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Femmes peintres



Description ajoutée par Talou61 2021-07-19T14:45:13+02:00

Résumé

Élisabeth Vigée Le Brun, Marguerite Gérard, Constance Mayer, Marguerite Labille-Guiard … Connues ou beaucoup moins, elles ont pourtant marqué de leur pinceau l’art pictural. C’est entre 1780 et la fin du XIXe siècle que le combat de ces dernières a puisé ses racines : droit à la formation, professionnalisation, existence publique et place sur le marché de l’art. En quête obstinée d’indépendance, proches du pouvoir, elles ont su se faire une place dans un monde gouverné par les hommes. Parce que l’histoire s’est longtemps écrit au masculin, on les a un peu oubliées. Et pourtant, elles ont ouvert la voie aux plus belles innovations artistiques, faisant preuve de modernité autant que d’audace.

Cet album magnifiquement illustré nous emmène à la rencontre de femmes artistes d’exception, et lève le voile sur une période unique en France durant laquelle les femmes peintres ont pu accéder au-devant de la scène artistique.

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Talou61 2021-07-19T16:31:49+02:00

Au salon de 1800, Marie-Guillemine Benoîst expose un portrait qui fait réagir la critique : il s'agit d'une jeune femme noire drapée de blanc, assise dans un élégant fauteuil comme si elle faisait partie d'une famille aisée. Madeleine est la servante de la belle-soeur de l'artiste, fille de colons de la Guadeloupe, venue vivre en France. Madeleine est théoriquement libre. En peignant une ancienne esclave, Marie-Guillemine Benoîst pose la question de l'égalité des droits, car pour la première fois une femme noire et représentée pour elle-même et non plus comme une servante aux côtés d'un maître ou d'une maîtresse, orgueilleux signe de richesse.

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Commentaire ajouté par Talou61 2021-07-19T15:26:56+02:00
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En liaison avec l'exposition "Peintres Femmes" au Musée du Luxembourg, un livre assez complet sur certaines peintures de ce salon.

Cet ouvrage présente tout d'abord un "siècle de femmes" : en posant les questions de leurs formations et de leurs carrières et des rappels historiques :

Des femmes peuvent entrer à l'Académie royale de peinture, mais elles sont peu nombreuses, par le long et difficile privilège à y pénétrer et n'ont pas les mêmes droits ni avantages que les hommes.

"S'il est impératif pour les peintres femmes de bénéficier de solides soutiens parmi les académiciens, il leur faut montrer leur talent lors d'expositions et aussi faire preuve de ténacité et de stratégie..."

Jusqu'en 1777, l'Académie n'est pas la voie unique, il existe aussi la Corporation ou Guilde des peintres et des sculpteurs, créée depuis le XVe siècle

Le Salon du Louvre expose les œuvres retenues tous les deux ans. Il a pour but de montrer les derniers travaux des académiciens et seulement eux. En 1783, Adélaïde Labille-Guiard et Elisabeth Vigée-Lebrun y figurent pour la première fois, représentant des familles royales.

Des ateliers acceptant les femmes existent : ceux de Jean-Baptiste Greuze et de Jacques-Louis David qui forment Aimée Duvivier, Constance Charpentier, Jeanne-Philliberte Ledoux, Constance Mayer, Marie-Guillemine et Marie-Elisabeth Laville-Leroulx, et Marie Paulze.

Avec des difficultés pour David, qui est obligé de fermer son atelier pour femmes pour "mixité" !, pourtant situé au dessus de celui réservé aux hommes !

D'autres peintres, Jean-Benoît Suvée et Jean-Baptiste Regnault, ouvrent leurs ateliers aux femmes, tandis que Adélaîde Labille-Guiard ouvre en 1779 un atelier réservé aux femmes.

Beaucoup de femmes aristocrates ou bourgeoises reçoivent chez elles les leçons de ces maîtres.

La Révolution va modifier ces conditions : en 1791, sur un décret de l'Assemblée, le Salon est ouvert à tous les artistes, sans jury, ni censure : les femmes sont six fois plus nombreuses qu'en 1789 (20 femmes sur 172 artistes) !

En juillet 1793, la Convention Nationale supprime toutes les académies et crée une "Commune générale des arts", puis une Société populaire et républicaine des arts, où les femmes sont exclues, dans la vague d'interdiction des clubs féminins et de la vision rousseauiste de la position de la femme.

Mais je ne suis pas d'accord avec Vigée-Lebrun qui prétend " Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées !"

Le Directoire instaure une séparation entre hommes et femmes, mêmes dans les salons et les soupers, tandis que la femme redevient une éternelle mineure avec Napoléon !

Puis, cet ouvrage publie les images de ces peintures du XVIIIe et du début du XIXe siècle : magnifiques de simplicité, de romantisme, de retour à l'antique… Ils sont brièvement bien décryptés.

Enfin, les notions de genre (historique, scène d'intérieur, de moeurs...) sont expliquées et étayées par des tableaux et un glossaire est inséré en fin d'ouvrage.

Un très beau livre de 124 pages accessible à tous.

J'ai regretté les erreurs historiques :

- la prise de la Bastille pour libérer les opposants politiques

- la glorification à l'excès d'Olympe de Gouges

- le tableau d'Adélaïde Labille-Guiard représentant à tort Robespierre : le président des collections de la Révolution du Musée Carnavalet a explicitement prouvé qu'il ne s'agit pas de cet homme sur ce tableau, mais d'un député inconnu des Etats-Généraux.

- l'analyse des débats politiques pendant la Révolution, notamment sur les caractères et les controverses entre Robespierre et Danton, qui véhiculent des idées erronées et thermidoriennes...

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