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Extrait ajouté par lilou68 2016-03-26T04:42:01+01:00

— Abby, c’est ce que l’on appelle dévorer quelqu’un du regard.

Je ne trouve rien à répondre. Il s’avance vers moi de sa démarche si sûre de lui. Il reprend son téléphone et le lance sur le lit. Je le vois à peine rebondir près du rebord du lit. Par contre, je vois son sourire satisfait sur ses lèvres. Il prend mon visage entre ses mains. Il a une façon bien à lui de le faire. Douce et ferme à la fois.

— Abby, regarde-moi dans les yeux.

Je pose enfin mon regard sur son visage et finalement dans ses yeux.

— Je vais devoir porter plainte pour votre regard trop insistant sur mon corps, jeune fille, dit-il en riant.

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Extrait ajouté par lilou68 2016-03-26T04:49:24+01:00

— Je ne sais pas ce que tu viens faire dans ma chambre, Brian, mais sors d’ici.

— Je viens discuter avec mon amie Abby de ce qu’elle a cru voir tout à l’heure.

— Écoute, tu baises qui tu veux, Brian, tout simplement, et ce, même si ça me fait chier. Compris ? Maintenant, ne retourne pas le couteau dans la plaie.

— Abby, je sais que je baise qui je veux, mais cette fois-ci je n’ai baisé personne.

— Peu importe. Je m’en fous.

— Tu es une plaie quand tu veux. Je n’ai jamais connu personne d’aussi têtu.

Il se lève, il semble fâché que je ne l’aie pas écouté.

— Écoute Abby…

Il me regarde un moment. J’évite son regard. Je ne veux pas le regarder.

— Ah, et puis va chier, Abélia !

Je le regarde, surprise.

— Tu m’envoies chier parce que je t’ai dit que tu peux bien baiser qui tu veux ?

— Oui, je t’envoie chier Abélia, mais pas pour la raison que tu penses. Je t’envoie sur les roses parce que tu me rends fou à être bornée comme tu l’es.

— Alors pourquoi ? dis-je en me relevant pour me mettre face à lui.

— Tu es têtue comme une mule. Tu viendrais à bout du plus patient des hommes.

— Ah bon…

— J’essaie tout le temps de ne pas te décevoir, mais tu es si têtue et bornée. Ça me rend fou. Et tu ne t’en rends même pas compte.

Il me claque la porte au nez en s’enfuyant dans sa chambre. Peut-être suis-je légèrement bornée et un petit peu têtue.

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Extrait ajouté par lilou68 2016-03-26T04:44:57+01:00

— Ne claque plus jamais la porte de ma voiture, me dit-il en me pointant du doigt.

— SORS D’ICI BRIAN ! hurlé-je de toutes mes forces contre lui.

— Abby, cesse de me hurler dessus.

— Sors de ma chambre alors !

— Tu es une telle plaie…

— Crétin…

— Comme tu veux.

— C’est bon, je vais me doucher.

— C’est ça ! Va te laver. Fuis comme à chaque fois que l’on parle. Et bien sûr, choisis pour moi.

— Tu as choisi pour moi, Brian. Tu as choisi que ça devait cesser. Eh bien ça cesse, mon cher, lui dis je d’une petite voix.

— Je n’ai pas eu le choix, Abby.

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Extrait ajouté par lilou68 2016-03-26T04:29:39+01:00

— Qu’est-ce qu’il s’est passé ?

— Comme si ça t’intéressait, lui dis-je avec hargne.

— Non, tu as raison, ça ne m’intéresse pas. Je ne veux juste pas que mon meilleur ami me casse la gueule parce que sa petite idiote de sœur est allée se faire tuer, seule, dans les rues de Los Angeles, accoutrée comme elle l’est.

Je le regarde un moment puis détourne le regard, un peu honteuse de ce que je vais lui avouer.

— Il a… couché avec ma meilleure amie, avoué-je la gorge serrée.

— Voilà pourquoi je suis célibataire. C’est beaucoup moins de problèmes, tu vois,

— Tu ne connais pas vraiment la compassion, toi, hein ?

— Non c’est vrai, je déteste me morfondre sur mon sort. Alors imagine sur celui d’un autre, précise-t il avec un sérieux que je lui ai rarement vu.

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Extrait ajouté par lilou68 2016-03-26T04:37:14+01:00

— Comme ça, tu as embrassé Jimmy ? me demande-t-il.

Comment fait-il pour tout savoir ? J’enfile mes vêtements sans lui répondre. Je sors de nouveau de la cabine, changée, et je remets doucement la robe sur le support. Je fais tout pour éviter de devoir répondre à ce qu’il vient de me dire.

— Abby, réponds-moi.

— Je ne savais pas que c’était une question, Brian, dis-je avec un calme que je suis loin de posséder.

— L’as-tu embrassé, oui ou non ? demande-t-il avec force et m’obligeant à le regarder.

— Il m’a embrassée, dis-je d’une voix faible.

— Peu importe, c’est stupide que tu l’aies laissé faire.

— Ce qui est stupide, c’est que tu sois parti sans m’avertir, répliqué-je pour ne pas avoir à répondre à ce qu’il vient de me dire.

— Parce que maintenant on a des comptes à se rendre ? me dit-il arrogamment.

— Non, c’est bien ça le problème. Tu n’as pas de compte à me rendre et je n’en ai pas à te rendre. Donc j’embrasse qui je veux et tu fous le camp quand tu veux, Brian.

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Extrait ajouté par lilou68 2016-03-26T04:51:07+01:00

En les voyant ensemble, Brian et Mat, je comprends bien pourquoi ils sont amis. Ils ont tous les deux des tatouages, des piercings, plus ou moins le même style négligé. Par contre, celui de Mat est moins prononcé.

— Brian, je te présente ma petite sœur Abélia. Abby, voici Brian, mon meilleur ami.

Brian ne me regarde même pas. Il sort son portable pour pianoter dessus. J’ai envie de lui rappeler les règles de politesse, mais Mat interrompt la tirade que je me fais dans ma tête.

— Allons-y.

Je hoche la tête et je prends mes deux valises.

— Laisse-moi la porter, me dit Mat.

— D’accord, merci.

— Brian, prends l’autre valise, s’il te plaît, lui demande mon frère avec une politesse qu’il devrait enseigner à son ami.

— Hé mec, je ne suis pas venu ici pour porter des valises. Mat hausse les épaules, il ne semble pas du tout décontenancé par le comportement bizarre et arrogant de son ami.

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Extrait ajouté par lilou68 2016-03-26T04:42:57+01:00

Il rit. Je le regarde un long moment. Il est blond aux yeux noirs. Je me demande de quoi il a l’air sans ses habits de cuisinier. Une voiture se gare dans le parking.

— Est-ce que c’est ton ami ?

— Ouais.

— Belle voiture vraiment. C’est Brian Lewis, je crois, hein ?

— Ouais, tu le connais ?

— Ouais, dit-il.

— D’où est-ce que tu le connais ?

— Il a baisé ma sœur.

— Ouais, j’ai entendu des rumeurs. C’est le genre de chose qu’il fait, apparemment, dis-je amèrement.

— Si je peux me permettre, tu dois absolument rester loin de ce type.

— Je sais.

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Extrait ajouté par lilou68 2016-03-26T04:36:04+01:00

Il s’avance vers moi et me dit doucement à l’oreille « reste avec moi aujourd’hui », et je me fige. Je n’arrive pas à croire qu’il vient vraiment de dire cela. Je reste sur place à maudire tous les hommes.

— Tu n’as fait cela rien que pour que je reste ici avec toi, Brian ? demandé-je, indignée.

— Non, ce n’est pas ça.

— C’est quoi alors… demandé-je d’une voix blanche.

Il ne me répond tout simplement pas.

— J’en ai marre des jeux idiots, Brian. Des tromperies et de toutes ces merdes. La prochaine fois que tu as vraiment envie de passer du temps avec moi, viens frapper à ma porte. Tu me trouveras, mais ne m’embrasse pas pour m’empêcher d’aller avec Sam, et surtout n’attends pas qu’un autre ait envie de passer du temps avec moi.

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Extrait ajouté par lilou68 2016-03-26T04:34:08+01:00

— Abby, je me demande quelque chose, pourquoi m’as-tu répondu à moi et non à Mat ou Harper ? demande-t-il en plongeant ses yeux dans les miens.

— Tu vas rire.

— Je ris rarement Abby, tu le sais et quand je ris c’est pour me moquer méchamment, précise-t-il sans lâcher mon regard.

— Abby, ce n’est pas comme si je ne savais pas que je suis un petit emmerdeur chronique, comme tu dis. Mais moi, je ne m’ouvre pas aux gens comme toi tu es capable de le faire.

— Je ne m’ouvre pas aux gens facilement.

— Peut-être, mais regarde, Harper et Kacey sont déjà folles de toi.

— Harper est hyper gentille avec tout le monde.

— Et Kacey est une petite snobinarde gâtée qui n’a pas beaucoup d’amies.

— Ne dis pas de telles choses sur elle, s’il te plaît.

— Enfin je ne suis pas comme toi, moi. Je ne suis pas sympathique, ni sociable, je n’aime pas côtoyer de nouvelles personnes.

— Pourquoi me dis-tu ça ?

— Abby… Je suis merdique comme personne et encore plus comme ami, je suis asocial.

— Tu l’as déjà dit ça, Brian.

— Ce ne serait pas bien pour toi que l’on soit proches, tu comprends ?

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Extrait ajouté par lilou68 2016-03-26T04:31:45+01:00

— Enfin, je meurs de faim, s’exclame-t-il en levant les bras au ciel.

— Si tu veux faire la gueule, je reste ici, dis-je en croisant les bras sur la poitrine.

— Pour que tu te sauves encore ? me dit-il en me regardant.

Je réponds en lui faisant un doigt d’honneur. Et je me dirige vers sa voiture.

— Je commence à l’aimer ce doigt, dit-il avec un brin d’agacement dans la voix.

— Dois-je encore m’asseoir à l’arrière ? dis-je sur un faux ton de plaisanterie en repensant à hier.

Comment est-ce que vingt-quatre heures peuvent rapprocher autant deux personnes ?

— C’est comme tu veux, Abélia.

— Ne m’appelle plus ainsi, lui dis-je d’une petite voix en prenant place à l’avant.

Il s’assoit à côté de moi sans vraiment prêter attention à ce que je viens de dire. Il conduit un moment sans parler.

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