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Extrait ajouté par FiftyShadesDarker 2016-05-30T14:40:01+02:00

- Tu es tellement jolie, me dit-il en passant son pouce sur mon visage, et en me pinçant la joue, m'embrassant à nouveau rapidement. Si jolie que je n'ai vu personne d'autre que toi ce soir.

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Extrait ajouté par lili-cool 2015-02-15T11:22:20+01:00

J’aime…

Et voilà, je recommence.

J’aime tout de lui !

– Brooke Dumas, murmure-t-il tout en me léchant l’oreille, les yeux brillants. Je suis Remington.

Je ris, puis fonds en lui en gémissant.

Il est tellement sexy, que j’ai du mal à m’y faire.

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Extrait ajouté par bamby114 2014-10-11T10:58:03+02:00

2 Inattendu.

Il est sur le point d'entrer en scène.Les hauts-parleurs hurlent son nom et le public devient hystérique.

– Mesdames et messieurs, une fois encore voici RIPTIDE.

Je ne me suis toujours pas remise de l’avoir vu de si près et je sens que ma circulation sanguine trimbale des tas de petites choses étranges, pétillantes et chaudes. À l’instant où il apparaît dans le couloir qui mène au ring, en trottinant dans son peignoir rouge, mon pouls augmente, mon ventre se serre, et je suis prise d’une irrésistible envie de rentrer chez moi.

Le type est juste trop. Trop mec. Trop masculin, trop bestial ! Tout ça réuni fait de lui du sexe en barre et toutes les femmes qui sont autour de moi crient aussi fort qu’elles le peuvent qu’elles ont envie de le « lécher ».

Remington grimpe sur le ring et se met dans son coin. Il retire son peignoir, exposant tous ses muscles si souples, et le tend au jeune homme blond qui semble être l’assistant de son coach chauve.

– Et maintenant voilà le Marteau !

Le Marteau monte à son tour sur le ring, et Remington esquisse un petit sourire. Son regard se pose directement sur moi : il sait exactement où je suis assise. Souriant toujours, il lève un doigt en direction du Marteau, puis le pointe sur moi comme s’il me disait « ce combat est pour toi ».

Je ressens un coup de poignard dans le ventre.

– Merde, il me tue. Pourquoi est-ce qu’il fait ça ? Il est tellement sûr de lui, je le déteste !

Je hurle :

– Mélanie, ressaisis-toi ! 

Puis je m’assieds parce que moi aussi, il me tue. Je ne sais pas ce qu’il me veut, je me sens coincée car je ne m’attendais pas à vouloir, moi aussi, quelque chose de sexuel et de personnel de sa part.

Je repense alors à ce moment tout à l’heure où j’étais si proche de lui, mais la cloche du début de match me tire de ma rêverie.

Les deux boxeurs commencent à s’affronter. Remington tente une feinte d’un côté tandis que le Marteau se balance d’une façon stupide en essayant de suivre son adversaire. Remington trouve une ouverture par la gauche, il s’approche et lui envoie des coups dans les côtes. Ils se séparent. Remington agit avec beaucoup d’arrogance, continuant à faire des feintes, ce qui rend le Marteau fou. Il me regarde, désigne le Marteau, puis se retourne à nouveau vers moi juste avant de le percuter tellement fort que le mec atterrit dans les cordes derrière lui et tombe à genoux. Il a visiblement du mal à se remettre debout.

Les muscles de mon sexe se contracte à chaque fois qu’il porte un coup à son adversaire, et quand c’est lui qui en prend un, c’est mon cœur qui se serre.

Pendant la soirée il fait plusieurs combats qui se terminent tous de la même façon. À chaque fois qu’il gagne, il se tourne vers moi avec un sourire suffisant, comme s’il voulait que je comprenne bien que c’est lui, le mâle dominant. En le regardant bouger sur le ring, tout mon corps tremble et je n’arrive pas à m’empêcher de fantasmer. J’imagine ses hanches contre les miennes, son corps dans le mien, ses grandes mains partout sur moi...

Pendant les derniers rounds, il semble plus appliqué et en raison de l’effort qu’il doit fournir, sa cage thoracique se soulève plus rapidement et dégouline de sueur.

J’ai tout à coup la sensation que je n’ai jamais rien désiré autant de toute ma vie. Je veux perdre la raison. Me lancer dans le vide. Sprinter à nouveau, même si c’est dans le sens littéral du terme. Tous ces rendez-vous que j’ai ratés, parce que je m’entraînais pour quelque chose qui n’est, finalement, jamais arrivé ! Ces tours en moto que je n’ai pas faits par peur de me casser quelque chose. Ne jamais boire. Toujours avoir de bonnes notes pour pouvoir continuer à courir. Remington Tate représente tout ce que je me suis interdit pendant des années. Maintenant je sais exactement pourquoi j’ai mis des préservatifs dans mon sac avant de venir au combat. Ce type est un combattant. Je veux toucher son fabuleux torse, je veux embrasser ses lèvres pulpeuses. Je veux ses mains sur moi. Je vais probablement jouir à la seconde où il va me pénétrer. Je n’ai jamais eu droit à des préliminaires aussi excitants, et ce soir je veux passer à l’action !

Après sa dixième victoire, son regard se pose à nouveau sur moi. Je le regarde à mon tour car je veux lui faire sentir que j’ai envie de lui. Tout en sueur, il me sourit, ses joues creusées par deux petites fossettes, les yeux brillants. Il saute par-dessus les cordes et se retrouve sur la rangée devant la mienne.

Mélanie se fige sur place alors que son beau corps luisant et bronzé s’approche de nous. Il n’y a aucun doute sur l’endroit vers lequel il se dirige. Je retiens ma respiration jusqu’à ce que mes poumons soient sur le point d’exploser puis je me lève, chancelante. La foule hurle et des femmes derrière moi crient :

– Roule-lui une pelle !

– Tu ne le mérites pas, salope !

– Tire-toi !

Ces fossettes réapparaissent juste devant moi, j’attends qu’il me touche. Il se penche vers moi. Le souvenir de ses mains la dernière fois qu’elles m’ont touchée est très présent, une sensation dingue, étrange et sensationnelle alors qu’elles recouvraient presque entièrement ma nuque. Je suis en train de mourir. De mourir de désir. Avec insouciance. Avec espoir.

Au lieu de poser ses mains sur moi, il murmure une phrase à mon oreille, et la seule chose de lui qui me touche est son souffle. Mon corps prend feu quand j’entends sa voix chaude me dire :

– Reste là. J’enverrai quelqu’un te chercher.

Il sourit et s’éloigne. La foule continue de hurler. Il grimpe sur le ring, me laissant toute retournée. La fille à côté de moi met deux bonnes minutes à se remettre :

– Oh mon Dieu, oh mon Dieu, oh mon Dieu, oh mon Dieu, il m’a frôlée, il m’a frôlée !

– Mesdames et messieurs, Riptide ! hurle le speaker.

Comme mes jambes flagellent, je me rassois. Je me sens légère comme de la crème chantilly et je croise mes mains pour les empêcher de trembler. Mon cerveau est tellement vide que je n’arrive pas à me souvenir d’autre chose que lui passant au-dessus des cordes et me murmurant à l’oreille de sa voix si sexy que quelqu’un viendrait me chercher. Mélanie est bouche bée. Pandora et Kyle me regardent telle une sainte venant de terrasser une bête sauvage.

– Mais putain, qu’est-ce qu’il t’a dit ? parvient à articuler Kyle.

– Jésus, Marie, Joseph, rajoute Mélanie en me serrant dans ses bras, ce type est dingue de toi.

La femme à côté de moi me donne un petit coup sur l’épaule.

– Vous le connaissez ?

Je secoue la tête, ne sachant pas quoi répondre. Tout ce que je sais, c’est que depuis que je l’ai vu la première fois, je n’ai pas cessé de penser à lui. Tout ce que je sais, c’est que j’aime autant que je déteste ce qu’il provoque en moi et que la façon qu’il a de me regarder me remplit de désir.

– Mademoiselle Dumas, dit une voix.

Je lève la tête et aperçois deux hommes vêtus de noir, grands et minces. L’un est blond, l’autre a des cheveux bruns frisés.

— Je m’appelle Pete, dit le frisé, je suis l’assistant de monsieur Tate. Et lui, c’est Riley, le coach en second. Si vous voulez bien nous suivre, monsieur Tate voudrait vous parler dans sa chambre d'hôtel.

Je ne comprends pas tout de suite qui est monsieur Tate, mais quand je percute, je me sens transpercée par un éclair. Il te veut dans sa chambre d’hôtel, mais toi, le veux-tu ? Le souhaites-tu vraiment ? D’un côté, évidemment, j’en crève d’envie mais de l’autre je préfère ne pas bouger de ma chaise.

– Vos amis peuvent venir avec vous, ajoute le blond d’une voix aimable.

Je suis soulagée. Enfin, je crois… Hou là là ! je ne sais même plus ce que je ressens.

– Allez Brooke, c’est Remington Tate !

Mélanie me pousse à me lever et me force à les suivre. Je commence à paniquer parce que je ne sais pas quelle va être ma réaction quand je vais me retrouver devant lui. Alors que nous sortons de la salle et nous dirigeons vers l’hôtel, de l’autre côté de la rue, et grimpons dans l’ascenseur, mon cœur bat à tout rompre. Lorsque l’ascenseur s’immobilise au dernier étage, je suis comme paralysée, dans le même état de trac qui précède une compétition. Imaginer cet homme me prendre était juste un rêve, mais là c’est sur le point de devenir une réalité. J’ai la sensation grisante d’être sur un grand huit au moment où le manège descend. Mon coup d’une nuit, me voilà…

– Ne me dis pas que tu vas te faire ce mec, me souffle Kyle l’air inquiet à l’instant où les portes s’ouvrent. Tu n’es pas comme ça, Brooke, tu es bien plus responsable !

Ah oui ?

Vraiment ?

Parce que ce soir je me sens chaude. Chaude pour une bonne partie de jambes en l’air avec deux fossettes sexy.

– Je vais juste parler un peu avec lui, je réponds sans conviction.

Nous suivons les deux hommes jusqu’au premier salon de la gigantesque suite.

– Vos amis peuvent attendre là, dit Riley. Et je vous en prie, servez-vous, continue-t-il en montrant le bar.

Mélanie, Pandora et Kyle se précipitent sur les bouteilles d’alcool. Au moment où Mélanie, ravie, pousse un petit cri aigu, Pete me prie de le suivre. Nous traversons la suite et arrivons à la chambre. Il est là, assis sur la banquette au bout du lit, les cheveux mouillés et une poche de glace sur la mâchoire. La vision de ce mâle en train de se soigner alors qu’il vient de mettre K-O plusieurs hommes est terriblement sexy.

Deux femmes asiatiques sont agenouillées sur le lit et lui massent chacune une épaule. Il a une serviette blanche nouée autour de la taille et la peau toujours humide. Trois bouteilles de Gatorade jonchent déjà le sol alors qu’il avale le liquide, aussi bleu que ses yeux, de la quatrième avant de la jeter par terre.

Les mains des femmes qui tentent de détendre ses muscles noués m’hypnotisent. Je sais à quel point il est important de se faire masser après un exercice physique aussi intense, mais ce que je ne comprends pas, c’est l’effet que ça a sur moi.

Je connais pourtant le corps humain, je l’ai vénéré pendant six ans jusqu’à ce que je réalise que je ne pourrais plus jamais courir et que je devais me trouver un autre but dans la vie. La vérité, c’est que rien que l’idée de toucher ce corps afin de détendre en profondeur chacun de ses muscles, les doigts me démangent.

– Tu as apprécié le combat ?

Il me regarde avec un sourire insolent et ses yeux brillent comme s’il savait que j’avais adoré.

Mes sentiments sont mitigés, entre fascination et dégoût. En tout cas, après avoir entendu cinq cents personnes hurler qu’il était le meilleur, je ne peux pas lui dire ça. Je me contente de hausser les épaules et de lui répondre :

– Disons que tu en fais un spectacle intéressant. 

– C’est tout ? 

– Oui.

Il semble soudainement énervé et secoue vivement les épaules pour signifier aux deux femmes d’arrêter. Il se lève, sautille, fait craquer son cou d’un côté, puis de l’autre.

– Laissez-moi.

Les masseuses esquissent un sourire et sortent. Je me retrouve seule avec lui.

C'est hallucinant que je sois ici, dans cette chambre d’hôtel, cela m’angoisse quelque peu. Il est là, debout, ses longues mains bronzées le long de son corps, et moi je suis prise d’une envie terrible de les voir se poser sur moi.

Je suis en ébullition. Dans un effort surhumain je lève mes yeux vers lui et rencontre son regard. Il fait craquer ses articulations, comme si la demi-douzaine de combats l’avait laissé sur sa faim et qu’il en redemandait encore.

– Le garçon avec lequel tu es, dit-il tout en ouvrant et fermant ses poings comme s’ils étaient engourdis, c’est ton petit ami ?

Bon, je ne sais vraiment pas ce que je cherchais en entrant dans cette chambre, mais dans les grandes lignes je me faisais sauter tout de suite sans bla-bla ! Je suis de plus en plus gênée et angoissée. Qu’est-ce qu’il veut ? Et surtout, qu’est-ce que moi je veux ?

– Non, c’est juste un ami.

Son regard se baisse un instant sur ma bague.

– Pas de mari ?

Je ne me sens pas très bien, peut-être à cause du fort parfum des huiles essentielles avec lesquelles les femmes l’ont massé.

– Pas de mari non, pas du tout.

Il me regarde un long moment, presque froidement, ce qui me donne un peu honte. Puis il me sourit timidement avant de poursuivre.

– Tu es stagiaire dans une école privée de rééducation pour jeunes sportifs ?

– Tu as fais des recherches sur moi ou quoi ?

– En fait, c’est nous, répondent en chœur les deux hommes qui m’ont accompagnée un peu plus tôt en entrant dans la chambre. Pete a même un dossier dans les mains qu’il tend à Riley.

– Mademoiselle Dumas.

C’est Pete, celui avec les cheveux frisés et les yeux noisette, qui s’adresse à moi.

– Comme je suis certain que vous vous demandez ce que vous faites ici, nous allons donc vous l’expliquer. Nous quittons la ville dans deux jours et nous n’avions pas le temps de procéder autrement mais… monsieur Tate veut vous engager.

Je reste interdite un moment, totalement ahurie et très embarrassée par leur proposition.

– Vous me prenez pour qui ? je leur réponds, en proie à la colère. Je ne suis pas une escort !

Ils explosent tous les deux de rire, tandis que Remington reste de marbre et se rassoit sur le banc.

– Vous nous avez percés à jour, mademoiselle Dumas, car c’est vrai que lorsque nous voyageons, nous trouvons fort pratique d’avoir sous la main quelques amies pour assouvir les besoins spécifiques de monsieur Tate avant ou après un combat, me répond Pete en riant.

Mon sourcil gauche se lève. Chez les athlètes ce genre de pratique est monnaie courante. J’ai fait de la compétition et je sais que le sexe, avant ou après une épreuve, est excellent pour combattre le stress et aider à la performance. J’ai moi-même perdu ma virginité lors des épreuves de sélection où mon genou m’a lâchée, avec un sprinter qui était presque aussi nerveux que moi. Je deviens rouge de honte en les entendant parler des « besoins spécifiques » de monsieur Tate. C’est trop personnel !

– Comme vous pouvez l’imaginer, mademoiselle Dumas, un homme comme Remington a des demandes bien précises, poursuit Riley, le blondinet qui ressemble à un surfeur, mais il a été très clair avec nous : c’est vous qu’il veut, et vous seule.

Mon ventre se noue. Je regarde tour à tour Riley, puis Pete, et enfin Remington dont la mâchoire est encore plus carrée que dans mon souvenir, comme si elle était faite du plus beau, du plus précieux morceau de granite. Je n’arrive pas à deviner ce qu’il pense, son sourire s’est peut-être évanoui mais ses yeux, eux, sont moqueurs. La partie gauche de son visage est encore légèrement gonflée, et ça me donne immédiatement envie d’y remettre la poche de glace. De toute façon j’ai déjà, dans mes rêves, nettoyé le sang qu’il a sur la lèvre avec ma salive. Une chose est sûre : je ne pourrai jamais me contrôler avec un homme dont le pouvoir de séduction a autant d’effet sur moi. Le simple fait d’être dans la même pièce que lui me perturbe trop.

Pete tourne les pages du dossier.

– Vous avez étudié à l’Académie militaire de rééducation sportive et vous avez eu votre diplôme il y a deux semaines. Nous sommes prêts à vous engager pour le reste de la tournée, soit huit villes au total, pour que vous vous chargiez de la remise en forme de Monsieur Tate pour les compétitions à venir. Nous vous offrirons un très bon salaire. C’est une belle opportunité, mademoiselle, de vous occuper d’un tel athlète, et ça fera un superbe effet sur un CV.

Je cligne des yeux.

J’ai effectivement envoyé des CV, en vain. L’école m’a alors proposé de revenir pour un cours d’été de remise à niveau, en août, mais ce n’est que dans plusieurs mois. Et avoir un diplôme et ne pas travailler me ronge. Je réalise soudain qu’ils ont tous les yeux rivés sur moi, surtout Remington, qui me regarde intensément.

Moi.

Travailler pour lui alors que j’ai imaginé baiser avec lui me met très mal à l’aise.

– Il faut que je réfléchisse, je ne veux pas d’un travail en dehors de Seattle.

Je jette un coup d’œil à Remington, puis aux deux autres.

– Alors si vous n’avez plus besoin de moi, je vais y aller. Je vous laisse ma carte sur le bar.

Je tourne les talons, mais la voix autoritaire de Remington stoppe mon élan.

– Réponds maintenant ! dit-il sèchement.

– Quoi ?

Je me retourne. Il me fixe durement et il n’a plus l’air de plaisanter du tout.

– Je t’ai offert un boulot, et je veux une réponse.

Le silence tombe. Nous nous dévisageons, le démon aux yeux bleus et moi, et je ne parviens pas à analyser tout ce que ces regards se disent. J’entrevois juste quelque chose qui ressemble à une nouvelle vie…

Bon allez. Oublie le désir. Tu as besoin de ce job.

– Je travaillerai pour toi pendant les trois mois de ta tournée, mais je veux une chambre, mes transports payés, des références pour mon CV et l’autorisation de dire à mes futurs clients que j’ai bossé pour toi.

Comme il ne me quitte pas des yeux, je me dirige vers la porte, certaine qu’il veut y réfléchir.

– D’accord, dit-il en hochant la tête.

Je m’immobilise. J’ai du mal à croire ce que je viens d’entendre.

Il m’a engagée.

Je viens d’obtenir mon premier boulot.

Remington se lève lentement en tenant sa serviette d’une main pour qu’elle ne tombe pas. Il s’adresse aux deux hommes :

– Faites-lui signer un papier me certifiant qu’elle ne partira pas avant la fin de la tournée.

Alors qu’il noue sa serviette plus fermement et s’approche, je ne peux m’empêcher de remarquer la tension de ses muscles. Il a à nouveau l’air d’un prédateur, et son sourire plein d’assurance est carnassier. Il sait qu’il me trouble. Cet homme d’1,80 mètre est une boule de muscles, sa peau est encore huileuse. Oh mon Dieu !

Mon cœur s’arrête quand il prend ma main dans la sienne et se penche pour murmurer, me broyant les phalanges :

– Nous avons un contrat, Brooke. 

Un courant électrique traverse tout mon corps.

Je crois que je vais m’évanouir.

Alors que son sourire me transperce, il recule, se retourne et lance à ses assistants : 

– Préparez les papiers pour demain, et veillez à ce qu’elle rentre chez elle sans encombre

Mélanie saute du tabouret de bar dès qu’elle m’aperçoit, le regard interrogateur, et glisse une bouteille miniature dans son sac.

– Déjà ? C’était rapide ! Je pensais qu’il était plus résistant que ça, dit-elle uniquement pour me contrarier.

Kyle, qui est le seul à ne pas boire d’alcool, lui répond : 

– Attends, le type vient de combattre dix mecs de la taille d’un grizzli, normal qu'il soit vidé !

- du calme. il ne s'est rien passé.

Je suis sur le point d’exploser de rire en voyant la tête que fait Mélanie.

-  Mais j’ai trouvé un boulot pour l’été.

– Quoi ?

Mais je ne peux rien raconter à mes amis tant que les deux collaborateurs de Remington sont là.

– Prête, mademoiselle Dumas ? 

– Brooke, s’il vous plaît.

Je n’aime pas qu’ils m’appellent mademoiselle Dumas et je suis certaine que mes amis ne vont pas me rater là-dessus !

– Je n’ai vraiment pas besoin que vous me suiviez partout, vous savez.

Riley secoue la tête et dans un sourire me dit : 

– Croyez-moi, ni Pete ni moi ne dormirons tant que nous ne saurons pas que vous êtes bien rentrée chez vous.

– Hey, je crois que nous n’avons pas été présentés, dit Mélanie d’une voix suave en regardant Riley, les yeux pétillants.

Puis elle s’approche de Pete en minaudant :

– Et toi, qui es-tu ?

Je fais rapidement les présentations, attrape mes deux amies par un bras et les pousse vers l’ascenseur puis dans la voiture de Kyle. Elles ne cessent de parler de ce qui vient de se passer, Kyle lui, se met au volant, et moi j’ai toujours le cœur qui bat la chamade

– Quelle étrange façon de passer un entretien ! Dans une putain de chambre d’hôtel !

– Ne m’en parlez pas…

En fait, je suis un peu vexée, j’avais fini par être convaincue que Tate voulait coucher avec moi et, contre toute attente, il m’a offert un boulot. Je me mets vraiment à douter de mon intuition féminine !

– C’est dingue, ils nous escortent comme si nous étions des personnalités, nous dit Mel quelques secondes plus tard en sortant son téléphone pour prendre une photo.

– Qu’est-ce que tu fais ?

Je lui pose la question tout en craignant la réponse.

– Je tweete !

– Fais-moi penser à ne plus jamais sortir avec toi, je marmonne dans un grognement.

Je suis à bout. Des yeux bleus. Des fossettes. Des épaules larges. Une peau luisante et bronzée. Mais pas de sexe… Définitivement pas de sexe avec lui !

– Ils sont supposés faire quoi, ces types-là ? demande Mel.

– J’en sais rien. Riley, le blond que tu as envie de te taper, est l’assistant du coach et Pete celui de Remington.

– En fait je me taperais bien les deux ! Pete est mignon avec son air de gentil garçon, bon, faudrait juste qu’il s’étoffe un peu. Et Riley, lui, semble assez désinvolte. En tout cas, ils sont tous les deux comestibles. Tu crois qu’ils ont quel âge ? Une trentaine d’années ?

Je lui réponds par un haussement d’épaules. Elle ne se décourage pas pour autant et continue : 

– Remington a 26 ans, je pense qu’ils sont un peu plus âgés. Oui, Remy est clairement plus jeune. Tu crois qu’ils se sont connus comment ?

– Je ne vois pas pourquoi tu me demandes ça ! C’est toi qui as toutes les infos ! Je ne passe pas mes journées à faire des recherches sur Google, moi.

Sauf sur lui. Merde !

Kyle nous interrompt : 

– Parle-nous de ce nouveau boulot, Brooke. Dis-moi, tu n’as pas vraiment l’intention de suivre un mec qui a une telle réputation ?

Je mets un moment à répondre parce que j’ai toujours du mal à réaliser que j’ai trouvé un travail, même temporaire. Depuis que je suis petite, on me dit que je suis faite pour courir, et lorsque que je me suis blessée, pendant des jours ou plutôt des mois, j’ai pensé que je ne servais plus à rien. Mais la rééducation m’a aidée à guérir, tant physiquement que moralement, et je pense vraiment être la bonne personne pour aider un homme aussi agressif que Remington, dont le corps est mis à rude épreuve à chaque combat.

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Extrait ajouté par clary-bouquineuse 2014-09-25T16:54:58+02:00

– Mélanie, franchement, est-ce que je ressemble à une pute ?

– Non, ma chérie. Tu étais vraiment la fille la plus classe de l’endroit.

– Tu vois, si j’ai mis un tailleur pour y aller, c’est précisément pour éviter que ce genre de mec me repère.

– Tu devrais peut-être t’habiller comme une pouf et te fondre dans la masse, dit-elle en souriant tandis que je lui jette un regard noir.

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Extrait ajouté par Orphee3 2018-01-24T20:03:27+01:00

"En fait, je l'ai désiré dès le premier soir, même si j'ai essayé de me convaincre du contraire. Mon besoin de lui est vital, comme respirer, manger, être heureuse, voir ma sœur, m'éclater dans mon boulot. J'ai besoin de lui et de vivre le moment présent sans appréhension ni regret, sans penser à ce qui arrivera ou pas. Je sais que, quand il va falloir que je retourne chez moi, quand tout cela devra s'arrêter, ça fera mal. Rien ne dure éternellement et je suis bien placée pour le savoir."

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Extrait ajouté par FiftyShadesDarker 2016-05-30T14:45:08+02:00

Oh mon Dieu, je me doutais que ma vie allait changer, mais je ne savais pas à quel point. J'aime. Cet. Homme.

Oui, ce n'est pas un homme simple à aimer, car pour commencer il est bipolaire.

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Extrait ajouté par FiftyShadesDarker 2016-05-30T14:36:24+02:00

Je ne sais pas pourquoi je suis nerveuse à l'idée de la revoir.

Je crois que je l'aime bien et je n'aime pas ça.

Je crois que j'ai envie de lui et je déteste ça.

Je crois qu'il est parfait pour un coup d'un soir, et je n'arrive pas à croire que je pense une chose pareille.

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Extrait ajouté par aurelia38 2018-12-01T18:35:18+01:00

– C’est quoi le nom de ta petite amie ? Et elle t’appelle comment quand tu la baises?

Remington ne dit pas un mot tandis que nous longeons le bar, moi en tête, mais j’ai senti son poing se serrer. Les hommes nous talonnent et il continue de les ignorer. Il me fait pivoter, me bloquant la vue de sa poitrine.

– Retourne voir Riley et demande-lui de te ramener à l’hôtel, murmure-t-il.

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Extrait ajouté par FiftyShadesDarker 2016-05-30T14:33:50+02:00

Tandis que la foule se déchaîne à la seule évocation de ce nom, surtout les femmes d'ailleurs, hurlant plus fort les unes que les autres, un long frisson me parcourt l'échine.

- Remy ! Je t'aime Remy !

- Viens te faire sucer, Remy !

- Remy, frappe-moi, Remy !

- Remington, je veux ton corps !

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Extrait ajouté par Milka2B 2015-08-01T21:44:02+02:00

Je ne sais pas pourquoi je suis si nerveuse à l’idée de le revoir.

Je crois que je l’aime bien et je n’aime pas ça.

Je crois que j’ai envie de lui et je déteste ça.

Je crois qu’il est parfait pour un coup d’un soir, et je n’arrive pas à croire que je pense une chose pareille.

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