Commentaire de Kmydaukho

Je ne lis jamais les résumés lorsqu'il s'agit de Karine Giebel, car j'ai une confiance absolue dans sa plume. Lorsque je termine un livre de cette auteure, généralement, il me faut un petit moment pour m'en remettre si je ne veux pas trouver toutes mes prochaines lectures fades.

J'allais dire que pour le coup, j'aurais dû lire le résumé, car si j'avais su, certes je l'aurais lu, mais plus tard, quand j'aurais eu envie de lire un livre sur un tel sujet.

Effectivement, dans ce livre, on suit Grégory, un infirmier pour le Comité international de la Croix-Rouge qui intervient dans des pays en guerre ou en conflit.

On le suit donc dans sa mission au Kenya, en Bosnie-Herzégovine, au Rwanda, en Tchétchénie, au Sénégal, au Liberia, au Pakistan, au Congo, en Colombie, en Russie, en Afghanistan et dans la Bande de Gaza. Ça fait beaucoup, n'est-ce pas ? Et c'était long, pesant et redondant. D'autant que les chapitres ne sont pas des plus courts…

Ils alternent entre ses missions humanitaires et sa vie personnelle, et j'ai préféré ceux de sa vie personnelle car cela fait une "pause" avec le reste.

En tant que grande anxieuse, je fuis certaines actualités autant que possible. Cela fait au moins un an que je n'ai pas réussi à ouvrir un livre historique. Alors lire une énumération de conflits, de drames dans ce livre, m'a quelque peu refroidie, et j'ai été soulagée de le finir car c'était trop anxiogène pour moi.

Pour finir, j'ai ressenti de la sympathie pour Grégory, mais de là à parler d'attachement…

Par ailleurs, la plume de Karine Giebel est toujours aussi belle, rien à redire là-dessus. Juste un style qui me correspond moins.

Bref… une déception pour moi, mais cela ne m'empêchera pas de lire le tome 2, car les 70/80 dernières pages m'ont bien plu et que… c'est Karine Giebel, donc je lirai tout d'elle !