Commentaires

L'écriture n'est pas toujours évidente à suivre et on est directement plongés dans l'intrigue. Aucune précision, pas d'indication ni de présentation des personnages n'est donné. Le tout est peut être perturbant mais en même temps on entre à la Scholomance de la même manière qu'El : avec nos savoirs et tentant de comprendre comment survivre à cette lecture. L'univers est fantastique et effrayant et des jeux de pouvoir et d'alliance s'instaurent pour ne pas mourir.

Finalement, on ne connaît pas tellement les personnages ; comment sont-ils arrivés ici ? Qu'ont-ils comme objectif de vie ? Toutes ces questions restent floues voire sans réponse mais pourtant on est happés par les péripéties et la sombre ambiance régnant au fil des pages. C'est un petit bijou qui n'a pas fini de révéler tous ses mystères !

J'ai eu beaucoup de mal avec l'écriture au début, je pense qu'on reçoit beaucoup trop d'information d'un coup et on a jamais le temps de les assimiler parce que y'en a d'autre qui afflue sans cesse. Mais une fois qu'on est plongé dans l'histoire vers la moitié du livre ça devient vraiment sympa à lire et on se rend compte du potentiel de l'histoire. J'ai vraiment adoré les deux protagonistes , El reste fidèle à elle même tout le long et je trouve que c'est vraiment une bonne chose. La dernière petite chose qui m'a dérangé c'est le fait que l'histoire se déroule littéralement sur 2 semaines mais qu'il se passe tellement de chose qu'on a l'impression que ça a duré 1 an.

Scholomance, une école de magie différente de toutes les autres écoles car... pas de professeurs. L'école est elle-même votre maîtresse, elle vous oblige à travailler grâce à une magie plutôt vicieuse et aux monstres qui sont susceptibles de surgir de n'importe où.

On accompagne dans ce récit Galadriel, "El", qui s'adresse d'ailleurs directement à nous, lecteurs. Galadriel est dotée de pouvoirs, comme tous les autres élèves, sauf que les siens penchent plutôt du côté obscur de la force. Elle lutte pour ne pas sombrer dans la facilité de cette magie du chaos, surtout que les autres élèves ont les yeux rivés sur elle. D'autres magiciens penchent vers ce côté du mal et de la destruction.

Les monstres sont la vraie plaie de ce monde, une véritable infestation, ils grouillent de partout, surgissent de partout, et notre Galadriel se fait sauver par Orion, voilà commence notre histoire... Cela ne l'enchante pas, car elle espère montrer ce qu'elle vaut, seule, car les alliances dans cette école représente la sécurité, et on ne prend pas quelqu'un qui a besoin d'aide, mais quelqu'un qui peut en apporter.

Le récit est très compliqué les trente premières pages. On arrive comme un cheveu sur la soupe dans une scène de bagarre, on ne comprend pas réellement ce qu'il se passe, qui attaque et pourquoi elle trouve le moyen de ronchonner de ne pas être morte. Passé ce petit moment brouillon, on s'adapte assez vite à l'histoire et au cadre (bien que les montres sont restés très abstraits dans mon imaginaire, genre tous des flans de différentes couleurs). J'ai fini le livre bien plus vite que je ne le pensais, l'écriture est fluide et addictive, le rythme qui me semblait assez lent au regard de ce que je pouvais raconter de l'action, est en fait parfaitement adapté, je ne ressentais les longueurs que si j'expliquais le livre. J'ai beaucoup aimé les relations entre les différents protagonistes, et même si Galadriel est invivable, bougonne, avec une fierté mal placée, j'avoue que je ne pouvais que m'identifier à elle (oui bon, je ne suis pas parfaite mais comme elle, j'ai ma fierté et ma propre vision du bien et du mal).

J'attends la suite avec impatience car la dernière phrase de ce premier tome est absolument bien choisie, elle remet en cause toutes nos certitudes.

Nous sommes plongé dans la tête de EL, à l'humour cynique et au caractère intraitable. Elle tente plus ou moins facilement de suivre ses études dans une école de magie des plus étrange...

Un livre drôle qui sort de l'ordinaire remplit de personnage hors normes, de danger, de monstre et, quand même un petit peu, d'amitié !

Et enfin un coup de cœur pour cette année 2023 !

Je m'impatientais de trouver un livre qui me ferait chavirer et Sholomance aura été l'élue. Du début à la fin, j'ai été emporté dans les aventures particulières de Galadriel et des autres élèves de la Sholomance.

Dans un univers sombre, tracté par le sarcasme et l'irascibilité de son héroïne qui cache en réalité un grand cœur, Sholomance place les bases d'une intrigue lente à venir, mais parfaitement bien ficelé. Et oserais-je le dire, peut-être une introduction à la suite de la saga ?

Dans tous les cas, et sans surprise, Naomi Novik m'aura à nouveau conquise avec ce nouveau roman.

À partir de 16 ans, ou adolescent 13+ avertit, il y a pas mal de passage bien décrit et gore, sans parler de la compréhension psychologique des personnages qui peut-être compliqué pour des lecteurs trop jeune.

Si vous doutiez encore, tentez, mais ne vous attendez pas à l'habituel histoire d'école de magie qu'on nous sert depuis Harry Potter !

J'ai acheté ce livre principalement parce que la couverture de l'édition poche est sublime. J'ai été assez déconcertée par le premier chapitre Spoiler(cliquez pour révéler)où la personnage principale est détestable mais c'est un super effet créé par l'autrice.. C'est vrai une histoire addictive et passionnante. Les chapitres sont extrêmement longs 50 pages environ mais ducoup on a l'impression d'avancer très vite. L'univers est extrêmement original et parfois difficilement compréhensible Spoiler(cliquez pour révéler)mai les interpellations du lecteur le rende plus compréhensible et ces moments sont très drôles.. La fin est vraiment magistrale j'ai tellement hâte que le tome 2 sorte en poche pour continuer à suivre les aventures d'El. C'est un coup de cœur !

Étant une grande fan de Déracinée et plus encore de Spinning silver, je ne pouvais passer à côté de cette nouvelle série de Naomi Novik. Je n'avais cependant guère trop d'attentes car j'avais sommes toutes très peu entendu parler de cette série. Au début, comme plusieurs j'ai bien l'impression, j'ai eu de la difficulté à accrocher à ma lecture, mais au bout de deux chapitres je dirais (ces derniers faisant dans la cinquantaine de pages), j'étais réellement embarquée.

J'ai vraiment bien aimé la présentation que l'auteure nous fait de l'école, cette dernière incluant énormément de petits détails, peut-être trop pour certains, mais pour ma part, je me suis régalée. J'ai bien aimé aussi que, pour un set-up d'école de magie, le livre s'éloignait quand même assez des grands exemples du genre (on est assez loin de Harry Potter).

Quant aux personnages, j'ai vraiment bien apprécié le développement du personnage de Galadriel et c'est entre autre d'assister à ce développement qui m'a fait accrocher autant à l'histoire. J'ai bien aimé également ses deux comparses, Liu et celle dont je ne me rapelle pas de l'orthographe du nom. Par contre, bien que je trouve que sa relation avec El est réellement cute et m'a fait sourire à de nombreuses reprises, j'ai trouvé qu'Orion lui manquait cruellement de développement. L'entièreté de sa personnalité semble reposer sur le fait qu'il est un tueur de montres, mais qu'il voudrait que les autres le traité comme un humain normal.

Pour finir, si j'ai bien apprécié le temps que l'auteure prend à mettre en place son monde, j'ai trouvé que l'intrigue au contraire s'en retrouvait négligée. On a en effet pas de réelle intrigue avant quoi, les cent dernières pages ? Et celle-ci semble un peu précipitée. Le livre aurait peut-être profité d'une centaine de pages supplémentaires afin de mieux insérer l'intrigue dans le récit dès le début.

Pour conclure, une belle lecture en général, quoique je ne l'ait pas autant appréciée que les précédentes œuvres de l'auteure, et je vais très certainement me procurer la suite.

J’ai beaucoup beaucoup aimé cette lecture.

J’ai adoré le personnage d’Orion et celui de Galadriel, j’ai aussi pas mal apprécié les personnages secondaires! J’ai bien aimé cette histoire d’école et de magie. Ce qui m’a posé problème c’est que contrairement à des livres ou il ne se passe rien ici il se passait TOUJOURS qqlchose, on a vraiment jamais de répit et ça m’a un peu fatiguée et à la fin ça devenait tellement redondant avec Orion qui sauve h24 tout le monde tout le temps sans efforts que ça perdait de sa crédibilité. D’ailleurs jspr que dans le tome deux on comprendra d’ou lui vient cette envie depuis toujours de tuer des malés a ce point car on a pas eu beaucoup d’informations dans ce tome je trouve. J’espère que maintenant qu’ils ont retiré une grosse épine dans leurs pieds, les prochains tomes se concentreront plus sur les personnages et délivrer des informations cruciales sinon je risque de perdre mon intérêt.

Toujours une approche de la magie très intéressante. Je n'aime pas forcément la comparaison avec un "Dark Harry Potter" mais cela résume bien l'idée du livre. Pas forcément du YA, car c'est très dark et angoissant

C’est un abandon à la page 90.

J'avais d'abord essayer de le lire en VO mais j'avais trouvé le niveau trop compliqué pour moi alors que je lis quand même en anglais, je n'arrivais pas à rester concentré.

Malheureusement je n’ai pas réussi à accrocher à l’histoire et à la plume de l’autrice.

Pourtant j’ai adoré Déracinée et La fileuse d’argent que j’ai trouvé original. J’ai été transportée par ses deux one shot avec une plume dingue et addictive.

Dans éducation meurtrière, on est beaucoup dans les pensées de là protagoniste et il y a moins de dialogue. L’autrice veut nous faire découvrir l’univers à travers notre héroïne mais je n’arrive pas à être happée par ce qu’il se passe ni par les personnages.