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« — Salut. J’adore tes gosses.

— Fais-moi une offre.

— Ouais, mais non. Je préfère venir les voir dans leur habitat naturel. »

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He needed to move against Evan, wanted to move inside him but he didn’t know how to get to that point and the frustration made him crazy.

Matt moved to lie on top of Evan, supporting himself on trembling arms. Looked at his sweat-sheened face and haunting blue eyes.

- Tell me to stop.

Evan reached up and ran his fingers across Matt’s mouth.

- Don’t you fucking dare.

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- Je suis désolé d’avoir dépassé les limites. Quand je me suis rendu compte que tu faisais un cauchemar, je suis passé en pilote automatique. Je n’étais pas en train de… de tenter quoi que ce soit.

Evan ne répondit pas. Matt regarda son ami. Il avait le regard rivé droit devant lui, dans le vide, le visage fermé. Il s’était changé en rentrant et portait à présent un tee-shirt gris – avec une jolie vue sur son tatouage, merci beaucoup – et un pantalon de jogging noir, et d’une certaine façon cela poussait Matt encore plus près du précipice. Une vague de désir irrésistible venait entamer quarante-deux ans de machisme et la notion naguère bien nette de ce qu’il était.

- Je ne veux pas foirer cette amitié, Evan.

- Tout va bien. Je te l’ai dit… Ça ne m’a pas dérangé. Simplement, je ne veux pas te donner de faux espoirs… Je n’avais pas la moindre idée…

- Mec, tu ne comprends pas ? C’est de ma foutue tête qu’il s’agit et je ne comprends pas.

En entendant ça, Evan leva les yeux vers lui.

- Tu veux dire… J’avais conclu que tu étais bisexuel.

Surpris, Matt secoua la tête.

- Non.

- Alors quoi ?

Matt lui lança un regard perçant.

- Toute ma putain de vie s’est retrouvée complètement chamboulée, voilà ce qui s’est produit, bordel. J’ai passé les vingt-huit dernières années à courir derrière des femmes et, à présent, je bande pour un mec.

Et merde ! Ça lui avait échappé, et il aurait donné n’importe quoi pour ne pas avoir prononcé cette dernière phrase.

Il y eut un silence de stupéfaction. Evan avait tout du proverbial lapin pris dans la lumière des phares.

- Pourquoi n’as-tu rien dit ?

- Parce que… euh… parce que nous sommes hétéros, non ? Je n’ai pas pensé à nous en ces termes.

- « Nous » ?

- Tu vois ce que je veux dire.

- Je jure devant Dieu que non.

- Écoute, Evan. Je ne sais pas quoi te répondre. (Matt s’arracha au fauteuil. Tout ça était au-dessus de ses forces.) Je m’en vais.

- Pourquoi ?

- Pourquoi ? Pourquoi d’après toi ? Je suis gêné à mort et je flippe, OK ? Je ne sais pas comment gérer ça, putain !

Il passa à côté du canapé pour aller récupérer ses chaussures.

- Ne fais pas ça.

Matt ne s’arrêta pas. Il essayait de ne rien entendre d’autre que le sang qui battait à ses oreilles. La situation devenait dangereuse.

- Ne pars pas, Matt. (L’émotion commençait enfin à se faire entendre dans la voix d’Evan.) Je t’ai demandé de ne pas partir hier soir, et tu es resté.

- Ça suffit. Je ne peux pas faire ça, répéta Matt plusieurs fois à voix basse. On ne peut pas faire ça.

Il gardait les yeux rivés sur ses chaussures, envahi par un sentiment d’impuissance et de terreur. Il se sentait exposé. Avoir envie de quelque chose à ce point… c’était trop dangereux.

Il sentit Evan s’approcher, mais il refusa de lever les yeux vers lui.

- Ne pars pas. (Evan lui toucha la joue.) Je veux que tu restes.

Matt se mit à frissonner quand Evan commença à lui caresser la mâchoire.

- Et on fait quoi ?

- Je ne sais pas précisément… Est-ce qu’on peut y aller doucement ? Je ne veux pas que tu me croies facile.

Matt ne put se retenir de rire. Impossible de faire autrement. Il leva les bras et prit avec hésitation les mains de son ami. Puis il se redressa, et ils se retrouvèrent debout à quelques centimètres l’un de l’autre.

Evan haletait presque et tremblait sous ses mains.

Matt les laissa prendre le même chemin que la nuit précédente. Sur les bras, les épaules, les clavicules sous le tee-shirt au toucher soyeux, la nuque massive. Il sentit les muscles tendus, la respiration hachée. Il contempla le visage anguleux d’Evan. Il était pâle. Les yeux clos, il frissonnait.

Matt aussi. Sa bouche lui faisait mal tant il se forçait à l’empêcher de faire ce qu’elle désirait plus que tout. Vas-y, Matty, lui murmurait son double intérieur. Il ne veut pas que tu t’arrêtes.

Alors il fit ce dont il avait envie depuis des semaines : il posa les lèvres sur celles d’Evan.

Ce fut comme une décharge électrique. Il ne s’agissait que de peaux posées l’une contre l’autre, mais ils se sentirent secoués jusqu’au plus profond de leur être.

Matt alla un peu plus loin : il glissa le bout de la langue le long des lèvres d’Evan, insistant et ressentant une joie intense quand son ami accepta la pression en offrant la résistance nécessaire pour qu’ils restent tous deux debout.

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he'd been a cop long enough to know what actual perversion looked like and it sure wasn't two guys or two women going out to dinner and holding hands.

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Il était seul.

Tout ce qui lui restait, c’étaient les enfants et son boulot. Mais ses enfants avaient beau lui nourrir l’âme et lui donner une raison de se lever le matin, il savait que ce n’était pas assez, même si, parfois, il était facile d’ignorer le vide, la partie de lui qui avait besoin d’autre chose, l’homme qui avait besoin de réconfort, de compagnie, de passion, d’amour. 

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Matt déglutit

— Et ça te rend heureux ?

Evan sourit avec ironie et se décida à regarder Matt dans les yeux.

— Oui. Et aussi fou et troublé et…

— Fatigué ?

— Et toi ? demanda Evan en riant.

— Putain, je suis crevé ! Tu m’as épuisé.

— Merci. Je vais prendre ma douche.

Evan pivota sur ses talons et se dirigea vers la salle de bains. Matt se retrouva en train de faire une chose qu’il n’aurait jamais cru faire un jour : mater le corps d’un autre homme, et en plus apprécier le spectacle.

— Hé !

— Quoi ? demanda Evan sans se retourner.

Il s’était figé sur le seuil de la salle de bains.

— Oui. Ça me rend heureux.

Evan laissa tomber la tête en avant. Matt voulut croire qu’il souriait.

— C’est bien, répondit Evan d’une voix un peu étouffée tandis qu’il pénétrait dans la salle de bains, avant de refermer la porte derrière lui.

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Matt ne savait pas trop ce qu’il en était pour Evan, mais les heures passées ensemble dans le petit coin de ce bar à parler, à écouter et à boire étaient pour lui le moment le plus important de la semaine. À partir de leurs misères respectives, ils s’étaient créé un petit cocon, un endroit sûr où ils pouvaient se sentir ratés, fatigués, amers, sans avoir à s’en excuser.

Quant à savoir à quel moment exactement ils en étaient passés à un coup de fil quotidien « pour bavarder », ça resterait un mystère…

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Celui-ci se retrouva enfin face à son épouse. Il contempla la pâle copie de la femme si forte et si énergique qu’il avait aimée pendant vingt ans. Il se souvint de la première fois qu’il l’avait vue, au collège. Il se rappela qu’il était tombé si profondément amoureux d’elle, et si vite, que cela virait à l’obsession. Les gens seraient probablement surpris d’apprendre qu’il n’avait jamais embrassé avec passion une autre femme, jamais connu un autre corps de femme contre le sien. Il n’y avait jamais eu que lui et Sherri, vrais siamois depuis leurs quatorze ans, leurs cœurs battant au même rythme pendant vingt ans. La panique l’envahit si vite qu’il ne se rendit compte qu’il sanglotait que lorsque son front toucha les mains jointes de Sherri, soigneusement repliées sur son livre de prières. Qu’était-il censé faire ? Elle était tout pour lui.

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- j'aurais fait un martyr formidable, n'est ce pas?

- Le Christ t'aurait remis la médaille lui-même.

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Fréquenter un Evan déprimé n’avait déjà pas été facile : cela faisait naître chez lui toutes sortes de sentiments, mais un Evan heureux ! Seigneur ! Matt avait passé toute la journée à tenter désespérément de ne pas garder les yeux rivés sur son visage. Il rayonnait. Il riait de bon cœur. Et il souriait, il souriait vraiment.

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