Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 956
Membres
1 014 489

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Extrait ajouté par Ashleyy 2013-01-19T10:29:53+01:00

Je combattis de toutes mes forces la terre et l'inconscience qui me menaçaient, toussant et crachant. Je criai son nom, les noms de tout ceux que je connaissais, je tirai sur les cordes et j'utilisai toute mon énergie pour garder les yeux ouverts. La lumière au-dessus de moi se mit a onduler. J'avais de la poussière dans les yeux, un grand poids sur la poitrine et les jambes. Et je tombai en arrière, tournoyant, descendant, hurlant, plongeant.

Dans le néant.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Helgrind 2013-10-22T17:41:27+02:00

- Je sais que tu ne m'aimes pas, mais est-ce que tu accepterais de prendre un café avec moi un jour ? lançai-je.

- Non ,j'ai bien peur que non.

J'eus l'impression qu'on m'avait donné un coup de poing. Après tout ce qui s'était passé, ça allait finir comme ça. Mon sourire était comme collé à mon visage.

- Oh ! Okay.

Je me retournai pour partir mais sa main sur mon bras m'arrêta.

Il me retourna vers lui. Ses doigts et les miens s'entrelacèrent, son corps se pressa contre moi. J'eus la sensation que je tombais et que je volais à la fois.

- Je ne veux pas prendre un café avec toi. Je veux plus.

Ma gorge s'assécha, et ma langue sembla soudain énorme.

- Tu as dit que tu ne me comprendrais jamais, que je te rendais fou.

- Ce sont de bonnes choses.

Je me laissai un moment pour digérer ça. Je sentais son coeur battre contre ma poitrine. Quand ma voix sortit, ce n'était qu'un murmure.

- Et tu m'as dit ton nom.

Il me regarda de ses yeux bruns sans fond et répondit :

- Je te l'ai dit parce que je voulais te l'entendre prononcer.

Mon coeur s'arrêta.

- Napoléon, murmurai-je.

Un lent sourire se dessina sur son visage, comme le soleil apparaissant derrière une colline à l'aube.

- Aurora.

La chaleur me submergea.

- Quand tu dis « plus », tu veux dire comme ..?

- Comme ça. Aurora, murmura-t-il en approchant sa bouche de la mienne.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Helgrind 2013-10-22T17:24:16+02:00

« L'oubli est plus difficile que le souvenir »

Afficher en entier
Extrait ajouté par magyari 2015-09-14T14:10:51+02:00

Je me tiens au milieu d'un labyrinthe de centaines de cabines téléphoniques, en rang, bien alignées. Alors que je cherche la sortie du regard, l'une d'elle se met à sonner.

Je sais instinctivement que je dois répondre, que c'est une question de vie ou de mort. Je retiens mon souffle pour essayer de définir laquelle c'est, ou au moins dans quelle direction elle se trouve. Je pense savoir et me dirige vers ce que je crois être le bon endroit, puis m'arrête, hésitante. Je me retourne, reviens sur mes pas.

Dring. Dring.

Maintenant, ca vient de la droite... non, de la gauche.

Dring, dring.

Je commence à paniquer. Une question de vie ou de mort, répète en boucle mon esprit, les mots s'alliant presque à la sonnerie, joueurs : vie ou mort, dring dring, vie ou mort, Liza, mort, Liza morte.

C'est une question de mort de Liza.

J'en perds le souffle et mon cœur s'emballe de plus belle. Je cours le long des rangées, toujours convaincue que le bon téléphone est juste devant. Ou derrière moi. Sur la gauche. Vers le bas. La sonnerie continue sans cesse, se transformant progressivement en battement, en injonction. Je vais arriver trop tard, me dis-je en passant de cabine en cabine.

J'arrive, tenté-je de crier, mais je découvre que ma bouche ne marche plus. Les mots sont comme des rochers devant être hissés hors de ma mâchoire rigide. J'essaye, grogné-je malgré la douleurs dans mes articulations. Pas... laisser. faire...mal... Vais trouver... je...

Mes yeux s'ouvrirent et je réalisai que le battement n'était pas un rêve. Et ce n'était pas non plus un battement. Plus le bruit des portes qu'on ouvre et qu'on ferme. Les portes le long du couloir de ma chambre.

Un frisson de peur remonta ma colonne vertébrale à mesure que le bruit se rapprochait. Ce n'était pas le vent. Ce n'était pas mon imagination.

Les claquements étaient à présent à deux portes de moi. Espérant les arrêter, je criai " Qui est-ce? Qui est là?"

Le silence se fit, plein et lourd, pendant un moment. Avais-je réussi à leur faire pe...

Ma porte se mit à trembler violemment, malmenant ses gonds et son verrou.

J'étais figée dans mon lit, ma respiration haletante, les larmes aux yeux. J'entendis un grognement, comme si ce qui secouait la porte faisait un énorme effort. Et puis, derrière le tremblement, j'entendis une voix chuchoter " Aurora".

Mon estomac se retourna.

- Qui êtes-vous? m'écriais-je.

- Aurora, murmura à nouveau la voix. Veux... Aurora.

- Allez-vous-ne! Vous ne pouvez pas entrer.

- Peux pas entrer, chantonna la voix, laissant échapper un léger soupir. Entrer, entrer!

Il y eu un bruit de grattement le long de la porte à côté du verrou, comme si on raclait le bois à la recherche d'un point faible.

Tu aurais dû répondre au téléphone, songeai-je. Elle vient te chercher parce que tu n'as pas répondu au téléphone.

- Je suis désolée, dis-je à la porte. Je suis désolée de ne pas avoir répondu.

Le bruit s'arrêta abruptement. C'était tout? C'était tout ce que j'avais à...

Le grattement recommença, cette fois à la base du battant, comme si ce qui était dehors allait creuser un passage en dessous.

Je restai assise, fascinée, remarquant des détails étranges: le ciel passant du noir au bleu à l'approche de l'aurore, la douleur dans ma main causée par mes ongles qui s'y enfonçaient, la faille d'ombre sans fond sous la porte. A tout instant, " ca " allait entrer. Chaque muscle de mon corps était tendu, je pouvais à peine respirer.

Et puis en un instant, d'un claquement de doigts, ce fut fini. La porte s'immobilisa, les bruits s'évanouirent, et le silence retomba comme une lourde couverture. C'était comme s'il ne s'était rien passé.

Mais c'était réel. C'était réel.

Sous les couvertures, mon menton posé sur mes genoux, je trouvai ca de plus en plus difficile à croire.

Ce n'était pas possible. Les fantômes n'existent pas. Ce n'était pas possible.

Afficher en entier
Extrait ajouté par seve61300 2014-04-24T00:42:21+02:00

Nous avions à peine fait deux pas quand elle sourit gaiement et s'exclama:

- Grant. Salut. Qu'est-ce que tu en as pensé?

Le regard de Grant alla de l'une à l'autre avant de se poser sur moi.

- C'était un divertissement bon esprit, offrit-il, pince-sans-rire.

Bridgette lui fit un sourire tiède.

- Malin.

Grant se retourna vers moi.

- Est-ce que te faire rire est dans le spectre des possibles?

J'essayai d'avoir l'air sceptique.

- Peut-être, si tu continues à essayer.

Bridgette se détacha de mon bras.

- Je vous laisse tous les deux.

Elle hocha la tête discrètement pour m'encourager, comme pour indiquer qu'Aurora serait ravie de parler Grant.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Sempiternelle 2014-01-05T14:18:00+01:00

En marchant à côté de la vieille dame, je réalisai qu'un autre test était sur le point de prendre place, portant sur ma connaissance de La Villa. Je révisai le plan en esprit, évaluant mes options. La chambre d'Aurora était au troisième étage, à l'angle sud-ouest. Depuis l'entrée, il y avait deux chemins possibles.

Althéa s'éclaircit la gorge.

- Ta chambre, m'ordonna-t-elle.

Je pouvais soit tourner à droite, vers l'escalier sculpté de formes élaborées, ou à gauche, et...

- Où vas-tu ? demandé Althéa.

Je me retournai vers elle. Derrière ses lunettes, ses yeux me défiaient.

- Dans ma chambre, répondis-je.

- Tu ne prends pas l'escalier ?

- Le chemin le plus court est de traverser la cour et de prendre l'escalier central, dis-je, et ses traits changèrent. Vous m'avez dit d'y aller directement, conclus-je, en essayant de ne pas avoir l'air trop contente de moi.

Debout, je faisais quinze centimètres de plus qu'elle, je voyais donc plus facilement à travers ses verres teintés. Je surpris une expression à mi-chemin entre surprise et confusion sur son visage.

- Effectivement. Je ne m'attendais pas à ce que tu sois si obéissante.

- J'ai changé, dis-je en l'embrassant sur la joue. Bonne nuit, Grand-Mère.

Elle recula comme si je l'avais brûlée.

- Ne m'appelle pas comme ça. Après ce que tu as fait, tu n'as pas le droit d'être si familière. Si tu dois t'adresser à moi, appelle-moi Althéa.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Helgrind 2013-10-22T17:36:23+02:00

- J'adorerais un thé.

- Noir ? Vert ? Blanc ? Aux perles ?

- Noir, je crois.

- Avec ?

- Du lait.

- Entier, écrémé, amande ou soja ?

Malgré tout, j'éclatai de rire. Il sourit et se tapa dans le dos.

- Tu prends ça sérieusement, remarquai-je.

- Le thé n'est pas matière à plaisanterie.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Helgrind 2013-10-22T17:34:14+02:00

Aurora était une construction des souvenirs que les autres avaient d'elle, et je titubai dans sa vie comme un Frankenstein.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Helgrind 2013-10-22T17:29:44+02:00

Une partie inerte de moi-même s'enflamma soudainement,me remplissant de la joie et de l'émerveillement d'un enfant retrouvant dans une foule un jouet qu'il pensait avoir perdu pour toujours.

Afficher en entier
Extrait ajouté par Jenna95 2013-07-01T12:08:47+02:00

- Elle est au coffre, répondit Blaine. Je ne veux pas risquer qu'il lui arrive quelque chose.

- Foutaises, les montres sont faites pour être montrées, c'est pour ça qu'on les appelle des montres, sinon on les appellerait des "ignores".

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode