Commentaires de livres faits par Goupilit
Extraits de livres par Goupilit
Commentaires de livres appréciés par Goupilit
Extraits de livres appréciés par Goupilit
« Zéphyr aurait dû être heureux, mais se contenta de froudroyer son « père » du regard. Il ne le connaissait absolument pas ! Un homme de Gauche qui adoptait un Impur ! Il hissa aussitôt ses défenses. Ça sentait le piège à plein nez. »
« C'était un louveteau. [...] Ses queues touffues traînaient par terre, du sang s'échappait d'une de ses pattes, aussi blanches que la plus pure des neiges. La petite femelle — parce que c'en était une — tapotait du bout de ses coussinets les dépouilles de ses parents et leur mordillait le museau, comme pour les faire réagir, sans comprendre leur raideur cadaverique. »
« Alors, écoutez-moi bien. Je vais vous raconter une merveilleuse épopée. C'est l'histoire d'un blaireau souverain, seigneur et maître de cette montagne, et de son ennemi juré, un furet chef de guerre. Ces deux-là en ont croisé plus d'un sur leur route, mais leur destin est lié, par-dessus tout, à celui de deux jeunes habitants de l'abbaye de Rougemuraille. Des êtres réunis par le hasard, pour le meilleur et pour le pire.
Chacun suit l'étoile sous laquelle il est né, qu'elle soit bonne ou mauvaise. Pensez-y en écoutant mon histoire. Peut-être en tirerez-vous quelque leçon. Non pas au sujet des étoiles, mais sur le prix inestimable de l'amitié. »
« — Grand-mère, il y a une pierre sur le trou, c'est normal ?
— Oui, mon enfant, soulève-la.
— Pourquoi vous posez une pierre sur le trou ?
— C'est pour empêcher les rats de remonter, mon enfant. »
Vous imaginez ma tête ? J'étais déjà accroupi lorsqu'elle m'a sorti cette énormité. »
« Ça m'a pris des mois, mais j'y suis arrivé, je venais de lire le Coran complètement. Et j'ai vécu un choc énorme : à la fin de la lecture, je n'ai rien trouvé sur tous ces interdits qu'on m'imposait, sur cette haine de l'autre qu'on essayait de m'inculquer... Rien ! Toutes ces pratiques que je vivais au jour le jour n'étaient pas liées à l'islam, mais à la tradition. [...] Mon monde s'ébranlait autour de moi, les certitudes qui me protégeaient volaient en éclats. »
« Je me souviens de ces soirs d'hiver où j'avais tellement mal au cœur, à l'âme et que je m'éloignais de chez moi, je marchais sous la pluie, mes écouteurs enfoncés dans les oreilles et je marchais, marchais, marchais. Le froid me fouettait le visage mais cette douleur me faisait du bien, je me sentais vivant. »
« On pouvait voir un morceau de la salle. Elle était pleine à craquer. Des jeunes, des vieux, des grands, des petits, des Blancs, des Noirs, des cheveux voilés, des cheveux au vent, des djellabas, des jupes. Je me suis surpris à penser qu'il était beau mon pays, qu'elle était belle ma ville. Que pour une fois, j'avais trouvé ma place. J'étais exactement là où j'aurais dû être. J'étais devenu ce que j'avais toujours voulu devenir. »