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— Eva Fox, dit-il d’une voix traînante, tu as grandi.
— Deuce, rétorquai-je avec espièglerie, tu as vieilli.
Afficher en entier— Respecte les femmes, petit merdeux. C’en est une qui t’a porté, mis au monde, aimé. C’est une femme qui te gardera au chaud la nuit, te laissera la posséder, et c’en est encore une qui donnera le jour à tes saletés d’enfants. Tu respectes ça, OK ? Tu respectes les femmes, toutes les femmes, ou je te règle ton compte.
Afficher en entier— Je suis grosse, pleurnichai-je en étudiant mon ventre énormissime.
Deuce, assis sur le bord du lit en train d’enfiler ses bottes, regarda par-dessus son épaule.
— Exact.
Je m’assis, ou plutôt, je me tortillai pour me redresser.
— Est-ce que tu viens juste de me traiter de grosse ?
— Exact.
Oh, mon Dieu. Il était si horripilant d’honnêteté ! Je détestais ça !
— Je ne suis pas grosse ! criai-je. Je suis enceinte de presque huit mois !
Il se leva et attrapa son déodorant sur la coiffeuse.
— Je sais. Mais pas au niveau des fesses.
J’étais bouche bée.
— Tu trouves que j’ai de grosses fesses ?
Il se tourna vers moi, tout en attachant ses cheveux en arrière.
— Exact.
— Je te déteste, sifflai-je. Si j’étais capable de me lever sans aide, je te botterais les tiennes !
Il eut un large sourire.
Afficher en entierEva 5 ans :
" - Oui, c'est mon père. Et je serai juste comme lui quand je grandirai. J'aurai une Harley Fat Boy, mais je veux aussi un casque rose avec des têtes de mort dessus. Et au lieu d'être le président du club, j'en serai la reine parce que je me marierai avec le biker le plus puissant et le plus terrorisant du monde entier, et il me laissera faire tout ce que je veux parce qu'il sera fou de moi.
Mon oncle éclata de rire et le vieux monsieur secoua la tête en riant. Le bel homme qui était son fils se tourna pour me faire face et se pencha vers moi.
- Je saurai te le rappeler, me chuchota-t-il."
Afficher en entier— J’ai bien remarqué comme tu la matais ! Jamais tu ne m’as regardée de cette façon ! Jamais !
— Je t’ai jamais accordé une attention particulière car t’es pas grand-chose de plus qu’une timbrée.
Elle se précipita sur lui, faux ongles en avant. Il l’attrapa par les épaules et la jeta contre la voiture.
— Dégage ! hurla-t-il.
— Qu’est-ce qui ne va pas chez moi ? exigea-t-elle de savoir. Qu’est-ce qu’elle a que je n’ai pas ?
Il la lâcha et s’éloigna.
— Qu’est-ce qui ne va pas chez toi ? ricana-t-il. Tu n’es pas elle, voilà ce qui cloche. Qu’est-ce qu’elle a de plus ? Moi, idiote, moi ! Toi, tu ne m’as jamais eu.
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Afficher en entier— Quel âge as-tu ?
Elle fit la moue.
— Selon ma carte d’identité, vingt-quatre ans.
Il haussa un sourcil et sourit.
— Et selon ton certificat de naissance ?
Elle planta son regard directement dans le sien, et il se sentit partir vers elle.
— Dix-huit, fit-elle rapidement, l’expression radoucie.
Afficher en entierLovée dans les bras de Deuce, je le contemplais. J’avais du mal à fixer mon regard, tant mon corps était épuisé. Il me caressa le visage, sa main descendit le long de mon cou jusqu’à mes seins.
Je m’arquai de manière à ce que nous soyons encore plus serrés.
— Bon sang, grommela-t-il, titillant du pouce mes tétons, les faisant durcir.
Son autre main vint glisser sur mon ventre, où ses doigts en dessinèrent la courbe.
— Je sais que je ne mérite rien d’aussi doux que toi, murmura-t-il sombrement, sa main à présent située entre mes jambes. Tout ce qu’un homme a à voler pour l’avoir, il ne le mérite pas.
— Cela, tu ne l’as pas volé, soufflai-je, me tortillant contre ses doigts. Je te l’ai donné.
Une lueur d’amusement enflamma ses yeux bleus.
— Naïve que tu es, murmura-t-il. Je t’ai volée il y a longtemps. À peu près au moment où tu faisais de même avec moi.
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Afficher en entier— Mon sac à main, Frankie. Où est-il ?
— Sac à main ? (Joe renifla.) Tu parles de ce sac à patates dans lequel une famille de nains pourrait rentrer ?
Afficher en entierExtraits : (trad' BdP)
J'avais cinq ans lorsque j'ai rencontré Deuce, il en avait vingt-trois. C'était le jour des visites à la prison de Riker. Mon père, Damon Fox dit "le Prêcheur" et président du club de motards des "Silver's Demon's" de New York avait écopé de cinq ans pour agression et usage d'une arme mortelle. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait de la prison, et ce ne serait pas la dernière. Les Silver's Demons étaient des criminels reconnus qui vivaient selon le Code et n'en avaient rien à foutre de la société moderne et tout ce qu'elle implique.
Je n'ai jamais oublié le jour où Eva a débarqué dans ma vie complètement foireuse, faisant virevolter ses couettes, des converses aux pieds et partageant ses cacahuètes avec moi. Elle ma dérobée en un instant toute la décence qui me restait, c'est à dire peu mais elle me l'a prise putain de merde et je lui appartient depuis.
Afficher en entier- Hé, dit Ripper, les yeux sur Kami. Vous êtes déjà venues ici, les filles?
Je secouai négativement la tête.
- Je cherche Deuce.
- Pas moi, intervint Kami. Je te cherchais, toi.
Je couvris ma bouche de ma main, étouffant un rire.
- Ou toi, dit-elle à Cox en haussant les épaules. Pas d'importance.
Les deux hommes échangèrent un coup d'oeil.
- J'ai pas envie de me battre contre toi, frère, commenta Ripper, mais je le ferai s'il le faut.
- Tu perdras, gronda Cox.
- Les garçons? intervint Kami en rejetant ses longs cheveux blonds par-dessus son épaule et en se déhanchant. C'est mon dernier été de liberté. Mon père est un riche salaud qui va me faire épouser un autre riche salaud. Il me reste trois mois avant de devenir une vraie petite Jackie O, et de me taper mon personnel afin de prendre mon pied. Ceci étant dit, si ça ne vous ennuie pas de partager, j'ai beaucoup à donner.
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