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Extrait ajouté par MoonBear 2018-12-22T20:13:04+01:00

Penchée sur le balcon, elle siffla un air mélodieux. Une masse volatile s'approcha doucement avant de se poser sur le rebord du balcon. La chouette Olwynn s'avança et se colla contre elle alors qu'elle la caressait. Après leur fuite, elle les avait rejoints à toute hâte et était revenue avec l'Humaine. Edwenn songeait que sans elle, elle serait certainement morte de faim et devenue folle.

Pour cette seule raison, elle lui serait redevable toute sa vie.

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Extrait ajouté par MoonBear 2018-12-22T20:09:31+01:00

J'ai encore été réveillée par les mêmes cliquetis et claquements et finalement sortie de mon sommeil par le cri de la chouette. J'ai pu poser ma main sur son plumage et il était aussi doux que le pelage d'un chat. Cette dernière ne s'est pas fait prier pour profiter de mes caresses et s'est approchée plus encore de moi. Je ne sais pas si c'est une simple chouette. Un esprit des bois, une divinité quelconque enfermée dans un corps d'oiseau. Tout est possible en Féerie, je suppose. Mais elle semble très intelligente et très bienveillante. Plus tôt, elle s'est envolée et m'a ramené du pain frais. Elle a fait plusieurs autres voyages pour me ramener de l'eau fraîche, des fruits et de la viande.

(...)

Je n'aime pas cet endroit. Je me sens terriblement seule. Mais la chouette me permet de ne pas perdre espoir.

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Extrait ajouté par MoonBear 2018-12-22T19:52:30+01:00

Spoiler(cliquez pour révéler)Gawain déposa la reine au sol. Elle tenait son ventre entre ses mains tremblantes. Du sang émeraude s'en écoulait et le flot ne cessait de grandir. Elle regarda le ciel et regretta déjà de ne pas voir le prochain coucher de soleil. Elle songea à ses fils et à son époux et son chagrin redoubla.

- Edwenn, murmura-t-elle d'une voix étouffée, appelez-moi Edwenn.

L'archer se redressa et demanda à l'humaine de les rejoindre.

La jeune femme s'agenouilla et lui attrapa la main avec douceur. Les larmes lui vinrent naturellement alors qu'elle admirait le visage parfait de la Faëry de Vert Bois. Une amie et une confidente, tout autant qu'Azenor. Elle avait encore sa chevelure éblouissante et la beauté de ses yeux verts. Mais Edwenn vit aussi toute la froideur se déposer sur ses traits, et la fraîcheur de sa main la fit tressaillir. La Faëry resserra ses doigts sur les siens et se laissa aller à un sommeil éternel.

Pendant quelques temps, l'Humaine la contempla.

Puis une chaleur surprenante pénétra sa main.

Dans ses veines et ses os, elle devint ardente, remontant son avant-bras et atteignant son épaule. Elle voulut dégager sa main, mais Enya la tenait fermement.

La brûlure vint jusqu'à sa gorge. Elle s'asphyxia, pétrifiée et décontenancée.

Luner voulut s'approcher, mais Gawain l'arrêta d'un bras.

Le visage de l'Humaine fut bientôt enveloppé par le feu et elle ferma instinctivement les yeux. Il se propagea jusqu'à son ventre, dans les muscles de ses jambes, jusqu'au bout de ses pieds.

Un véritable tourbillon de sensations se donna à elle lorsque la chaleur atteignit son cœur.

Elle entendit le chant des oiseaux, le cri des bêtes au plus profond des plaines et elle comprit leur langage.

Les sons devinrent des mots, aussi clairs que la voix d'un Humain.

Les forêts se présentèrent, majestueuses et anciennes.

Très vite, elle connut leurs noms et leurs origines, leurs âmes et leurs caractères. Toutes différentes et toutes pleines de secrets. Les odeurs des plantes, de la terre et de l'eau se propagèrent dans son esprit. La nature et les bêtes lui semblèrent coutumières. Son esprit sillonna le continent de Féerie sans jamais se perdre. Elle explora les sous-bois et les jardins et tout s'offrit à elle.

Lorsqu'Enya lâcha enfin la main de l'Humaine, cette dernière fixait le ciel.

Son œil gauche était toujours mordoré, mais le droit était parsemé de pépites d'un vert coruscant.

Épuisée, elle retomba sur le côté, inconsciente : Enya était déjà partie pour les terres paisibles.

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Extrait ajouté par MoonBear 2018-12-22T18:57:16+01:00

Enfin, elle arriva là où habitaient la plupart des guerriers de Nuit. Il n'en était pas un seul qui ne soit sur les remparts, mais elle voulait vérifier que Maenowen avait bien entendu l'appel. À l'approche de sa demeure, elle le vit sortir, une épée d'argent à la taille. Il était si imposant que sa tête atteignait presque le haut de la porte.

- Edwenn ! Par Idonig et Oona, que faites-vous là ?

Il la contempla et la vit prête à se battre.

- Je venais vous chercher ! Je sais que vous êtes seul et il était hors de question que tout le monde s'en aille sans vous. Si tant est que nous partions. Si nous devons nous battre, je veux savoir où vous êtes.

Il sourit légèrement. Décidément, cette jeune Humaine le fascinait. Ils partirent ensemble d'un pas décidé.

(...)

- Prenez ceci.

Il défit un pendentif de pierre de lune de son poignet et l'entoura autour du sien. Il dut faire beaucoup plus de tours pour le serrer.

- Ce sera un lien entre nous. Si vous m'appelez, je vous entendrai, peu importe le lieu où vous serez. N'hésitez pas à l'utiliser. Envoyez-moi des images de votre esprit, parlez-moi en songes ou en murmures, n'hésitez jamais...

- Merci Maenowen.

Elle le regarda.

Elle aurait tant aimé rester à ses côtés, là où toute chose ne semblait plus l'atteindre. Mais les remparts et le combat n'étaient pas sa place, du moins pas si tôt.

Leur séparation fut déchirante. Dans tout son être, il lui semblait que jamais ils ne se reverraient. Contre toute attente, le Faë la prit dans ses bras. Il ne serra pas fort, juste assez pour l'enlacer. Mais il n'y avait rien d'enjôleur dans cette étreinte. Une simple amitié que l'avenir menaçait de détruire. Lorsqu'il se dégagea, des larmes serpentaient sur son visage.

- Pour votre frère, chuchota Edwenn.

Il fit un signe fier de la tête et elle le laissa partir.

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Extrait ajouté par MoonBear 2018-12-22T18:20:33+01:00

Gorban était à la barre. Il était le monarque des Îles Cendrées, protecteur des eaux, dit l'Indomptable. Bon nombre de personnes avaient convoité ses terres flottantes, mais jamais aucun n'avait pu en avoir une parcelle. Autant par la force que par des traités, rien n'avait été cédé.

Le Faë possédait une beauté sauvage, des pommettes saillantes et des yeux d'un bleu océan. Sa peau avait été brunie par le soleil, mais par nature les Faës Cendrés naissaient avec une peau claire.

Sur le bateau, ses quatre fils travaillaient. Ils aidaient le reste de l'équipage aux corvées. Le peuple cendré était une véritable communauté où la hiérarchie s'effaçait à certains moments. Les princes devenaient des marins afin d'assurer le voyage jusqu'au bout. Ils se prénommaient ainsi par âge décroissant : Aeddan, Glenn, Uisdean et Kentiern. Ils présentaient des traits physiques véritablement similaires à leur père. Aeddan, l'aîné, était un Faë robuste au faciès dur et farouche. Certainement le moins avenant des quatre, et son caractère était souvent défini comme suffisant. Glenn, qui le suivait de quatre années, était le plus calme, arborant les seuls yeux verts de sa famille et un sourire discret. Uisdean, frère jumeau de Glenn, se différenciat par une chevelure plus longue et des muscles plus fins. Kentiern, le plus jeune, avait le même regard et la même détermination que son père. Il dépassait déjà tous ses frères d'une tête et était un combattant hors pair.

Plus loin, à l'avant du bateau, une Faëry était allongée. Elle prenait un bain de soleil et admirait les flots. Parfois, elle s'étonnait de voir la silhouette d'une créature marine, elle qui vivait pourtant sur les Îles depuis quatre vingts années. Elle était différente des Faës présents sur le navire. Une apparence très fine à la peau de porcelaine et une chevelure rousse. Elle s'appelait Enya. Ses origines s'étaient faites ailleurs, dans une contrée lointaine dénommée Vert Bois. Dans cette région, le peuple était plus proche de la nature, car il vivait en totale harmonie avec elle. Leur apparence pâle était due au fait que les branchages les protégeaient souvent de la lumière.

Le mariage de Gorban et d'Enya s'était déroulé dans la douleur. Aucun des deux ne s'aimait et leurs familles avaient tout arrangé, car l'alliance promettait un avenir séduisant et des avantages incontestables. Heureusement pour eux, leurs caractères s'étaient accordés et leur premier garçon était né. Gorban n'avait jamais été infidèle, contrairement à son père et à toute la lignée des Faës Cendrés. Il vouait à sa femme un respect sans faille et s'était entièrement dédié à sa personne. Seul Glenn possédait un peu de sa mère dans son regard vert.

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Extrait ajouté par MoonBear 2018-12-22T17:28:37+01:00

Le nouvel arrivant leur parlait en songe.

Un cerf apparut, majestueux, le poil fauve, luisant à la lueur de la lune maintenant pleine et spectatrice de l'assemblée.

Ses bois étaient immenses, frôlant les branches et cognant les troncs.

Tous le saluèrent. Il avança lentement, son pas lourd faisant protester le sol, puis il devint plus léger et son aspect changea. Les pattes s'affinèrent et, en un craquement doux, elles devinrent des jambes et des bras. Le museau noir et brilla se transforma en un nez aquilin, alors que le regard passait du noir intense au vert sombre. Tenag Heneg était un esprit de la forêt depuis près de quatre siècles et en cela, il n'était évidemment pas le plus ancien. Autrefois maître archer chez les Elfes sylvestres dont il était natif, mais aussi défenseur de Madeg-Eireen, la capitale des Hauts-Elfes, il avait choisi une vie entre deux. Le cerf était le symbole de son peuple et il lui fut tout naturellement attribué par les dieux. Personne ne s'y méprenait : ce cerf n'était pas un simple animal ou un être changeur d'apparence. Tous savaient, en le percevant entre les arbres, qu'il était bien plus que cela. Son aura était perceptible, tel un halo de lumière posé sur l'animal.

Il s'assit à son siège. Tenag Heneg avait jadis détenu la beauté froide et impériale des Elfes. N'ayant jamais égalé celle des Faës, elle avait totalement disparu avec les années et les transformations. Ses traits avaient acquis une certaine force, ses pommettes s'étaient élargies, sa mâchoire était devenue frappante, les os proéminents de chaque côté. Ses yeux, autrefois d'un vert si clair que l'on disait y voir le secret des sylves et des forêts, avaient hérité du noir animal et s'étaient rembrunis. Même l'écho de sa voix avait changé, passant du chant ajusté de l'elfique au grondement sépulcral de l'animal.

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Il s’avança vers elle et lui asséna une gifle qui résonna dans tout le hall.

La peau de porcelaine se pigmenta de points rougeâtres.

— Lorsque tout ceci sera fini, je ferai en sorte que tu paies pour l’affront que tu as fait à notre famille. Tu n’es qu’une garce narcissique, une traînée ! Pars à l’arrière du palais, je déciderai de ton sort plus tard.

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— Vous me feriez du mal pour une Humaine ?

Maël rangea machinalement ses livres sur les étagères.

— Tu ne comprends donc rien. Elle deviendra reine d’Alwena, c’est son destin. Pas le tien, même si tu t’y accroches depuis ton plus jeune âge. Jezekael a posé ses yeux sur elle et il l’aime… d’un amour si profond et si fort que même les dieux ne pourraient l’en détacher. Il faut que tu le comprennes et surtout que tu l’admettes !

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Luner observa son visage, et tout ce qu’il exprimait le surprenait plus encore. Il était difficile de cerner toute la versatilité de son être, ses humeurs et l’intérêt qu’elle portait à des choses insignifiantes, mais cela la rendait plus belle à ses yeux.

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cette furie était pénible à escorter. Heureusement qu’elle était la favorite du roi. Cela leur faisait presque regretter d’être à son service. Elle était bien pire qu’une armée de Chimères à terrasser. Bien pire que des Gobelins affamés. Bien pire qu’une Faëry en colère.

— Plus jamais je ne me plaindrai de ma femme, gronda un des soldats.

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