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Extrait ajouté par catf 2022-11-11T11:27:36+01:00

Tout le monde s'assit pour écouter l'homélie. Les regards suivirent anxieusement le pasteur qui montait en chaire ; en ce temps de tristesse, on avait besoin du réconfort de ses paroles. L'homme de Dieu contempla ces regards de détresse fixés sur lui dans leur attente de la bonne parole.

Et le révérend Martin Hurdle, pasteur de Saint-Augustin depuis dix-huit ans, releva sa soutane, ouvrit son pantalon et, le pénis dressé, urina sur sa congrégation.

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-29T14:14:15+02:00

Pas de réponse. Approcher le bord du gouffre était sans doute trop dangereux. Ou bien comptait-on tant de blessés là-haut ? — Tu vas monter sur mon dos, petite, murmura-t-il à la fillette en lui relevant le menton pour voir son visage. Passe les bras autour de mon cou. Nous allons grimper jusqu’en haut. — Je veux... je veux mon frère, gémit-elle, moins effrayée mais sur la défensive encore. — Je sais, mon petit bonhomme, je sais. Mais ta maman et ton papa t’attendent sûrement là-haut. L’enfant fondit en larmes, la tête enfouie contre l’épaule de son sauveteur. Voyant que la nappe de brouillard lui arrivait au menton, il fit passer la fillette sur son dos et lui attacha les poignets sous sa gorge avec sa ceinture. Puis il glissa les petites jambes autour de sa taille et commença son escalade

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-29T14:14:03+02:00

  Quelle était la cause de cette catastrophe ? Une explosion des conduites de gaz ? Non, certainement pas : elle n’aurait pas provoqué des dégâts aussi considérables, creusé un trou aussi profond ni aussi vaste. Il devait bien s’agir d’un tremblement de terre en définitive, pas aussi grave que ceux qui affectent d’autres pays, mais d’une amplitude comparable parce qu’il s’était produit en Angleterre ! Et pour quelle raison ? un essai d’explosion souterraine, mené par les militaires voisins ? S’il avait observé de bien étranges allées et venues durant sa visite discrète du week-end, elles ne lui semblaient pas en rapport avec cette hypothèse. Alors, le résultat de réactions en chaîne après l’une de leurs expériences ? C’était peu probable, avec les immenses territoires désertiques dont disposait l’armée anglaise à cet effet dans des pays reculés. Le sol national n’était pas le lieu de telles expériences. A la réflexion, il était plus vraisemblable d’incriminer un phénomène naturel, une secousse qui se préparait depuis des siècles, des millénaires peut-être. Et qui avait choisi ce jour pour se produire. Le doute subsistait cependant

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-29T14:13:52+02:00

Bon, reste comme ça et tout ira bien, chuchota-t-il. Avec ce fardeau qui l’éloignait de la paroi, l’escalade de la fissure était beaucoup plus ardue. Les muscles des bras et des jambes étaient à dure épreuve, raidis sous l’effort. Heureusement, l’endurance était sa spécialité. A bout de forces, il atteignit enfin un affleurement de roche plus solide et s’y laissa tomber à genoux en serrant toujours la fillette. Ses épaules tremblaient d’épuisement. Après un demi-tour prudent, il put alors s’appuyer contre la falaise pour reposer ses membres douloureux. Durant les minutes qui suivirent, son cerveau n’enregistra plus que le soulagement ; puis, les forces lui revenant avec le souffle, une question s’imposa : que s’était-il passé 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-29T14:13:44+02:00

Il fallait jouer le tout pour le tout : Holman se jeta en avant, espérant que le rebord supporterait son poids. Un pied calé dans la fissure, l’autre dans le vide, il s’agrippa au rocher d’une main, lança l’autre à la rencontre de la fillette. Il réussit enfin à attraper la menotte tendue... L’enfant ne glisserait pas plus loin. Il était temps : ses jambes étaient passées par-dessus le bord, ses pieds battaient déjà le vide. De la main gauche, Holman s’accrochait résolument à une lézarde dans la paroi ; s’il lâchait prise, c’était le plongeon vers la mort, pour lui comme pour l’enfant. Elle poussait des cris déchirants, mais tenait ferme la main de l’homme : elle avait compris quel danger s’ouvrait sous leurs pieds

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-29T14:13:37+02:00

D’où il était, une fissure remontait le mur jusqu’à un bon mètre du rebord où était prostrée la fillette. En tirant parti des prises qu’elle offrait, il devait être possible d’atteindre ce fameux rebord ; un rétablissement, et il attraperait l’enfant. Son petit corps secoué de sanglots, elle n’osait même plus lever les yeux. Méticuleusement, il entreprit de reconnaître son chemin, sans la quitter du regard, prêt à l’avertir de ne pas bouger. Alors qu’il approchait, les sanglots cessèrent et l’enfant tourna vers lui un visage convulsé de terreur. Grands dieux, à quoi pouvait-il ressembler en cet instant ? Que pouvait ressentir une petite fille déjà épouvantée à voir grimper vers elle une forme noire de poussière, aux yeux blancs et fixes 

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-29T14:13:29+02:00

Un bond, un autre, et la voiture piqua du nez, puis s’enfonça sous lui... Désespérément, il se jeta sur l’autre versant. Accrocher quelque chose, n’importe quoi ! Ses mains eurent la chance de rencontrer une vieille racine, qui craqua sous son poids... et se rompit ! Par bonheur, de minces radicelles tenaient encore ; il y resta suspendu. Au bruit de la voiture fracassée, l’enfant leva la tête ; elle vit l’homme oscillant dans le vide, et cria de frayeur. En remuant les pieds, elle déclencha un éboulement : la terre qui la soutenait commença à couler en avalanche dans la crevasse béante. Et la petite de se cacher la figure dans les mains et de sangloter en appelant son frère perdu

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-29T14:13:22+02:00

L’enfant se mit à geindre pitoyablement. Il fallait l’atteindre, sinon, elle ne tarderait pas à glisser dans le gouffre, c’était évident. Holman l’appela, mais elle ne semblait pas entendre. Comment franchir cette crevasse ? Le rebord qui retenait la fillette était à plus de trois mètres au-dessus de lui, à dix mètres environ du niveau du sol. Grimper jusqu’à elle ne serait pas trop difficile en s’appliquant beaucoup, à cause des protubérances du terrain et des vieilles racines dénudées. Le problème était de gagner l’autre versant  – et vite. Une autre pensée l’assaillit : et si la brèche se refermait ? L’idée de périr écrasé comme entre les pinces d’un gigantesque casse-noix l’aiguillonna

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-29T14:13:15+02:00

Sur le siège arrière, il se tourna de façon à pouvoir baisser l’une des vitres. L’espace existant entre le véhicule et la paroi était juste suffisant pour lui permettre de s’y glisser. Il fallait faire vite : la terre qui tombait par la vitre ouverte alourdissait l’habitacle en équilibre déjà fort précaire. Abandonnant toute prudence, il se hissa par l’ouverture et se colla à la paroi de roche et de terre friable. A tout moment, il s’attendait à entendre le fracas de la voiture allant s’écraser dans le gouffre. Pendant cinq bonnes minutes il resta ainsi, la tête blottie contre la terre dont il étreignait désespérément la surface instable

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Extrait ajouté par wizbiz06 2012-05-29T14:13:06+02:00

Un moment, la voiture resta coincée entre les parois ; mais le trou s’élargit encore, et elle recommença à glisser. Saisi de panique, Holman hurla. L’engin plongeait à angle aigu ; seules les parois brutes le retenaient de tomber en chute libre. Cela ne dura sans doute que quelques mortelles secondes ; la voiture se trouva de nouveau calée et son passager pressé contre le volant, le regard fixé sur l’effroyable précipice, le corps glacé d’horreur, le cerveau presque paralysé sous le coup de l’événement. Lentement il recouvra ses esprits. Il devait avoir touché le fond de la brèche, dans sa partie la plus étroite. Si elle s’élargissait encore, la voiture s’abîmerait dans les profondeurs. Il essaya d’apercevoir le jour, là-haut ; mais à cause des tourbillons de poussière, on ne pouvait rien voir

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