Commentaire de KennyG6

Ce roman est intéressant à lire car il repousse les limites de la morale et de la légalité. Dans ce roman, l’intrigue est vraiment complexe car on a un conflit entre les traqueurs légaux et les traqueurs illégaux d’Hannibal. Ce dernier se fait poursuivre puisque sa fuite fait de lui un dangere public pour sa nation et le reste du monde. On suit toujours le duo de Starling et Crawford même si ce dernier se met souvent sur le côté puisqu’il est proche de la retraite. Le personnage principal en temps que gentil, il s’agit de Clarice Starling qui avance difficielement dans sa carrière. Du côté des méchants, on a non seulement Hannibal et Mason Verger puisuqe les deux sont de beaux miroirs qui s’opposent durant tout le roman. Si Mason semble un bon citoyen américain, on observe rapidement qu’il n’est pas si moral que ça. Quant à Hannibal, c’est paradoxal, mais il tente de se planquer et calmer ses pulsions morbides, mais le destin diégétique semble vouloir lui coller à la peau. C’est assez intéressant que cette sorte de fatalité le suive car il semble ne pas avoir le droit à la rédemption. Pire encore, sa violence et sa noirceur semblent contaminer les autres personnages du roman car tous finissent par commettre des délits ou des crimes. A croire que dans ce roman, l’auteur nous plonge dans la noirceur de l’humanité.

La fin est assez décevante et controverée. Au risque de spoiler, j’avoue que j’ai été frustrée et déçut par cette fin que je ne trouvais aboslument pas logique. C’est-à-dire que l’héroine qui lutte depuis le début pour s’affranchir depuis le début finit par devenir une simple marionnette. Elle se fait tellement manipuler qu’elle devient l’homologue de Lecter. Même s’ils ont une relation assez complice dans le tome précédent, il n’y a aucune logique qu’elle se fasse happer par la sagacité de ce docteur. C’est étrange de voir qu’elle lui succombe si facilement alors que depuis sa première apparition. Alors qu’elle ne dure même pas une dizaine de pages entre les serres d’Hannibal Lecter. Au final, elle finit par se faire modeler par ce docteur qui en fait d’elle son parfait alter ego si bien qu’il finit par en trouver une délivrance puisqu’il trouve une autre ^personne avec qui partager ses penchants de sociopathe avéré. Si elle n’atteint pas sa grandeur, son intelligence ni son savoir-faire, elle demeure une sorte de miroir ambulant où il a inscrit quelques traces de sa soeur, seul élément de pureté qui le rattache à son enface et à sa stabilité émotionnelle. En quelque sorte, il a détruit Clarice Starling pour la modeler à son image et obtenir son propre bonheur.