avoir, c’était celle-là. Sa vertu était gardée comme le trésor du Graal et, à moins de l’épouser, il ne la mettrait jamais dans son lit. De plus, elle

était mortellement ennuyeuse.

Elles étaient toutes deux étaient issues de Rochesson et avaient, par conséquent, fréquenté le même lycée. Simplement, Stella avait un an de plus que Madeleine, si bien que ces derniers mois, elle l’avait perdue de vue. D’ailleurs, elle ne se souvenait pas qu’elles aient discuté ou ri ensemble une seule fois. La blondinette n’était pas très liante et lui semblait bien trop terne pour qu’elle ait envie de s’acoquiner avec elle.

Stella la scruta avec attention, avant de conclure que celle-ci était à peine jolie. Jamais maquillée, toujours vêtue d’un jean et de converses, elle n’avait pas grand-chose de féminin. À contrecœur, elle dut cependant admettre qu’elle avait un visage harmonieux, avec de grands yeux bleus, et des cheveux blonds particulièrement longs, toujours maintenus en tresse, ce qui ne les mettait aucunement en valeur. Effectivement, elle n’était pas trop mal. Enfin, si on aime le genre gamine sans formes. Stella savait que Madeleine avait dix-huit ans, même si elle en paraissait quinze.

Une nouvelle fois, son regard se porta sur Nahel. Celui-ci s’était détourné. Avec un soupir de soulagement, elle supposa qu’il l’avait observée comme il l’aurait fait avec n’importe qui.

Seulement, l’instant d’après, il était à nouveau en train de la mater, comme s’il était incapable de s’en empêcher.

Se mordillant la lèvre, la jeune fille se mit à réfléchir rapidement. Madeleine allait peut-être l’aider à

se faire sa place dans cette bande, qui faisait rêver tous les étudiants et surtout les nanas. Nul doute que quand elle aurait révélé la vraie nature de la blondinette à Nahel, celui-ci n’aurait plus du tout envie de s’intéresser à cette petite pimbêche. Alors, avec un peu de chance, regarderait-il enfin dans sa direction.

pour lire ce livre: http://ekladata.com/gCySuvythJeuDPKjYkUOhCYkszQ/Ecstasy-Tome-1-Without-you-Nathalie-Charlier.pdf

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Extrait ajouté par delphine05 2016-01-10T16:55:04+01:00

Tous me font, soit un signe de la main, soit une mimique rigolote et, finalement, j’éclate de rire, totalement rassurée. C’est vrai qu’ils ont l’air cool.

— Pour être tout à fait franche, son prénom n’est pas Madie, mais Madeleine, lance Stella avec une ironie qui me glace. Et si elle veut un surnom, elle peut toujours utiliser celui qu’on lui avait trouvé au lycée : la fille du vicaire ! 

Là, je suis mortifiée. Cette fille est vraiment une conne de première. Oui, oui, je devrais faire preuve d’un peu plus de charité chrétienne, mais j’en suis parfaitement incapable et je l’assume totalement. Merde ! Pour quelle raison se sent-elle obligée de me rabaisser ainsi, en me collant une honte pareille ?

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