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— Vous vouliez me voir craquer, murmure-t-il, le souffle court.

— Non, je voulais vous voir m'aimer.

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“I am still very much in love with you, despite my best efforts not to be.”

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“I do not know how to love you and be a good king to my people … But I realize now that I will never be him if it means losing you.”

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Il tend la main pour me prendre le panier et le contact de sa main effleurant mes côtes envoie une onde de chaleur dans mon corps. Mais cette sensation s’arrête immédiatement lorsque je lève les yeux et remarque la goutte de sang sur sa lèvre inférieure. J’ai l’impression de recevoir un seau d’eau glacée en pleine face.

— Vous avez une tache, là.

Il comprend et sort sa langue pour effacer cette preuve.

Si je cherchais Zander, plus tôt, je regrette à présent de l’avoir trouvé.

Je saisis un panier supplémentaire sur la pile et me dirige de l’autre côté de l’arbre pour continuer de cueillir des pommes – et mettre de la distance entre nous par la même occasion.

— Je n’avais pas le choix.

Je ravale la boule qui grossit dans ma gorge.

— Vous n’avez pas à vous justifier auprès de moi.

Il est clair que nous ne sommes plus ensemble. Mais quel choix a-t-il fait ? A-t-il seulement pris son sang, ou s’est-il satisfait d’une autre manière ?

— Vous avez raison, je n’ai pas à le faire.

La lanterne rayonne à travers les branches, et je croise son regard.

— Je suis ce que je suis, et vous êtes ce que vous êtes, nous ne pouvons rien y changer. Il est inutile de nous attarder sur ce que nous avons partagé par le passé, car c’est précisément cela… du passé.

C’est officiel, le roi d’Islor est en train de rompre avec moi. Je savais que cela allait arriver, et pourtant, je ne suis nullement soulagée d’entendre ces mots.

— Vous pensez que je ne le sais pas déjà ? C’est fini depuis Cirilea.

Vous m’avez abandonnée alors que je me tenais juste devant vous !

— Et vous ai-je quittée un seul instant depuis ? demande-t-il d’une voix calme.

Toutes les nuits.

— Non, mais seulement parce que vous avez besoin de moi.

Il prend une pomme sur une branche.

— Je dois penser aux habitants d’Islor, et je dois faire ce qui est le mieux pour eux, quel qu’en soit le prix.

— Et qu’est-ce que cela vous coûte, au juste ?

— Qu’est-ce que cela ne m’a pas coûté, vous voulez dire ? réplique-t-il avec un rire amer.

Sa famille.

Sa couronne.

Son cœur.

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Je savais que Romeria me cachait quelque chose.

J’étudie son dos et ses cheveux tressés, qui formaient une couronne sur son crâne et sont à présent en bataille. Elle semble si fragile, voûtée et tremblante, ses vêtements détrempés collant à sa peau.

Tout ce temps, je soupçonnais une duplicité en elle, je le savais. Je l’ai mise au défi, quotidiennement.

Mais jamais je n’ai imaginé ceci. Comment aurais-je pu ?

Entre son sang toxique et ces prétendues affinités magiques, elle a le pouvoir de détruire Islor. Et si elle le fait, si elle cause la mort de tant d’innocents… ce sera ma faute.

Je suis un roi sans trône, incapable de prendre des décisions difficiles.

Elle frissonne, et l’envie de l’attirer contre moi, de lui offrir ma chaleur, m’habite tel un regret dont je n’arrive pas à me défaire.

Mais je reste où je suis.

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Je ne peux pas reprocher sa colère à Zander. Il n’a appris que trop tard que les jeteuses de Mordain tissaient une toile de perfidie si épaisse qu’il était impossible de voir au travers. Même s’il affirme n’avoir jamais fait confiance à Wendeline, je crois que la confirmation de sa traîtrise l’a profondément blessé.

Et la liste de ses tromperies ne cesse de s’allonger. Elle a menti en disant qu’elle ne connaissait pas Gesine et Ianca, et sur leur arrivée à Cirilea. Elle savait qu’Ybaris avait l’intention de tuer la famille royale d’Islor le soir du mariage, et au lieu d’empêcher cette tragédie, elle a simplement changé le cours des choses en faisant tuer les parents de Zander plus tôt que prévu. Elle a induit le roi en erreur concernant le poison, le convainquant qu’il s’agissait de myrthe liquéfiée, une étrange plante de métal qui pousse dans les montagnes, toxique pour les immortels. Sa main était littéralement sur la flèche quand Margrethe a convoqué le sort du Feu pour ressusciter le corps de la princesse Romeria – sans savoir que c’était moi qui revenais en elle.

Et ce pouvoir de jeteuse clé sans pareil qui vibre dans mes membres, endigué par la bague autour de mon doigt ? Wendeline l’a découvert le soir même de mon arrivée ici, quand j’étais inconsciente, l’épaule déchiquetée par le daaknar. Mais elle a caché cette vérité essentielle à tout le monde, moi y compris.

Wendeline est peut-être à elle seule davantage coupable de la destruction du royaume de Zander que toute la famille royale d’Ybaris et sa fourberie, et elle jure l’avoir fait pour le bien d’Islor.

Seul le temps le dira.

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Sans perdre une seule seconde, je grimpe à l’échelle avec bien moins de grâce que Zander, les barreaux grinçant sous mon poids. Je grimace en sentant une écharde se glisser sous ma peau alors que j’émerge dans l’obscurité.

— Laissez-moi vous aider.

La voix de Zander est un murmure à mon oreille.

Je sais que lui y voit clair mais, même si ce n’est pas mon cas, je sens sa main attendant la mienne, paume en l’air, à quelques centimètres.

« C’est ici que nos chemins se séparent, Romeria Watts de New York. »

Ces mots qu’il a prononcés plus tôt d’un ton résolu sonnent tel un glas assourdissant pour moi. Zander veut me quitter. Une armée dirigée par son traître de frère est en train de bâtir un bûcher qui m’est destiné, tous les immortels d’Islor veulent ma mort à cause du poison qui coule dans mes veines, et les jeteuses de sorts les plus puissantes de Mordain se lanceront à ma poursuite si elles découvrent que je suis une jeteuse clé…

Zander sait enfin que je ne suis pas à ma place dans ce monde, et il cherche une excuse pour m’abandonner.

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« — Je vous rejoins bientôt. Nous devons allumer ces feux.

— Vous avez besoin d’une étincelle ? Je lève un doigt, et une petite flamme apparaît au bout.

— Je suis comme un Zippo.

— Vous dites des choses étranges. »

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« — Je ne peux vivre dans ce monde si vous n’êtes pas à mes côtés.

— Alors c’est là que je me trouverai. Toujours. »

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« Êtes-vous en colère contre moi ? murmuré-je contre ses lèvres.

— En colère ? Non. Je suis très impressionné.

— Vous ne cessez jamais de m’étonner, par votre façon de défendre les plus vulnérables et les plus faibles. Comment puis-je être en colère contre vous alors que je suis rempli d’admiration ? »

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