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Extrait ajouté par faustine-1396 2024-03-24T08:30:59+01:00

Je cligne des yeux. Ce n'est pas souvent que l'on me compare à mon frère et à ma sœur et que j'en ressors avec les honneurs.

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Extrait ajouté par faustine-1396 2024-03-24T08:30:38+01:00

C'est le cadet de mes soucis, vu que de toute façon, elle me traite déjà à peine comme son enfant.

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Extrait ajouté par faustine-1396 2024-03-24T08:30:03+01:00

Maman me tolère, elle respecte Mira, mais elle aimait Brennan.

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Extrait ajouté par Aalabrini-1 2024-03-21T12:56:17+01:00

Spoiler(cliquez pour révéler)On frappe à nouveau à la porte, avec insistance.

– Putain, ce qu’il est impatient, je marmonne. Tu as environ vingt secondes pour poser une question, si je le connais aussi bien que je le crois.

Elle cligne des yeux.

– J’espère toujours que la missive d’Athebyne concernait vraiment les Jeux de guerre. Tu penses qu’il y a une chance qu’on se soit retrouvés par hasard au milieu d’une attaque de wyvernes à cet avant-poste ?

– Ce n’était assurément pas un accident, petite sœur, lance mon visiteur depuis l’embrasure de la porte.

Je soupire et m’écarte, non sans voir les yeux de Violet s’écarquiller lorsqu’elle le découvre dans l’embrasure de la porte.

– Je t’avais dit que je connaissais les meilleurs maîtres du poison, je lui dis doucement. Tu n’as pas été guérie. Tu as été réparée.

– Brennan ?

Elle dévisage son frère, bouche bée.

Brennan sourit et ouvre les bras.

– Bienvenue dans la révolution, Violet.

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Extrait ajouté par Aalabrini-1 2024-03-21T12:54:28+01:00

Pour la première fois depuis que nous avons décidé de défendre les habitants de ce comptoir, depuis qu’on nous a dit qu’il y avait quatre venins et aucune chance pour nous de gagner la bataille, un tout petit peu de la panique qui s’est installée dans ma poitrine commence à refluer.

Nous pourrions peut-être survivre aujourd’hui.

Peut-être.

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Extrait ajouté par Aalabrini-1 2024-03-21T12:53:07+01:00

Il se penche un peu plus vers moi à chaque mot, affolant mon pouls, mais c’est terminé, je ne laisserai plus mon cœur décider à la place de ma tête.

– Je t’aimais ! je corrige, en m’écartant pour retrouver un peu d’espace.

– Tu m’aimes ! crie-t-il. Tu m’aimes.

Je m’immobilise, car tous les cavaliers à portée de voix se tournent vers nous. Une des petites braises dans ma poitrine tente de reprendre vie, mais je l’écrase avant qu’elle ait le temps de s’enflammer.

Lentement, je me plante face à lui et je déglutis, luttant pour m’accrocher à la colère afin de ne pas m’effondrer.

– Tout ce que je ressens… ce que je ressentais pour toi était basé sur des secrets et des mensonges.

La honte me brûle les joues à l’idée d’avoir été assez naïve pour tomber amoureuse de lui.

– Tout est vrai entre nous, Violence, réplique-t-il avec une intensité qui me fait encore plus mal au cœur. Le reste, je peux te l’expliquer si j’ai assez de temps. Mais avant de rejoindre l’avant-poste qui nous a été assigné, j’ai besoin de savoir si tu me crois.

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Extrait ajouté par Aalabrini-1 2024-03-20T01:14:46+01:00

Je resserre les sangles de mon lourd sac à dos en toile et monte péniblement le large escalier de la forteresse de pierre que j’appelle la maison. Ma poitrine se soulève sous l’effort, mes poumons brûlent lorsque j’atteins le couloir qui mène au bureau de la générale Sorrengail. Voilà ce que six mois d’entraînement physique intense m’ont donné : à peine la capacité de monter six étages chargée d’un sac de quinze kilos.

Je suis vraiment dans la merde.

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Extrait ajouté par elisacalypso 2024-03-19T23:50:07+01:00

Spoiler(cliquez pour révéler)Elle ne peut pas mourir, et pas seulement parce que je risque de ne pas y survivre. Elle ne peut pas mourir, parce que je sais que je ne peux pas vivre sans elle, même si je lui survis. Quelque part entre le constat choquant de notre attirance au sommet de cette tourelle et celui qu’elle avait risqué sa propre vie en cédant une de ses bottes à quelqu’un d’autre sur le Parapet, et le jour où elle m’a lancé ses dagues à la tête sous le chêne, j’ai hésité. J’aurais dû me rendre compte du danger qu’il y avait à me rapprocher d’elle, la première fois où je l’ai mise au tapis et où je lui ai montré qu’elle pouvait facilement me tuer – une vulnérabilité que je n’ai admise devant personne d’autre. Au lieu de quoi j’ai balayé ça comme une attirance indéniable pour une femme d’une beauté unique. Quand je l’ai vue conquérir le Gant, puis défendre Andarna au Battage, j’ai vacillé, stupéfait à la fois par sa ruse et son sens de l’honneur. Lorsque j’ai fait irruption dans sa chambre et que j’ai trouvé la main traîtresse d’Oren autour de sa gorge, la rage qui m’a permis de les tuer tous les six sans sourciller aurait dû m’indiquer que je me dirigeais vers le bord d’une falaise. Et quand elle m’a souri après avoir maîtrisé son bouclier, en seulement quelques minutes, quand son visage s’est illuminé tandis que la neige tombait autour de nous, là, je suis tombé. Carrément tombé. Nous ne nous étions même pas embrassés que je tombais déjà. Ou peut-être que c’est survenu lorsqu’elle a lancé ses couteaux sur Barlowe, ou quand la jalousie m’a dévoré vif, à la vue d’Aetos qui embrassait la bouche dont j’avais rêvé un nombre incalculable de fois. Avec le recul, ce sont mille petits moments qui m’ont fait basculer au fond du précipice, vers la femme endormie dans le lit où je l’ai imaginée depuis. Et je ne le lui ai jamais dit. Pas avant que le poison ne la fasse délirer. Pourquoi ? Parce que j’avais peur de lui donner du pouvoir sur moi alors qu’elle le détenait déjà ? Parce qu’elle est la fille de Lilith Sorrengail ? Parce qu’elle ne cessait d’accorder une deuxième, puis une troisième chance à Aetos ? Non. Parce que je ne pouvais pas lui donner ces mots sans être totalement, complètement honnête avec elle, or après la façon dont elle m’a regardé au lac, la trahison absolue… Le froissement des draps attire brusquement mon regard sur son visage, et je prends ma première respiration complète depuis qu’elle est tombée du dos de Tairn. Ses yeux sont ouverts.

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Extrait ajouté par elisacalypso 2024-03-19T23:48:35+01:00

– Putain, j’ai besoin de toi, Violet. Là, tout de suite. Et je n’ai jamais eu besoin de personne, alors je ne sais pas trop comment gérer ce sentiment, mais je fais de mon mieux. Et si tu n’as pas envie de ça ce soir, très bien, mais alors il va falloir que tu passes cette porte tout de suite, parce qu’autrement, dans deux minutes, tu es nue et allongée sous moi.

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Extrait ajouté par elisacalypso 2024-03-19T23:47:58+01:00

– Qu’est-ce que tu voulais faire quand tu serais grand ? je demande, histoire de faire la conversation.

– Rester vivant, répond-il avec un haussement d’épaules.

– Ah oui, ben c’est… quelque chose.

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