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Je ris. Un bon vieux rire nerveux de ceux qui vous secouent les tripes et vous foutent des tics : œil qui saute tout seul, ce genre de coquetterie. Je devais avoir l’air d’une aliénée. Rien à faire.

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Spoiler(cliquez pour révéler)Comme si je ne comprenais pas son désarroi, alors que moi-même, j'avais l'impression que mon âme entière se délitait, depuis que nous étions séparés.

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Tu es une redresseuse de torts parce que c'est de cette façon que tu as été conçue. Tu peux te cacher autant que tu veux, les problèmes te trouveront toujours, jusqu'à ce que tu te décides à les régler.

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— J’ai entendu le mot vodka, plus tôt, non ? intervint le loup.

Brittany opina tout en serrant ses lèvres telle une enfant en pleine bouderie.

— Alors qu’est-ce qu’on attend ? dit-il. Noyons ce petit chagrin dans l’Absolut.

— Oui ! se releva la rousse tel Lazare hors de son tombeau. Et dans la glace aux cookies !

— Euh… On va dîner, d’abord, proposa Zoe. On vient de commander des sushis.

— Cool ! s’enthousiasma Brit. T’as du jus de fruits ? m’adressa-t-elle.

J’ouvris le frigo pour toute réponse, et elle se rua sur la pastèque entière qui y trônait en place centrale.

— Encore mieux ! On va passer la pastèque au blender et la mélanger avec la vodka ! Yummy !

Moins de dix minutes plus tard, le plan de travail de ma cuisine s’était transformé en scène de crime, des traînées rouges le maculant d’un bout à l’autre. Dans le même temps, l’ambiance de la maison s’était largement détendue. Wolf avait proposé son aide dans l’assassinat du fruit, et les deux s’étaient entendus comme larrons en foire, papotant tranquillement sur les différents cocktails à faire avec une bonne bouteille de vodka (qu’ils avaient commencé à siroter avant même d’avoir dépiauté leur victime).

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— Mais j’ai plus sommeil, maintenant ! Il m’a tellement mis les nerfs à sauter partout que je suis complètement réveillée.

Zut.

— Pourquoi « zut » ? investigua ma conscience envahissante. Qu’est-ce qui s’est passé dans le grenier ?

— Ce n’est pas un grenier…

— On s’en fout, coupa-t-il. Toi et Tarzan, vous avez joué avec sa liane ?

Je manquai de m’étrangler.

— Où est-ce que t’es allé chercher un truc pareil ?!

— Je lis, moi, madame. Je me cultive…

— Pas dans les bons rayonnages, de toute évidence.

— Alors ? C’est oui, ou c’est non ?

— Non !

— Ah.

Je songeai sérieusement à trouver un vrai corps à Shad, pour pouvoir le tuer de mes mains (il y a un début à tout hein, on ne peut pas dire qu’on n’aime pas tant qu’on n’a pas essayé).

— Quoi « ah » ? l’agressai-je.

— Ben c’est un peu décevant.

— Oh, et bien tu m’en vois désolée… raillai-je.

— Pas grave, statua-t-il, de toute façon, ça finira bien par arriver.

J’étais déjà condamnée à perpette, un petit meurtre en plus sur l’addition ferait figure d’anecdote, vous ne croyez pas ?

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La cabine principale de l’observatoire était sens dessus dessous.

— Qu’est-ce que tu as fait ? grondai-je mon ombre que j’avais notée tapie dans un recoin de mon esprit.

— Je voulais juste garder l’écureuil, se défendit-il. Il était vigoureux et rapide à la comprenette.

— Il y en a des tas d’autres dans les bois ! se plaignait encore Zoe à son frère visiblement agacé. Il ne va pas nous obliger à enfermer cette pauvre bête avec nous ! Surtout quand on voit ce que ça donne…

— Elle l’a libéré… pleurnicha Shad.

Tout ce raffut pour ça… J’en aurais volontiers frappé mon ombre, si ça avait été matériellement possible.

— C’est bon Zoe, l’écureuil tapageur s’est barré, temporisa Wolf. Tu peux te calmer et te recoucher.

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— Je suppose que vous cherchez le rayon grande taille, persifla cette dernière pour se sortir de son embarras, c’est de ce côté, il me semble… Je ne suis pas certaine puisque je n’y vais jamais.

Brittany retint son souffle. C’était plus fort que Janice, elle ne pouvait pas s’empêcher de faire référence à la corpulence de ma collègue à tout bout de champ.

— Ce doit être pareil avec le rayon amabilité, dis-je.

— Pardon ?

— Tu m’as très bien comprise, rétorquai-je en plongeant mon regard azuré dans ses prunelles sombres, ce petit jeu a assez duré, il serait temps de grandir un peu.

— Laisse tomber, Justice, me pria Brittany.

— Je ne te permets pas ! s’écria Janice.

— Pas la peine, je me permets toute seule, soupirai-je en la contournant pour m’épargner sa vue. Je dis ça pour ton bien, exagérai-je un poil, être une peste avec les autres ne rendra pas ta vie plus remarquable, plus tôt tu t’en apercevras, moins tu auras de risques de finir seule. La haine, ça prend de la place.

Janice ne sut pas tout de suite quoi répondre, si bien que nous nous trouvions déjà à plusieurs mètres quand elle s’écria :

— Quel culot ! Mêle-toi de tes affaires !

Brittany ne pipa mot. Elle n’était pas sûre du comportement à adopter. Elle semblait amusée, médusée, un peu attristée.

— Elle s’en remettra, affirmai-je.

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Lorsque la femme daigna enfin décrocher son regard faux-cilé de sa propre manucure dont je devinai qu’elle avait été la raison de son retard, le coup d’oeil circulaire qu’elle donna alentour m’indiqua que comme beaucoup d’autres avant elle, elle ne m’avait pas assimilée au corps professoral. [...]

— Maman, lui adressa l’élève soudain sortie de sa nonchalance pour se parer d’une légère angoisse.

— Ne me dis pas qu’elle ose être en retard ! cracha madame Cromwell. Au prix où on paie cette école, ils feraient mieux de concentrer leur recrutement sur la ponctualité, au lieu d’embaucher des frigides mal embouchées qui passent leur frustration sur leurs élèves tout simplement parce qu’elles ont raté leur vie.

La face décomposée de Jada m’aurait bien fait rire, si mon visage ne s’était pas automatiquement habillé de son expression la plus glaciale, de circonstance.

— Au moins comme ça, poursuivit la mère, ce sera facile de lui faire ravaler son blâme, à cette idiote.

— Maman ! se réveilla enfin Jada.

La jeune fille fit un pas de côté afin de permettre mon observation à sa mère, et si je ne pouvais pas voir le visage de mon élève, il était aisé de deviner qu’elle faisait les gros yeux.

— Mademoiselle Morgan est là…

— Madame Cromwell, la saluai-je en plongeant mon regard polaire dans le sien. La ponctualité est bien l’une de mes tares. Il faut croire que les recruteurs ont anticipé vos attentes.

La réaction de celle-ci déclencha chez moi un ahurissement certain. En effet, après une très brève seconde de décontenance, la richissime cliente de l’institut se mua en véritable harpie. [...] Au lieu donc de s’excuser pour son impolitesse, elle choisit d’attaquer de plus belle, comme si elle avait été dans son bon droit en m’insultant.

— Vous êtes titulaire, au moins ? Les stagiaires n’ont certainement aucun droit de harceler les élèves avec des blâmes injustifiés…

— Je suis titulaire, madame, répondis-je sans relâcher la pression de mon regard électrique. L’institut ne prend pas de stagiaires, comme vous devez le savoir, il prône l’élitisme.

[...]

— Et cet élitisme prend sa source dans un règlement clair et précis. Ce dernier prévoit qu’après trois retards avérés, l’élève fasse l’objet d’une procédure particulière, soit un entretien avec son ou ses responsables légaux, afin d’évaluer ensemble si oui ou non, il mérite de voir son dossier entaché d’un blâme. Ce genre d’entretien est souvent productif, il permet d’élargir la vision du professeur quant aux difficultés éventuelles de l’élève.

Toutefois, il arrive parfois qu’il ne serve qu’à confirmer que ledit élève n’a d’autre excuse qu’un manque d’intérêt pour sa scolarité…

Les joues de la femme avaient viré au rouge pivoine à travers l’opacité de son maquillage.

— Ma fille est une excellente élève ! protesta-t-elle.

Mon silence dubitatif la fit éructer de colère.

— Peut-être que si vos cours étaient intéressants au lieu d’être pompeux et rébarbatifs, les élèves montreraient davantage d’intérêt ! cracha-t-elle.

— Vous confirmez donc que les retards de Jada sont dus à un manque d’intérêt ?

— Non ! N’essayez pas de rejeter vos fautes sur ma fille !

— Mes fautes ? Il me semble que nous parlons de ses retards répétés. Je me présente à chacun de mes cours avec cinq minutes d’avance.

[...]

— Votre faute, mademoiselle Morgan, c’est de prendre de haut les gens qui vous versent votre salaire ! La direction va entendre parler de la façon dont vous manquez de respect aux parents d’élèves !

— Cet entretien n’a rien à voir avec votre sensibilité, madame, répondis-je placidement, il a pour but de solutionner les difficultés de votre fille.

— Elle n’en a aucune ! À part une prof agressive !

— C’est bien noté, dis-je, puisque mademoiselle Cromwell se présente en retard sans la moindre raison, selon vos dires, je valide son blâme, conformément au règlement. Merci pour votre temps, madame.

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Extrait ajouté par Liz-1 2022-08-16T19:12:43+02:00

Silence gêné du côté de mes collègues de plus en plus choqués, affichant déjà pour moitié des faciès mortifiés de poissons hors de l’eau. J’attrapai mon cavalier par le bras et tentai de l’attirer vers la sortie du petit salon, sans succès. Sa force herculéenne confirmait sans aucun doute possible son essence magique… D’habitude, j’appréciais sincèrement d’avoir raison, mais pour une fois, la victoire avait un goût amer.

— Wolf, l’interpellai-je, il faut qu’on parle.

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