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On m’avait surnommée la Petite Main de Melvin. Mon implication supposée reposait uniquement sur le témoignage d’une voisine vindicative désireuse que l’on parle d’elle. Elle prétendait m’avoir vue aider Melvin à transporter le corps de l’une de ses victimes jusqu’au garage, un soir. C’est faux. Jamais, je n’en aurais été capable. Jamais, je n’ai rien soupçonné, mais il m’est insupportable de constater que personne, je dis bien personne, n’est disposé à le croire. Pas même ma propre mère. Il est possible que le fossé se soit croisé le jour où elle m’a demandé, l’air horrifié, si j’avais vraiment fait ça, si Mel m’avait obligée.

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Le mur écroulé était celui sur lequel Mel accrochait ses outils et Gina avait vu une scie toute tordue gisant au milieu des restes de placo. Il sera furieux, avait-elle pensé l’espace d’un instant fugitif. Je ne sais pas comment il va prendre ça. Mel adorait cet atelier dont il avait fait son sanctuaire.

– J’aimerais que vous m’expliquiez ce qu’elle fait là, avait déclaré Salazar en tendant un doigt.

En relevant la tête, Gina avait aperçu, de l’autre côté du capot du 4×4, une étrange poupée nue accrochée à un piton au milieu du garage. C’est tout juste si cette vision ridicule ne l’avait pas fait sourire. Le mannequin pendait lamentablement à l’extrémité du crochet, une longueur de fil de fer autour du cou, les bras ballants. Un mannequin mal proportionné d’allure blême… Mais pourquoi diable lui avoir peint le visage de ce violet sombre atroce, et pourquoi ces yeux rouges exorbités, cette langue qui dépassait de ces lèvres gonflées…

Elle avait brusquement compris avec horreur.

Ce n’est pas un mannequin.

Alors, à son corps défendant, elle s’était mise à hurler sans pouvoir s’arrêter.

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- Vous connaissez M. Cade ? Sam Cade ?

- Sam ? Oui, bien sûr. Pas un mauvais bougre, pour un branleur de manche.

- Un branleur de manche ?

- J'aime mieux ça que gonfleur d'hélice. Après tout, les gars de l'Air Force passent leur temps un manche à la main.

Il ponctue sa phrase d'un sourire, histoire de me montrer qu'il s'agit d'un sobriquet affectueux.

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Au lieu des bateaux de plaisance habituels, je découvre deux vedettes officielles bleu et blanc, aux cabines surmontées de gyrophares qui émettent des éclats rougeoyants. Un plongeur se laisse tomber en arrière depuis le pont du second.

— Nous avons retrouvé un corps dans le lac tôt ce matin, m’explique l’inspecteur Prester. Je me demandais si vous n’auriez rien vu ou entendu la nuit dernière.

(...)

Je lui réponds d’une voix calme.

— Je préfère leur éviter un interrogatoire, inspecteur. À moins que vous n’en ayez l’absolue nécessité.

— C’est le cas, madame.

— Pour une noyade accidentelle ?

Ses yeux couleur d’ambre se posent sur moi. On dirait deux projecteurs.

— Je ne vous ai jamais parlé d’un accident, madame. Ni d’une noyade.

Sa réponse me laisse perplexe, mais j’ai brusquement le sentiment que la terre s’ouvre sous mes pieds(...)

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Je ne me trouvais pas dans la salle d’audience lors de son procès, mais tout le monde a insisté sur son air innocent. J’étais en prison, dans l’attente de mon propre procès. L’un des photographes l’a surpris à l’instant où il se retournait vers le public et les familles des victimes. Il n’avait pas changé d’apparence, mais son regard s’était éteint. À la vue de cette photo, j’ai éprouvé le sentiment glaçant qu’une créature froide et sans âme avait pris possession de son corps, et qu’elle n’éprouvait plus le besoin de se cacher.

Les jours où j’imagine que Mel vient nous attaquer, il a le visage de cet être.

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À une époque aussi obsédée par l'image, le plus dur est d'empêcher les gamins de publier leur photo sur Internet. On est épié en permanence par des gens dont l'attention ne se relâche jamais. Les yeux qui nous observent ne battent jamais des paupières.

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Je me lève au moment où mon téléphone sonne. Il vibre, plus exactement, car je le laisse généralement en mode silencieux. J’ai regardé trop de films où la victime indique sa position à son poursuivant en oubliant de débrancher son portable.

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Il laisse sa phrase en suspens, mais j'ai compris. Il ne veut pas la laisser seule. Mes enfants se querellent et se chicanent, mais il ont le sens de la loyauté. Aucun des deux n'a jamais laissé tomber l'autre depuis le jour du Drame. C'est ainsi que j'appelle le jour où tout a basculé : le Drame, en italique avec une majuscule. Une sorte de film d'horreur, un événement extérieur digne d'être oublié. Une fiction éloignée.

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Il me donnait de l'argent, j'avais des cartes de crédit, mais il notait tout avec le plus grand soin, il passait beaucoup de temps à s'intéresser aux factures, à me poser des questions sur nos dépenses. j'avais attribué cette méticulosité à un sens poussé du détail, mais je comprends maintenant qu'il s'agissait d'une forme subtile de manipulation. Il voulait me rendre dépendante en m'empêchant de prendre la moindre décision sans le consulter.

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