Commentaires de livres faits par Goupilit
Extraits de livres par Goupilit
Commentaires de livres appréciés par Goupilit
Extraits de livres appréciés par Goupilit
— Oui. C'est l'une des conséquences du fait d'être vivant. »
— On réécrit l'histoire.
Telles furent les premières paroles que Victor Vale adressa à Mitchell Turner.
Elle avait posé la question au moment où ils atteignaient la porte. Victor la regarda par-dessus son épaule.
— Bien sûr ! C'est mon briquet préféré.
Sydney esquissa un semblant de sourire et la porte se referma derrière eux.
— Brûler les documents, je comprends, mais pourquoi une page à la fois ? s'enquit Mitch en descendant l'escalier à la suite de son ami.
— Pour l'occuper.
Le colosse plongea les mains dans les poches de son blouson.
— On ne reviendra pas, c'est ça ?
— Pas ce soir.
Voilà que tout à coup, ça me donnait envie de faire quelque chose de bien de mon existence, je ne pouvais pas gâcher la chance qui m'avait été donnée de vivre. Il fallait que je prouve que je la méritais !
— Kaïros, redescends tout de suite !
— Ré-pé-ter or-dre, dit le robot.
Zak soupire. Quelle tête de mule ce robot… Il est vraiment temps d’améliorer la fonction dialogue de la petite machine. Kaïros comprend tout ce que Zak lui dit, mais pour ce qui est des réponses, c’est loin d’être parfait.
— Allez, viens ici, je n’en ai pas fini avec toi. Je dois encore t’installer ton scanner et ta mémoire totale ! précise le vieux chercheur.
La boule métallique plonge aussitôt en direction de la longue table où Zak a prévu d’achever son travail.
— Grâce à ça, dit-il, tu vas pouvoir prononcer des phrases dignes d’une vraie personne.
— Moi bien par-ler, répond la boule en lançant par son œil central une suite de flashes lumineux.
— Eh, mais c’est que tu te fâcherais presque ! Tu me dois le respect. J’ai soixante-dix ans, tout de même ! s’exclame Zak en riant. Je ne pensais pas avoir créé un robot avec un sale caractère.
— Moi in-tel-li-gent.
Voulant montrer qu’elle est vexée, la machine croise devant elle ses deux bras articulés.
— Oui, mais toi tê-tu et gro-gnon ! se moque le savant en imitant sa voix métallique.
Sur l’écran qui sert d’œil central au robot, les chiffres qui étaient jaunes deviennent rouges. Zak sourit en se penchant vers sa machine.
— Quand tu changes de couleur…
Zak n’a pas le temps de finir sa phrase. Des bruits assourdissants résonnent. Dans le ciel, des lueurs étranges apparaissent et Kaïros se met à trembler en grésillant.
— Mais qu’est-ce que… KAÏROS !
Zak se retrouve à terre. Quelques instants plus tard, un peu sonné, il réussit à se relever et regarde sur sa table, mais le robot n’y est plus. Il a beau chercher partout, aucun débris, aucune réponse à ses appels. Quelle angoisse ! Le vieil homme ne sait que faire. Finalement, il pense au boîtier de contrôle qui lui a déjà permis de communiquer à distance avec Kaïros. Pourvu qu’il le retrouve. En boitillant, il va ouvrir tous ses tiroirs. Victoire ! L’objet est là, et même encore un peu chargé. Mais Zak a un sursaut. L’écran du boîtier affiche 01 08 14 !
— Comment ça, 1er août 1914 ? s’étonne le vieux savant.
Il n’en croit pas ses yeux. 164 ans ? Son robot aurait fait un bond de 164 ans en arrière ? Zak est stupéfait. Il voulait fabriquer une machine à voyager dans le Temps. Aurait-il réussi ? Kaïros est-il bel et bien parti vers le passé ? C’est en tout cas ce que semble indiquer le boîtier.
Mais l’instant d’après, Zak se souvient. En 1914 c’était la guerre. Catastrophe ! Il faut ramener le robot.
Fébrile, le savant essaie de rappeler sa machine en tapotant sur les touches du boîtier.
— 78, nous sommes en 2078, allez, Kaïros, tu n’es pas encore terminé, reviens à la bonne époque.
L’écran clignote et soudain il affiche… 18.
— 2018 ? Kaïros en 2018…
Tu es le début, tu es la fin.
Sa naissance a scellé notre destin.
Nous mourrons si tu ne le termines pas. »
(Une chamane à Eolyn)
— Ce n'est pas une raison pour ne rien tenter. »
(Kioh & Eolyn)
Seul le bruit du vent
Caressant le sable
Résonne, infatigable
Entends ce fœhn joueur
Guider les voyageurs !
Il file avec bravoure
Vers l'origine des jours... »
(Berceuse de la mère d'Eolyn)
Seul le bruit du vent
Caressant le sable
Résonne, infatigable... »
(Louise)
— Mes peurs sont des peurs ordinaires. »