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C’est là que je les ai vus, nus, en pleine action sur le canapé. ......
— Ce n’est pas ce que tu crois ! m’a-t-il aussitôt lancé.
Quel genre d’abruti espère se sortir d’une situation pareille avec une telle phrase ? Quand vous surprenez votre futur mari et votre meilleure amie nus l’un dans l’autre, il me semble que la place laissée à l’interprétation est plutôt réduite, non ? Qu’est-ce qu’il comptait me sortir comme excuse ? Il se serait déshabillé parce qu’il avait trop chaud, et aurait trébuché et pénétré la fille par erreur ? C’est vrai que c’est tout à fait plausible. Tout cela n’aurait donc été qu’un simple concours de circonstances. C’est ça, un malheureux concours de circonstances. Que les gens pris en flagrant délit d’adultère arrêtent de nous prendre pour des jambons, c’est vexant, à la fin !
Afficher en entierVous venez de vivre un drame. Je vous mentirais si je vous disais que le temps refermera entièrement cette blessure. Mais la vie va reprendre le dessus, Anna. Je vous le promets. Elle est ainsi faite.
Afficher en entierJ’ai eu envie de disparaître. Pas seulement pour quelques jours, non, pour toujours. Parce qu’ils seraient bien plus heureux sans moi. Dans cette cuisine étouffante, j’ai passé en revue les méthodes possibles pour en finir avant de prendre conscience, terrifiée, de ce à quoi je pensais. J’ai eu peur de moi, de ce que j’étais capable de faire.
Alors, je suis partie.
Afficher en entierLe Central Perk. C'est la première pensée qui me vient à l'esprit quand nous passons la porte d'entrée. Bien que différents, le salon de thé de Charline ressemble beaucoup à ce célèbre café. C'est peut-être lié à l'atmosphère qui s'en dégage. J'ai regardé tous les épisodes de Friends avec ma petite sœur le Lucie. Certains plusieurs fois. Et je me suis toujours dit que j'aimerais moi aussi avoir proximité un café comme celui-là, dans lequel je retrouverais mes amies.
Afficher en entierLes larmes me brouillent la vue, si bien que je ne parviens plus à distinguer les lignes du bloc-notes. Je remets le capuchon du stylo et détache une feuille sur laquelle je viens d'écrire. J'ai une furieuse envie d'en faire une boule et de la jeter à la poubelle. C'est d'ailleurs ce que je commence à faire avant de me raviser. Non, pour aller de l'avant, je dois garder en mémoires ces émotions. Alors je défroisse la lettre que je viens de chiffonner et la plie en quatre. Peut être qu'un jour je la lui enverrai...
Afficher en entierLe midi, je mangeais chez nous et j’échappais ainsi – m’attirant la jalousie de toutes mes copines – aux choux de Bruxelles, salsifis et autres légumes oubliés dont on comprend pourquoi ils le sont. Pour le goûter, elle tenait toujours à préparer quelque chose elle-même. Des crêpes, des gaufres, des cakes au citron. Elle disait que les biscuits industriels étaient bourrés de sucre et de mauvaise graisse. Aujourd’hui, je me réjouis qu’elle m’ait transmis ce goût de la cuisine, mais à l’époque, j’aurais donné n’importe quoi pour un paquet de Pépito.
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