Commentaires de livres faits par FeyGirl
Extraits de livres par FeyGirl
Commentaires de livres appréciés par FeyGirl
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Et ça marche ! Elles se réinsèrent. Nous en voyons qui, après leur séjour à Panzi, deviennent infirmières ou montent une petite affaire. D'autres entreprennent même des études de médecine, ou retournent dans leur village.
Dr Mukwege : "Cette femme avait été violée à cinq cents mètres de l'hôpital. A l'époque, nous n'avions pas compris ce que cela annonçait. J'ignorais que ce serait le début d'une série de plus de quarante mille victimes."
Plus tard arrive à Meereen un mourant chevauchant une jument pâle, et cet homme apporte la caquesangue, terrible maladie qui va tuer ensuite des centaines de personnes à Meereen, puis dans le camp de l'alliance ghiscarie, et qui sera surnommée par les personnages, par allégorie, la jument pâle. Cette prophétie est donc vérifiée, il fallait se méfier de cette jument et de son cavalier malade.
Mais cette "jument pâle" est aussi une jument blanche et rose, couleurs des Pahl... Donc une "jument Pahl", c'est-à-dire une mère Pahl.
Et nous avons une autre "jument Pahl" très pâle, à Meereen : Zahrina. Pour les Meereeniens, elle est un Lotus Mauve. Tyrion la décrit comme une "prune pourrie". Mais Quentyn Martell, lui, pense qu'elle a la peau "blanche comme du lait de jument".
Par cette métaphore nébuleuse, Quaithe mettait donc en garde Daenerys contre la caquesangue, mais aussi contre la matriarche Pahl qui est en fait la Harpie...
Et, qui sait, contre de futurs obstacles encore inconnus d'elle et du lecteur?
Très souvent, il utilise ensuite ces mots en nous faisant croire qu'ils signifient une chose, alors qu'ils en signifient une autre. Beaucoup de passages du livre ont ainsi un double ou un triple sens : la première interprétation, évidente, en cache une seconde, qui ne peut être comprise que par les personnages et lecteurs ayant accès à des connaissances par ailleurs.
À la Mairie, les membres du groupe de réflexion se relayaient devant la radio qui les reliait à l'Esperanza 64, au cas où il se passerait quelque chose. Mais pour le moment, c'était le calme plat en orbite. D'ailleurs, à bord du vaisseau, Xavier avait supprimé la plupart des activités liées à la présence du vaisseau Alien, se contentant de ne conserver que 2 personnes de garde sur la passerelle. L'effectif sur l'Esperanza 64 suffisait tout juste pour assurer la maintenance des installations, des navettes spatiales, s'occuper des serres et assurer le réveil des 1400 prochains colons.
De son côté, l'équipe d'exploration maintenait la surveillance de l'extrémité du serpentin, ainsi que du vaisseau au sol. Mais il ne se passait rien. Même si elle faisait désormais partie du groupe de réflexion qui aidait Élisabeth à diriger la colonie, la Commandant était retournée dans le futur commissariat pour superviser les agencements en cours. Liven, qui voulait conserver de bonnes relations avec elle, mettait les bouchées doubles, affectant 8 de ses ouvriers au chantier. Il venait aussi régulièrement s'assurer que le travail avançait et essayer de discuter avec la Commandant. Mais cette dernière était peu loquace et elle ne s'intéressait qu'aux travaux en cours dans le commissariat.
- Il s'est passé quoi ? Demanda-t-elle en désignant la réparation du doigt.
- Des météorites, lui dit une des femmes présentes. Il paraît que ça été un vrai cauchemar. Avec les pannes de sas un peu partout, la moitié du vaisseau s'est trouvée dépressurisée. L'équipe de garde a fait au mieux et surtout au plus vite pour éviter que les Spa-V ne souffrent. Mais le mal était déjà fait, beaucoup de feuilles sont parties dans l'espace et sans le treillis, la terre et les Spa-V, racines comprises, seraient aussi partis dans l'espace.
- Et les Orgoom ?
- On ne sait pas, sans doute ont-ils souffert aussi, mais ils ont survécu puisqu'ils sont encore là.
- Ça c'est produit quand ?
- Je ne sais pas exactement, il y a 1 500 ans je crois.
Juste après ma deuxième garde, calcula Mila. Elle parla encore quelques minutes avec l'équipe au travail dans la serre et retourna ensuite dans sa cabine. Selfi était parti lui aussi aux nouvelles, ils se retrouveraient, feraient le point, et iraient ensuite manger ensemble.
— « Halte-là ! Qui va là ? Ne bougez plus et annoncez-vous ! »
Affolé par cette voix proche et invisible, le cheval de tête, monté par Marc, hennit et se cabra. Bien que déséquilibré, Marc parvint à maîtriser sa monture. La colonne s’arrêta, à l’entrée de la rue, surprise par cette présence humaine en ce lieu abandonné.
L’injonction avait été prononcée avec fermeté, mais sans agressivité. La voix provenait visiblement de l’intérieur du bar-tabac. La porte latérale de ce petit commerce était ouverte. En levant les yeux, ils virent une fenêtre. Le canon d’un fusil pointé sur eux dépassait légèrement de l’encadrement en bois.
Calmement, Antoine s’avança seul puis il prit la parole.
— « Je suis Antoine Simon-Valandré, Gouverneur de Lisieux. Et vous, qui êtes-vous ? »
— « Mon nom n’a pas d’importance. Vous êtes sur les terres du monde libre ! Que faites-vous ici ? »
— J’ai fait le plein de daménos, m’informe la Caudata, tu vas adorer.
Vu sa mine réjouie, j’en doute.
Nous avons déballé presque tous ses achats, il reste une boîte. À l’intérieur des boulettes blanchâtres, translucides sont alignées comme des confiseries. D’Guéba en prend une du bout des doigts. La chose bouge, se déroule en un gros vers charnu.
— Goûte, m’invite la grenouille.
Mon mouvement de recul l’amuse.
— Désolé, Capitaine, mais sans vouloir vous offenser, jamais je ne mangerai de ces trucs-là !
— Tu sais ce qu’on dit ?
Sur Sisko, j’ai obtenu qu’elle achète un tube à frire. Il n’est pas plus gros qu’un verre et grille une portion de viande en trois minutes sans apport de graisse. En contrepartie, je me suis engagé à manger des bestioles en alternance avec mes rations.
— J’économiserai mes rations. Les grillons sauteurs, mendibulias et les luminances, passe encore, mais ces veurtios, non.
— Leur chair est très fine.
Sans doute.
Le but de la terreur est de créer une zone où chacun prend ce qu'il veut. Obliger les gens à quitter leur foyer parce que d'autres ont besoin de coltan, alors qu'on pourrait l'exploiter en travaillant main dans la main avec les populations locales. Je ne peux pas l'accepter.