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Extrait

Extrait ajouté par Folize 2018-07-13T18:46:47+02:00

Pendant que je réfléchis à ce qu’il vient de me dire, les murs de la pièce semblent scintiller. Et là, un énorme grizzly s’appuie contre la paroi vitrée de la chambre. Je le regarde s’emparer du téléphone accroché au mur quand soudain, dans le haut-parleur, une voix s’écrie :

- Eh ben ! Quel fouteur de merde, ce Djé !

Mes synapses s’activent au ralenti pour essayer de comprendre qui me parle, mais Wes pousse un gémissement qui me met au parfum. C’est Blake qui vient d’arriver. Merde ! J’essaie d’écarter discrètement ma main de celle de Wes, mais il la retient fermement.

- Wes ? dis-je, du bout des lèvres.

- Ouais ?

- Est-ce qu’on a été découverts ?

- Eh bien…

Blake se met à hurler si fort qu’il fait trembler les parois de la pièce :

- Est-ce qu’on a été découverts ? Est-ce que les ours vont à la messe ? Est-ce que le pape chie dans les bois ? Je viens de voir vos deux tronches au JT de 22 heures. Jolie photo souvenir, Djé.

Wes bondit de sa chaise et file se placer face à lui contre la vitre. Je ne le vois pas, mais je suis sûr qu’il fait un geste à Blake pour lui faire comprendre qu’il va l’étrangler.

- Quoi ? demande ce dernier en haussant les épaules. Il va bien voir une télé, un journal ou un téléphone avant demain, non ?

Cette nouvelle information m’aide à y voir plus clair. S’ils parlent de nous au JT, c’est que la vie privée de Wes sert de potin à la planète entière.

- Je suis désolé, dis-je.

Il se retourne en un éclair.

- Non, ce n’est pas ta faute. Pas le moins du monde.

Je sais qu’il a raison. Mais ça doit être un sacré poids pour lui. Pas étonnant qu’il n’arrête pas de jeter un œil à son téléphone quand il croit que je ne le regarde pas.

- Qu’en pense Frank ?

Wes hausse les épaules.

- Il gère la situation. Tu n’as pas à t’inquiéter.

Pourtant, il n’a pas l’air aussi calme qu’il le prétend.

- Tu es coincé ici avec moi. Ils doivent être dégoûtés. Je parie qu’il y a des camions de journalistes devant la patinoire.

- En tout cas, il y en a devant l’hôpital, dit Blake en jubilant.

On se tourne tous les deux vers lui.

- Sérieusement ? demande Wes.

- Ouaip ! J’ai dû me la jouer fine pour ne pas qu’ils me voient passer. Je vous ai apporté vos petites affaires. (Il sort un grand sac.) Le concierge m’a ouvert la porte de votre appartement. Je ne savais pas quelle brosse à dents était à qui, alors j’ai tout emporté.

Lentement, le plus discrètement du monde, mon regard et celui de Wes se cherchent, jusqu’à se rencontrer. Je sais qu’on se pose tous les deux la même question : est-ce qu’il a ouvert le…

- Il y a un tiroir que je n’aurais pas dû ouvrir, poursuit Blake en se grattant le menton. Mais ce qui est fait est fait. Jolie collection de jouets. À chacun ses petits plaisirs. En parlant de plaisir, je vous ai aussi apporté un sandwich italien de l’épicerie en bas de chez nous. Vous croyez que je peux demander à l’infirmière nazie de vous l’apporter ?

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