Extraits

– Euh, Annabeth, glissa Léo. Tu es sûre que c’est une bonne idée ?

Elle serra les poings pour empêcher ses mains de trembler. Le courant d’air froid était toujours là. Il flottait juste derrière elle et, maintenant que Terminus avait cessé de crier et de provoquer des explosions, Annabeth avait l’impression d’entendre la présence rire, comme si elle jubilait de la voir commettre des erreurs.

Mais Percy était en bas, dans la vallée… si près. Elle ne pouvait pas ne pas aller le retrouver.

– Tout ira bien, dit-elle. Personne ne sera armé. Nous pourrons dialoguer pacifiquement. Terminus veillera à ce que les deux parties respectent les règles. (Annabeth se tourna vers la statue de marbre.) Nous sommes bien d’accord ?

Terminus plissa le nez.

– Disons que oui. Pour le moment. Je t’autorise à descendre à la Nouvelle-Rome avec ton échelle, fille d’Athéna. S’il te plaît, évite de saccager ma ville.

Very slowly, using only two fingers, Annabeth drew her dagger. Instead of dropping it, she tossed it as far as she could into the water.

(…)

All around the Romans, Charleston Harbor erupted like a Las Vegas fountain putting a show. When the wall of seawater subsided, the three Romans were in the bay, spluttering and frantically trying to stay afloat in their armour. Percy stood on the dock, holding Annabeth’s dagger.

‘You dropped this’, he said, totally poker-faced.

Annabeth threw her arms around him. ‘I love you !’

‘So … you knew you liked me from that moment ?’

She smirked. ‘I hated you at first. You annoyed me. Then I tolerated you for a few years. Then -‘

‘Okay, fine.’

She leaned over and kissed him : a good, proper kiss without anyone watching - no Romans anywhere, no screaming satyr chaperones.

She pulled away. ‘I missed you, Percy’.

Then someone else appeared from the crowd, and Annabeth’s vision tunneled.

Percy smiled at her - that sarcastic, troublemaker smile that had annoyed her for years but eventually had become endearing. His sea-green eyes were as gorgeous as she remembered. His dark hair was swept to one side, like he’d just come from a walk on the beach. He looked even better than he had six month ago - more tanned and taller, leaner and more muscular.

Annabeth was too stunned to move. She felt that if she got any closer to him all the molecules in her body might combust. She’d secretly had a crush on him since they were twelve years old. Last summer, she’d fallen for him hard. They’d been a happy couple for four months - and then he’d disappeared.

(…)

Annabeth didn’t mean to, but she surged forward. Percy rushed towards her at the same time. The crowed tensed. Some reached for swords that weren’t there.

Percy threw his arms around her. They kissed, and for a moment nothing else mattered. An asteroid could have hit the planet and wiped out all life, and Annabeth wouldn’t have cared.

Percy smelled of ocean air. His lips were salty.

Seaweed Brain, she thought giddily.

Percy pulled away and studied her face. ‘Gods, I never thought-‘

Annabeth grabbed his wrist and flipped him over her shoulder. (…)

‘If you ever leave me again’ she said, her eyes stinging, ‘I swear to all the gods-‘

Percy had the nerve to laugh. Suddenly the lump of heated emotions melted inside Annabeth.

‘Consider me warned’ Percy said. ‘I missed you too’.

Annabeth rose and helped him to his feet. She wanted to kiss him so badly, but she managed to restrain herself.

_[...] Visualisez votre pouvoir et vos forces en train de vous quittez.

_Ça, c'est pas difficile! Dit Percy.

Spoiler(cliquez pour révéler)Percy resserra son étreinte sur le poignet d'Annabeth.

Il avait le visage émacié, griffé et couvert de sang, les cheveux pleins de toiles d'araignée, mais lorsque leurs regards se trouvèrent, Annabeth se dit qu'elle ne l'avait jamais vu aussi beau.

-Nous restons ensemble, promit-il. Je ne te laisserai plus partir. Plus jamais.

Alors seulement, elle comprit ce qui allait arriver. « Un aller simple, avec une chute très dure.»

-Du moment qu'on est ensemble, répondit-elle.

Elle entendait Nico et Hazel qui appelaient encore au secours.

Elle vit la lumière au-dessus d'elle, tout là-haut, si loin-peut-être les derniers rayons de soleil de sa vie.

Percy lâcha la minuscule corniche et, ensemble, main dans la main, Annabeth et lui tombèrent dans les ténèbres sans fin.

p.566

-C'est Léo le plus cool ! cria-t-il.

-Léo le plus cool ! cria de plus belle Écho.

-Kiffez-moi, j'suis de la balle !

-De la balle ! enchaîna Écho.

-Place au roi !

-Place au roi !

-Narcisse est une chiffe !

-Une chiffe !

Les nymphes s'écartèrent, interloquées. Léo les chassa d'un geste hautain, comme si elles l'importunaient.

-Pas d'autographes, les filles. Je sais qe vous rêvez de respirer un peu de mon air, mais je suis beaucoup trop cool pour ça. Vous avez qu'à vous raccrocher à Narcisse le laideron de la lose. Narcisse le gros nase !

p.96-97

Percy cligna des yeux.

-Donc ton frère est un cheval ailé. Mais tu es aussi mon demi-frère, ce qui signifie que tous les chevaux ailés au monde sont mes... Tu sais quoi? N'insistons pas.

Qu'est-ce qui se passe? hurla Percy en déboulant sur le pont. Ahhh! Homardzilla!

Léo se prépara mentalement à un relooking radical. Il dégota des pastilles mentholées et des lunettes de soudeur dans sa ceinture à outil. Lunettes de soudeur faute... faudrait que ça le fasse. Il roulotta les manches de son tee-shirt. Avec de la graisse de moteur, il plaqua ses cheveux en arrière. Sans trop savoir pourquoi, il fourra une clé à molette dans la poche arrière de son jean. Puis il demanda à Hazel de lui faire un tatouage au marqueur sur le biceps : les mots "CHAUD BOUILLANT", surmonté d'un crâne à deux os croisés.

- A quoi tu penses ? lui demanda-t-elle, l'air un peu perturbée.

- J'essaie de ne pas penser, avoua Léo. Ca pourrait m'empêcher de faire la baltringue. Toi, concentre toi sur le bronze céleste, d'accord ? Echo, tu est prête ?

- Prête

Léo inspira à fond et repartit vers l'etang d'une démarche de frimeur, en espérant très fort qu'il avait un look à tomber et pas l'air d'un crétin fini.

- C'est Léo le plus cool ! cris-t-il.

- Léo le plus cool ! cria de plus belle, Echo.

- Kiffez-moi, j'suis de la balle !

- De la balle ! Enchaîna Echo

- Place au roi !

- Place au roi !

- Narcisse est une chiffe !

- Une chiffe !

Les nymphes s'écartèrent, interloquées. Léo les chassa d'un geste hautain, comme si elles l'importunaient.

- Pas d'autographes, les filles. Je sais que vous rêvez de respirer un peu mon air, mais je suis beaucoup trop cool pour ça. Vous avez qu'à vous raccrocher à Narcisse le laideron de la lose. Narcisse le gros naze !

- Gros naze ! répéta Echo avec enthousiasme

Les nymphes poussèrent des grognement de colères.

- Qu'est que tu racontes ? demanda l'une.

- C'est toi le gros nase ! prostesta une autre.

Léo ajusta ses lunettes de soudeur et sourit. Il contracta les biceps, même s'il n'avait pas grand-chose à contracter, et exhiba son tatouage "CHAUD BOUILLANT". Toutes les nymphes le regardaient, ne serait-ce que parce qu'elles étaient stupéfaites; Narcisse, lui, rivait imperturblablement les yeux sur son reflet.

- Vous voulez savoir à quel point il est laid, Narcisse ? attaqua Léo. C'est simple, quand il est né, sa mère l'a pris pour un centaure à l'envers : un cul de cheval vissé à la place de la tête.

Certaines nymphes ravalèrent leur souffle. Narcisse fronça les sourcils comme s'il prenait vaguement conscience qu'un moustique bourdonnait autour de sa tête.

- Et vous savez pourquoi il a des toiles d'araignée à on arc ? poursuivit Léo. Il part à la chasse aux filles avec, mais il tire zéro flèche !

Une nymphe rit, mais ses voisines la firent taire d'un coup de coude.

Narcisse se retourna et toisa Léo d'un oeil torve.

- T'es qui, toi ? demanda-t-il.

- Je suis Super Léo Macho Keum, man ! Dit Léo. Léo Valdez, roi des bad boys ! Les filles adorent les bad boys.

- Adorent bad boys ! renchérit Echo d'une petite voic aiguë et convaincante.

Léo sortit un stylo et signa son nom sur le bras d'une des nymphes.

- Narcisse, c'est la lose ! Tellement c'est une chiffe, quand il éternue, il tombe sur le cul. Tellement il est nase, tu cherches nase sur Wikipédia, tu trouves sa photo - mais la photo elle est tellement moche que personne la consulte jamais.

Narcisse fronça ses jolis sourcils. Son visage passa du bronze au rose saumon. Il avait complètement oublié l'étang, et Léo remarqua que la plaque de bronze s'enfonçait dans le sable.

- Qu'est-ce que tu racontes ? demanda Narcisse. Je suis admirable, tout le monde le sait.

- Admirable par ta ringardise, ouais mon gars ! Si j'étais moitié aussi ringard que toi, je me noierais. Ah pardon, ça, t'as déjà fait.

Une autre nymphe pouffa de rire. Et une autre. Narcisse grogna, ce qui le rendit légèrement moins beau. Léo, en revanche, arbora un grand sourire et se mit à jouer des sourcils au-dessus de ses lunettes, les bras ouverts, en faisant signe au parterre de nymphes d'applaudir.

- Allez les "Léo" !

- Allez les "Léo" ! cria Echo, qui s'était faufilée dans le groupe.

Et comme elle était difficile à voir, les nymphes crurent que la voit émanait de l'une d'entre elles.

- Quel canon je suis, mais quel canon ! clama Léo d'une voix de stentor.

- Quel canon ! hurla Echo.

- Il est marrant, risqua une nymphe.

- Et mignon, dans le genre efflanqué.

- Efflanqué ? fit Léo. Attends, ma loute, je t'explique. j'ai inventé le concept d'efflanqué. Efflanqué, c'est e qui vend du rêve aujourd'hui. Et c'est moi ! Narcisse ? Tellement nul le gars que même aux Enfers il se prenait des râteayx - y a pas une fantômette qui ait voulu de lui.

- Beurk, fit une nymphe.

- Beurk, renchérit Echo.

- Arrêtez ! (Narcisse se leva.) Ce n'est pas vrai ! Il est évident que cette personne n'est pas un canon, alors ce doit être... ( Narcisse avait du mal à trouver ses mots; cela faisait tellement longtemps qu'il n'avait pas parlé d'autre chose que de lui-même.) Il cherche à nous tromper.

Apparemment, Narcisse n'était pas complètement idiot. Une lueur de compréhension éclaira son visage. Il se rua vers l'étang.