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Harry ? Bosch faillit sursauter. Il se retourna et regarda Edgar. - Ne me fais pas des coups comme ça, quoi ! Qu'est-ce qu'il y a ? - Il a laissé une lettre de trois pages sur la table basse. Bosch ressortit de la douche et poussa Edgar pour passer. Puis il se dirigea vers la salle de séjour, sortant une paire de gants en latex de sa poche et soufflant dedans pour les ouvrir avant de les enfiler. - T'as lu tout le truc ? - Oui. Il dit que ce n'est pas lui qui a tué le gamin. Il dit qu'il va se tuer parce que la police et les journalistes l'ont complètement détruit et qu'il ne peut plus continuer à vivre comme ça. Et après, y a des drôles de trucs.
Afficher en entierBosch se retourna et se trouva devant un mu entier de gueules d'animaux sauvages, dont les yeux noirs le fixaient. Il en eut un frisson qui courut le long de son échine. Depuis toujours, il détestait voir des trucs de ce genre. Il ne savait pas trop pourquoi.
Afficher en entierIl descendit dans le canyon et remonta par Lookout Mountain Road pour rejoindre Wonderland Avenue en écoutant la retransmission du match des Lakers. Il n'avait rien d'un passionné de basket, mais il voulait en savoir assez pour ne pas décevoir son coéquipier, Jerry Edgar, si jamais il avait besoin de lui. Si Bosch était seul à travailler ce jour-là, c'était en effet parce que Edgar avait réussi à avoir deux bonnes places pour le match. Bosch avait accepté de traiter les appels extérieurs et de ne pas le déranger à moins qu'il n'y ait un homicide ou quelque chose qu'il ne pourrait pas régler sans son aide. Seul à travailler, Bosch l'était aussi parce que le troisième membre de son équipe, Kitzim Rider, avait presque un an plus tôt été promue à la brigade des Vols et Homicides et que personne ne l'avait encore remplacée.
On en était au début du troisième quart temps et les Lakers faisaient jeu égal avec les Trailblazers. Sans être fanatique des Lakers, Bosch avait assez entendu Edgar lui en parler et le supplier de le libérer du service de garde pour savoir que le match qui les opposait à leurs plus grands rivaux était important. Il éteignit la radio dès qu'il commença à ne plus capter la station dans le canyon.
Afficher en entier- Que dirais-tu d'une "femme mûre" qui t'émousse un peu la testostérone, hein?
Il ne put s'empêcher de sourire.
Afficher en entierParfois la connaissance était une chose affligeante.
Afficher en entierElles vous minaient et vous laissaient de terribles cicatrices .Aucun gilet pare-balles n'était assez épais pour qu'on n'en soit pas transpercé.
Afficher en entierIl s'agenouilla et se servit de sa lampe pour examiner les petits ossements bruns qu'il avait sous les yeux. Éparpillés sur une vingtaine de centimètres carrés, ils formaient comme une main aux doigts disjoints. Petite, cette main. Une main d'enfant.
Afficher en entierLes marches et la corde en guise de rambarde . On se raccroche aux cordes et on regarde où on met les pieds.
Afficher en entierIl finit par lever le bras et frapper. Elle lui ouvrit tout de suite.
- Je me demandais si tu allais le faire ou resté planté là toute la nuit.
- Tu savais que j'étais là?
-Le plancher est vieux, Harry. Il grince et je l'avais entendu.
- je... je pensais qu'il était trop tard. j'aurai dû t'appeler avant.
- Entre.
[...]
La façon dont elle le taquinait lui plaisait. Tout cela lui faisait du bien, et la raison pour laquelle il était venu ne l'en rendait que plus nerveux.
Afficher en entierUn jour, quelqu'un m'a dit qu'on ne cherchait jamais qu'une chose dans la vie .La rédemption .
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