Extraits

— J’ai peur de ne pas pouvoir le surveiller complètement,

— Et pourquoi ça ? me suis-je affolée.

— J’ai un rencard.

Il a fallu plusieurs secondes avant que mon cerveau embrumé ne réalise que c’était avec moi que Terrence avait rendez-vous. Ce qui ne m’a pas rassurée du tout. J’aurais nettement préféré qu’il reste avec le futur suceur de sang, au cas où...

— Ce ne serait pas mieux d’annuler ?

— Certainement pas !

— Ça ne vous angoisse pas qu’il y ait un faiseur de vampires en série à Bath ?

Il a éclaté de rire. Moi, je ne trouvais pas ça drôle du tout.

— Deux, ce n’est pas assez pour parler de série, chérie.

J’ai arqué un sourcil avant qu’il n’ajoute, mutin :

— Je vous ai vue en petite culotte, rappelez-vous. Je peux vous appeler « chérie ».

— Euh... non.

— Dans quelque temps, disons... demain soir, je vous appellerai comme ça et vous n’y trouverez rien à redire.

Pff...

- C'est ça ! Mais tu iras te trouver quelqu'un d'autre ! L'a prévenu Daphnée. Si tu me touches encore comme ça, je te jure que je t'élague la branche ! Pigé Dracula ?

- Tu as tout de même un sacré mauvais caractère, ai-je fait remarquer tandis qu'il posait le pot par terre.

- C'est ce que dit toujours mon boss.

- Ah oui ?

- Hum..., a-t-il acquiescé.

Il avait l'air de s'en soucier comme d'une guigne.

- Et tu ne fais rien pour y remédier ?

- Je mange des glaces, ça me rend moins con.

J'ai pivoté pour observer mon amant de flic et n'ai pu faire autrement que soupirer de déception. Il avait disparu, laissant sur l'oreiller un mot tout à fait masculin : "Merci pour cem oment, c'était parfait. On remet ça quand tu veux. Ce soir, vingt heures, comme prévu ?".

Quel romantisme ! Il aurait pu dire : "Tu es jolie quand tu dors ; bonne journée, princesse ; j'ai adoré te faire l'amour..." Un truc de fille, quoi. Mais non, les mecs ont toujours la fâcheuse habitude de vous remercier de les avoir laissé s'envoyer en l'air avec vous. Indirectement, ils précisent que leur performance était à la hauteur de votre attente et que, forcément, vous allez en redemander : "C'était parfait. On remet ça quand tu veux".

Il avait disparu, laissant sur l’oreiller un petit mot tout à fait masculin :

« Merci pour ce moment, c’était parfait.On remet ça quand tu veux. Ce soir,vingt heures, comme prévu ? »

Quel romantisme ! Il aurait pu dire : « Tu es jolie quand tu dors ; bonne journée, princesse ; j’ai adoré

te faire l’amour... » Un truc de filles, quoi. Mais non, les mecs ont toujours la fâcheuse habitude de vous remercier de les avoir laissé s’envoyer en l’air avec vous. Indirectement, ils précisent que leur performance était à la hauteur de votre attente et que forcément, vous allez en redemander : « C’était parfait. On remet ça quand tu veux. »

Comme j'avais les jambes écartées, j'ai glissé la tête entre mes mollets pour comprendre. C'est là que j'ai croisé une paire de boots noires, taille 45, au moins.

J'ai avalé ma salive.

J'avais reconnu les boots.

Et parce que je les avais reconnues, j'ai réalisé que mes petites fesses étaient purement et simplement collées au bas-ventre du détective. McAllister, dans la position la plus embarrassante qui soit. Bravo !

Ce bipède affriolant était tout à fait prêt à forer en terre inconnue.

"les bons comptes font les bons amis"

Alors j'ai éclaté de rire.

Les anges ont la dent dure. Quant à moi...

Je n'étais pas sortie de l'auberge.

Les bons comptes font les bons amis.

Ma cuisse, une copine ? Ben tiens ! On ne me l'avait encore jamais faite. A laquelle je parle le plus souvent ? La droite ou la gauche ?